Vu le tonitruant discours du commandant en chef du CGRI, tenu le mercredi 19 mai à Téhéran lors d’un hommage « national iranien rendu à la Résistance palestinienne » où le commandant a carrément chanté le requiem du « Israël », « une entité démystifiée, désillusionné, tremblotante sous les coups assassins de la Palestine nouvelle », Une « Palestine unie, puissante et forte » capable de mener dans les termes les plus synchrones qui soit « l’opération de liquidation d’Israël, et ce, en un temps record « à peine 10 jours de combats » de façon à ce que la prétention de « l’armée sioniste de vouloir envahir les territoires de Gaza ne dure que 5 minutes », rien ne dit que le pire est derrière Israël.
Le mercredi 19 mai, au J+11 de l’implosion de l’entité sioniste, soit a peine 24 heures après une méga opération balistique visant tour à tour et pendant moins de 6 heures, selon des sources, six des principales bases aériennes d’envergure de l’entité, à coup de Qassem, de Badr 3 et de Ayyash-250, des bases étendues du Sud vers le Centre au nombre desquelles figurent entre autres, Nevatim, le nid des F35 et des AWACS, le Hetzarim abritant le gros des escadrons F15 et F16, le Hetzor, base aérienne située sur la côte de la Méditerranée, siège d’Escadron 105 et “protégée” par la Fronde de David, Palmachime, base de lancement des fusées Shavit, un temps gloire de l’entité, et Tel Nof, laquelle héberge des escadrons d'hélicoptères de combat israéliens qui pas une seule fois n’ont osé faire leur apparition dans le ciel de Gaza par crainte d’avoir à subir des missiles surprise sol-air made in Iran de la Palestine, de nouvelles salves balistiques ont fait trembler Hetzarim et Tel Nof . En ceci, de nombreux observateurs ont vu un message, car cette dernière et ultime bataille d’Israël agonisant qui a prouvé comme le dit ce jeudi l'adjoint de Haniyeh, Abou Marzough, "son incapacité à mener une guerre multifront," aura été dès la première heure aussi une guerre de messages.
Tel Nof se situe à quelques kilomètres du complexe de la base aérienne secrète ou réputée ainsi de Sdot Micha, où les armes nucléaires israéliennes seraient stockées. Juste au sud de l'aire d'entraînement des IRBM sionistes Jericho 2, se trouvent plusieurs bunkers durcis qui abritent des bombes à gravité nucléaire pour les avions à la base aérienne de Tel Nof. Un Israël qui se dit scandalisé par le soi disant programme nucléaire sous terrain iranien y développe les routes pour les systèmes de missiles mobiles qui se trouvent entre des crêtes de collines, cela veut dire que les bunkers de missiles sont creusés dans les collines calcaires environnantes.
En 2017 Jane's Defence Weekly, évoquait le Sdot Micha comme étant t également un emplacement pour le nouvel ABM Arrow 3, tout en soulignant que ces engins visent à intercepter des missiles (nucléaires) en provenance d'Iran. La revue tenait surtout à préciser qu’Il s'agit d'une joint-venture entre Israël et les États-Unis avec dans chaque bunker, un lanceur mobile avec six missiles Arrow 3… Et bien tout ceci à deux pas de Tel Nov que la Palestine a écrasée à trois reprises hier soir dans un raid spectaculaire par son intensité rien qu’à voir les images qui sortent sur la toile. Cette deuxième frappe anti Tel Nov ou presque anti-Sdot Micha, n’aurait pas pu avoir lieu évidemment sans une maîtrise entière du terrain, de ses sites sous-terrains et sub-surfaces.
Vidéo: le drone de reconnaissance palestinien Al Zavari mettent en scène un retrait effectif de l'armée sionistes des frontières terrestres de Gaza
Un drone, qui, si la guerre perdure, ne tardera pas à inclure l’un de ces essaims de drones kamikaze palestiniens Shahab pour viser pourquoi pas les stocks de missiles Jericho, et autres ICBM sionistes. Car de toute évidence, ces 11 jours de bataille comprennent en soi les étapes les plus spectaculaires de 6 ans de bataille d’Ansarallah contre US/Israël/OTAN/ Valets golfiens et que basé sur ce constat, il faut que le camp d’en face s’apprête à de plus grosses surprise. Surtout que mercredi soir le 19, Haïfa a bougé sous l’impact de quatre missiles que les médias mainstream, littéralement débordés par ce qui leur tombe dessus depuis 11 jours qualifiés de roquette "Scud".
4 rockets were fired from Southern Lebanon into Israel, reportedly from near Tyre. pic.twitter.com/eRScV33vUa
— Aurora Intel (@AuroraIntel) May 19, 2021
Mais Scud ou Fajr 5, cela revient au même, ces quatre engins tirés depuis Tyr vers Haïfa et Acre dans le nord d’Israël, et ce, pour la troisième fois en moins d'une semaine sans évidemment que les dômes de fer puissent les intercepter et dont deux sont tombés dans la mer avaient eux aussi un message. La guerre multifront frôle Israël. Ce samedi et alors que Haïfa vit depuis un mois au rythme de fuite de réservoir d’ammoniac, d’explosions dans ses raffineries ou encore d’incendie dans ses terminaux d’offshore, la presse mainstream tend à minimiser l’incident. « ‘ Ce serait le FPLP, Front populaire de libération de la Palestine à l’origine du coup ».
Mais est-ce une consolation ? Pas vraiment quand on sait que depuis le 10 mai date de la renaissance de la Palestine historique, la catégorisation de palestiniens n’a pas de sens ! Mieux depuis cette date, les Arabes et les Musulmans ne connaissent plus aucun clivage.
Ces « Scud » pourrait donc celle de cette armée de libération du Golan occupé dont la formation a fait l’objet de la visite historique du chef du bureau politique du Hamas Haniyeh en été 2020 au sud Liban où il a rencontré Nasrallah mais aussi ses milliers de palestiniens de Ain al Halva que le projet Daech signé US/Israël/Arabie comptaient définitivement dissocier de la Résistance. Pour être une méga surprise ces Scud le sont, peut être bien plus que le M-600 syrien ou le Qassam de Gaza.
Vidéo: Curieux incendie dans une base militaire israélienne près du vallée de Jourdain, le 19 mai
Plus d’un observateurs y verra la signature du Hezbollah constamment présente à travers ces 11 jours d’héroïques combats à Gaza. Il est clair que ces quatre missiles tirés contre la Galilée mercredi soir, porte un message : Primo, le front du Sud-Liban risque à tout moment de s’ouvrir surtout si l'ennemi israélien ose mettre en œuvre ses menaces, prendre d'assaut la bande de Gaza. Secundo, parallèlement au front Sud et intérieur où 6 millions de Sionistes vivent ce qu’ils ont fait endurer pendant 70 à la Palestine, le front nord aussi devient le purgatoire des occupants : A Haifa et sa région, les bunkers sous-terrains sont ouverts depuis mercredi soir où se réfugie 4 millions de colons plus l’armée et le PM qui ont annulé leur cabinet sécuritaire. Et the last but not the least, le "Hezbollah" complexifie encore la tâche d’Israël en lui faisant comprendre qu’il est loin d’être le seul acteur avec qui il faut compter sur les frontières du sud du Liban, des colonies de Galilée devant attendre désormais outre le débarquement des commandos eu Hezbollah mais encore ceux de la Palestine. Ce jeudi matin les Américains parlent d’un cessez-le-feu dès le vendredi…