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Mission atlantiste du Sultan Erdogan en Ukraine : l'idlibisation de la Crimée !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les présidents turc et ukrainien ( Yeni Shefk)

Dans la nuit de 2 à 3 février, alors même que les forces spéciales US débarquaient à Idlib non pas pour décapiter Daech comme annoncé officiellement  mais surtout à l'effet de conclure un marché avec les terroristes  du nord ouest lesquels terroristes détournent pour le compte du Sultan Erdogan le pétrole  de Raqqa un peu à l'image des FDS qui, eux  volent de l'or noir  de Deir ez Zor et de Hassaké qui mine de rien a été quelques 31 millions de barils en 2021, selon les chiffres publiés aujourd'hui même par le ministère syrien du Pétrole,  à avoir quitté les ports du pars  à destination du marché mondiale et ce, au grand mépris de la loi César, soit 85.9 mille de baril par jour, le président Erdogan, invité de marque de l’Ukrainien  Zelinsky planifiait avec son hôte comment contribuer plus efficacement à resserrer l'étau sur le flanc ouest russes et en en faire baver Poutine. A vrai dire le Sultan parti à Kiev avec une proposition de médiation se moquait de la Russie et de ses liens avec, déterminée à accomplir ce qui ressemble ni plus ni moins à des tentatives destinées à "idlibiser "la Crimée.

D'ailleurs le Sultan n'a guère fait de mystère de son soutien à "l'intégrité territoriale ukrainienne" ni non plus à l'action de ses Bayraktar en plein Donbass laquelle action tend à s'étendre un peu plus en avant à l'intérieur même du territoire russe.

Tout à l'heure, un Bayraktar sans pilote Ukraine piloté par les opérateurs turcs s'est d'ailleurs manifesté  à seulement 10 kilomètres de la frontière avec la région de Belgorod, un  vol provocateur en direction de la frontière de l'État russe. Certes, les contre-mesures russes n'ont pas tardé puisque l'appareil s'est éloigné n'empêche que cette manœuvre révèle désormais une constance sur les frontières ouest de la Russie où se trouve massé non seulement le gros des troupes spéciales de l'OTAN mais encore et depuis quelques heures quelques 2500 soldats US recyclés en Afghanistan mais envoyer occuper quelques 70 ans la Seconde guerre le territoire polonais. Mais Bayraktar n'est pas l'unique carré que le Sultan a pour mission de replacer dans le puzzle de la guerre anti-russe de l'OTAN. Il y a pire à savoir la Crimée et tout ce que la Turquie atlantiste est sur le point de faire pour la transformer en une seconde Idlib.

Il y a d'abord ce vaste réseau de trafic d'armes et de munitions que le Sultan serait allé en Ukraine remettre sur les rails en en éliminant à coup de drone Bayraktar et à l'aide de MIT et de relais ukrainiens un maillon, à savoir un trafiquant qui menaçait de balancer tout.

Soulignons que ce réseau de trafique constitue pour le Sultan une véritable bombe atomique si on considère qu'il s'agit d'un trafic parfaitement organisé depuis plusieurs années au cœur de l'Eurasie et qu'il va avec cet autre trafic là encore entretenu par Erdogan, celui de terroristes. Les tentacules de cette mafia circule d'ailleurs entre l'Eurasie d'une part le Moyen Orient et l’Afrique de l'autre et fait du Sultan, le pire trafiquant qu'ait jamais connu la région du Moyen Orient  et de sa compagne, une véritable menace pour la Russie. Au fait, c'est en Crimée que trafiquants d'armes et terroristes pro Erdogan se seraient donnés rendez-vous au cas où le commandement US/OTAN le décidait.

Alors que des milliers de Turcs sont descendus ce dimanche dans la rue contre la hausse subite du prix de l’électricité et ce, sur fond d'une Livre qui continue à fléchir, il serait peu probable que Erdogan puisse tenir trop longtemps face aux parrains qui lui exigent soit un "false flag" en Ukraine soit un scénario à la kazakh en Crimée. Le pressentiment d'un danger géopolitique comme d'ailleurs à gagner les milieux politiques turcs. Selon Dogu Perincek, chef du Patri patriote turc, (Vatan) la coopération turco-ukrainienne sur la fourniture de drones Bayraktar aux forces de Kiev est une erreur qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour Ankara. 

« La fourniture de drones Bayraktar par la Turquie à l'Ukraine est une grave erreur, notre Parti l'a répété à plusieurs reprises. Ces armes seront finalement utilisées non seulement contre la Russie mais aussi contre la Turquie elle-même », a averti Perincek non sans allusion à ces informations selon lesquelles les chefs terroristes daechistes ayant fui la prison de Ghouiran à Hassaké seraient pour une partie atteindre le territoire turc.    

C'est sans doute en allusion à ce vaste assemblage des éléments d'un seul puzzle, celui d'une "idlibisation" de la Crimée que le général Ivashov, ex ministre de la Défense de la Fédération de la Russie prévoit un embarquement des forces tuques en Crimée en cas de guerre Ukraine/Turquie. Pas l'armée turque évidemment mais ces mercenaires qui fin 2022 ont prouvé dans les rues d'Almaty de quel bois bils sont faits, pilotés qu'ils étaient depuis un centre de commandement planté dans la ville et comprenant des officiers US, israéliens et turc.

« Il est probable que l’armée terrestre et la marine turques s’engagent dans le conflit pour "libérer" la Crimée et Sébastopol. Mais en cas d'affrontements avec l'Ukraine, la Russie est en mesure d’agir simultanément sur plusieurs fronts. La flotte et l’armée de terre turques seront pulvérisées en quelques heures seulement. »

Mais n'y-t-il pas une solution plus facile que se battre chez soi contre les terroristes et leurs parrains? Bien sûr que si, si la Russie de Poutine sort une bonne fois pour toute de sa logique habituelle pour infliger le premier coup. Le vendredi 4 février, les Etats Unis d’Amérique ont officiellement investi Idlib en lieu et place de la Turquie à travers une ridicule mise en scène, celle de la liquidation du soi disant chef de Daech.

Mais c'est ainsi que se passent les passation de missions au sein du camp atlantiste. LA Résistance a très rapidement passé à l’acte en abattant un hélico Blak Hawk US à coup d'un drone Abadil, les mêmes que l'Iran avait fait parvenir quelques jours plutôt à la base russe, Qamichli, justement pour ce genre d'opération. Les Yankee qui croyaient avoir repris l'initiative en marquant via cette opération anti-civile sanglante le retour de leurs F-16 dans le ciel de la Syrie et ce après l'attaque du 20 octobre de la Résistance contre al-Tanf en ont eu pour leurs frais, prétendant avoir détruit l'hélico après le crash. Mais les Russes, eux, n'ont rien fait... A tort.. C'est à Idlib que pourrait être sauvé "préventivement" la Crimée. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV