La Russie affirme disposer d’épreuves montrant que les services de renseignement américains utilisent des cellules terroristes dormantes en Syrie pour prendre des mesures contre l'armée syrienne et ses alliés.
Les forces russes en Syrie disposent d'informations indiquant que les services de renseignement américains ont un plan bien planifié pour utiliser les cellules dormantes des groupes extrémistes en Syrie dans la mise en œuvre des mesures contre l'armée syrienne, les troupes russes et les conseillers iraniens présents dans le pays, a fait savoir Oleg Syromolotov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Cité par l’agence de presse syrienne SANA, Syromolotov, précise que les forces russes stationnées en Syrie ont mis à leur ordre du jour des mesures appropriées pour faire face à de tels incidents, soulignant que selon diverses estimations, entre 30 000 et 40 000 terroristes étrangers de plus de 100 pays ont atteint l'Irak et la Syrie depuis 2011.
Le haut responsable russe a décrit les combattants terroristes étrangers comme le défi transfrontalier le plus dangereux pour la communauté internationale et a affirmé que ce phénomène exigeait des mesures réciproques au niveau national et international, car le groupe terroriste Daech et d'autres groupes dans la région constituent une menace dangereuse pour la sécurité mondiale.
Selon lui, le groupe terroriste Daech compte presque entièrement sur le commerce de la drogue pour financer ses attaques tout en envisageant d'étendre son influence dans les pays d'Asie centrale et en Russie.
Eurasianet indique que 79 enfants kirghizes issus de parents membres du groupe terroriste Daech ont été rapatriés depuis mars dernier, affirmant qu’après trois ans de négociations continues, le pays a pu rapatrier 55 femmes détenues par Daech dans les prisons irakiennes, toutefois, 400 autres ressortissants kirghizes dont la plupart des femmes et des enfants, restent dans le camp d’al-Hawl.
A présent, les Forces démocratiques syriennes, soutenues par les États-Unis, maintiennent le contrôle du camp d'al-Hawl où des dizaines de milliers de membres de famille des terroristes de Daech sont détenus, mais le gouvernement kirghize n'est pas en mesure de leur fournir les moyens de rapatriement en raison de difficultés financières.