Une câble du renseignement américain daté du premier janvier 2022 aurait averti les quelques 900 officiers US positionnés à al Tanf, ce camp illégale reconverti en base aérienne pour les F-16 d'Israël et protégé par un bouclier humain composé de 10 000 réfugiés syriens que l'Amérique a pris en otage à Rukhban, qu'une attaque en bonne et due forme irait avoir lieu la nuit du trois janvier, à 1.20 pile, heure à laquelle l'armée américaine avait assassiné il y a deux ans les hauts commandants de la Résistance.
Partant, toute la nuit du 3 janvier les forces US britanniques et françaises et leurs mercenaires terroristes Maghawir al-Thura se trouvaient en état d'alerte maximal en attendant que les salves de roquettes intelligentes ou les nuées de drones s'abattent quelque part à al-Tanf comme en ce 20 octobre 2021 où cinq UAV de type visiblement Shahed se sont abattu sur trois points clés de la base d'abord pour venger la mort de plusieurs combattants de la Résistance tués dans une attaque à Tomahawk US/Israël contre T-4 puis pour couper le continuum aérien entre al-Tanf d'une part et les QG /Israël dans le nord de la Jordanie et en Israël de l'autre, quitte à tourner au ridicule la zone dite 55 km, cette zone tampon que les Yankee avait fendu en 2016 dans le ciel de Homs pour que les F-16 sionistes, craintifs à l'idée d'avoir à rencontrer quelques uns de ces SA 5 syriens errants qui dès fois vont jusqu'au ciel de Haïfa au nord ou celui du Néguev au Sud, puissent tranquillement bombarder la Syrie à partir de l'espace aérien syrien.
Hier soir à al-Tanf, les yankee avaient plus d'une raison d'avoir peur puisque de samedi à dimanche plusieurs bases US en Syrie orientales avaient été attaqués à coup de roquettes intelligentes, et on pense effectivement à Connoco, le site de contrebande du pétrole syrien dans le nord de Deir ez-Zor où l'US Army a été attaqué le 1er janvier sans oser le reconnaître tout comme à Hassaké où sa base hélico transformé en terminal de transi de terroristes depuis le camp d'al- Hol vers l'Irak a subi au moins quatre roquettes missiles. Il y a eu dans la foulée comme d'hab beaucoup de drones, et d'avions de reconnaissance pour identifier les "auteurs" ou " les bases de lancements" sans que ce brouhaha n'amène à rien de concret, les roquettes ayant été de type "Zelzal", plus missile que roquette d'artillerie, puisqu'à la fois de haute précision à la faveur d'un petit kit d'ailerons aérodynamiques, Labayk -1 qui s'ajuste sur leur nez et furtif pour cause d'une ogive détachable qui fait que ni Patriot, ni Dôme de fer ni aucune autre DCA occidental ne peut les intercepter correctement, les radars verrouillant bêtement sur la coque au lieu de verrouiller sur l'ogive.
D'ailleurs ces roquettes qui ont été titrés le premier janvier en Syrie orientale font partie des plus lourds au monde avec un diamètre de 610 mm, une charge d'ogive jusqu'à 600 kg et une portée de 200 à 250 km, qui pourrait s’amplifier le cas échéant. Puis outre le modèle guidé équipé d’une section de guidage entre la tête militaire et la coque, il y en a qui dispose d'ogive pluviale composée de petites bombettes qui une fois activées, couvrent un périmètre de destruction largement plus important.
D'autant plus que dans une interview accordée au site Web « Al-Ahd », l’ambassadeur d'Iran en poste à Damas, Mahdi Sobhani, avait évoqué le 2 janvier l’horizon des relations économiques entre Damas et Téhéran, relation en nette croissance depuis l'arrivée de Raïssi, mettant l’accent sur l'importance de changer la mentalité actuelle sur la situation sécuritaire prévalant en Syrie, non sans lancer une flèche directe à l'adresse des Etats Unis lui conseillant de se rendre à l'évide,ce et de comprendre que "le jeu est terminé".
« La coopération économique et commerciale entre l'Iran et la Syrie ainsi que la contribution de la RII dans la reconstruction de la Syrie revêtent une importance toute particulière et les deux pays vivent une phase névralgique et sont aux prises avec une guerre économique et de nombreuses sanctions. Par conséquent, les aspects économiques et commerciaux des relations des deux pays doivent donc être concentrés. Un certain nombre d'expositions ont eu lieu en Syrie ces derniers mois, avec la participation d'environ 120 entreprises iraniennes. Notre objectif est clair : Premièrement, l’Iran veut montrer que la Syrie est sûre et stable, et il donne donc l'opportunité aux hommes d'affaires de venir en Syrie et de voir de près que la situation en Syrie est sûre et clame. Deuxièmement, Téhéran cherche à créer des opportunités pour les entreprises iraniennes afin de découvrir le besoin d'investissement du marché syrien. Troisièmement; il veut favoriser le processus de la signature des contrats entre les entreprises iraniennes et syriennes et la rencontre des responsables des deux parties dans divers domaines commerciaux, économiques et industriels."
Mais sans un port de Lattaquié sûr et dûment protégé, ce triple objectif est-ce réalisable? Bien sur que non. D'où la certitude des Yankee, ce 2 janvier qu'une riposte irait avoir lieu contre al-Tanf et que la frappe du 27 décembre sera ripostée à al-Tanf.
Photos: les drones ayant visé ce 3 janvier la base US de Victory porte la transcription suivante : "l'opération pour venger Soleimani" /SouthFronth
Sobhani avait surtout dit : « L’Iran condamne fermement l'occupation de la Syrie par tout pays ou force que ce soit, sur les hauteurs du Golan, au nord-ouest ou au nord-est de la Syrie. Les troupes américaines seront finalement contraintes de quitter le territoire syrien. C'est une question de temps. Nous ne pouvons pas déterminer une date précise pour leur retrait, mais cela arrivera et cela devrait arriver. Il est loin le temps où les superpuissances déterminaient le sort des régions entières. Le monde d'aujourd'hui est le monde des puissances émergentes, des Etats nations qui aspirent au multilatéralisme. Les États-Unis ne sont plus en mesure de décider du sort de la région. Or l’axe de la Résistance est l'une de ces puissances émergentes. Que les Américains l'avoue, aujourd'hui, le terrain de jeu et le type de jeu ont changé. Les ennemis de la Syrie devront le comprendre, leur politique en Syrie a échoue
. Une politique qui n'a fait que nuire aux nations de la région.».
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Les médias pro US ont parlé de l'interception et la destruction de deux drones par la batterie de C-RAM US mais c'est bien loin d'être rassurant quand est Américains et qu'on est déjà mis à la porte d'un pays comme l'Irak et ce via une loi du Parlement mais qu'on prend le monde entier pour des imbéciles et qu'on croit pouvoir s’imposer en changeant de titre pour devenir du jour au lendemain " conseiller".
Les deux drones piégés se sont abattus vers 4.30 du matin alors même que les forces US ne s'y attendaient pas ou mieux alors qu'elles s'y attendaient à al-Tanf. le moral de l’histoire? l'année 2022 promet d'être une année où la Syrie et l'Irak agiraient ensemble contre la force d'occupation et ce qui revient au même des attaques anti-US partirait de l'Irak vers la Syrie et vice versa. Déjà en novembre les roquettes intelligentes qui ont criblé la base de contrebande US à Kharab al-Jir à Hassake avaient été tiré depuis l'est soit depuis le territoire irakien. Le duo dronesque de ce lundi matin ont été intercepté puisque ce n'était qu'un début. D'autres drones à venir ne l'auraient pas forcément. Car n'en déplaise aux Yankee, l'axe de la Résistance innove : le 25 décembre les Iraniens ont dévoilé un lanceur de drone à cinq étage qui monté sur un camion tirait à intervalle régulière des drones Shahed-136 en direction d'une réplique grandeur nature de Dimona. La Résistance irakienne qui a prouvé entre avril et juin 2021 à quel elle est habile à manier des attaques aux UAV contre les occupants n'a pas encore s'exercer à l'attaque à l'essaim de plus de trois drones. Il est grand temps qu'elle le fasse ...