La double mise en scène américaine à Hassaké et à Idlibl où les forces US ont prétendu tour à tour avoir réprimé une mutinerie daechiste dans le sang puis de décapiter Daech en en éliminant lors d'une opération spéciale le successeur d'al-Bagdadi qui à en croire Erdogan aurait été ramené là avec l'aide du PKK ne peut cacher la vérité, les Etats Unis d'Amérique tentant outre de booster la côte de popularité" en chute libre de Biden, de se refaire par tous les moyens possibles une santé dans le ciel de la Syrie car au sol, c'est presque fini de pouvoir trop longtemps se tenir, vu cette terrifiante fréquence avec laquelle les troupes US ont été attaquées début de janvier, attaques récurrentes qui pourraient reprendre à tout moment surtout après que les forces US se sont éhontément mis à se venger en assassinant femmes et enfants sur la rive est de l'Euphrate tout comme dans le nord ouest qu'est Idlib au nom de la lutte contre Daech et avec l'aide substantielle évidemment des Israéliens et des Turcs.
Mais les USA peuvent-ils maintenir le statut quo en continuant à occuper les régions pétrolifères syriennes, et en détournant la richesses, tout en poursuivant leurs tentatives d'exportations de terroristes vers l'Irak à l'effet d'y mettre au pas la Résistance irakienne en même temps que de se montrer menaçant contre la Russie et ses deux bases à Hmeimim et à Tartous? S'il est vrai que le duo Turquie/Israël continue à servir de mieux qu'il peut les intérêts US, il y a quelque chose de cassé coté américain. Dans la nuit de jeudi à c=vendredi alors que les unités spéciales américaines débarquaient à Idlib pour dit-on chasser le chef de Daech, elles y ont perdu un "Black Hawk" en pleine opération. évidemment face au triomphalisme affiché de l'équipe Biden, peu de médias s'est concentré sur cet épisode encore inimaginable il y a 3 ans quand les Yankee avaient joué le même scénario à Idlib, pour décorer Trump de l'honneur d'avoir eu la peau de Baghdadi, pur produit de la CIA américain. Mais il le fallait. Pourquoi? l'hélico US abattu jeudi dans le ciel d'Idlib aurait été le deuxième en l'espace d'un mois à l'avoir été par un drone. Voici ce qu'ont dit Avia.pro, site proche de la Défense russe :
"Dans la province syrienne d'Idlib, un hélicoptère militaire américain UH-60 "Black Hawk" s'est écrasé à la suite d'une tangente touchée visiblement par un missile anti aérien. En effet l'hélicoptère a subi des dommages critiques, et bien que l'équipage est donné pour être sorti indemne de l'incident, mais les observateurs ont du mal à croire la version américaine vu que l'appareil a été déchiquetée. Rappelons qu'on est loin de ces assauts électroniques qui ciblaient dans le temps les giravions américains et qui les poussaient à l’atterrissage urgente. Là en général on parlait des interférences russes. Mais qui a pu abattre l’appareil américains dans le ciel d'Idlib? "
Avia.pro écrit :" l'hélicoptère pourrait avoir été touché par par un véhicule aérien sans pilote. Des sources rapportent la présence de victimes, mais ni la nature des blessures ni le nombre de victimes ne sont précisés"
Le 3 janvier un hélico israélien a explosé presque de la même façon au large de Haifa, et le crash a été attribué à l'armée syrienne et às es alliés de la Résistance ayant opéré depuis le Golan occupé. Il se peut tout bonnement que le Black Hawk US ait connu le même sort. SouthFront de ce samedi affirme d'ailleurs que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a envoyé 50 drones dans la région du nord-est de la Syrie. Selon le rapport, "les drones de fabrication iranienne ont d'abord été expédiés à l'aéroport de Qamichli, qui est sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes, puis envoyés à la base du 154e régiment de l'armée syrienne située près de la ville de Tartab à l'ouest de Qamichli. Un deuxième envoi devrait arriver bientôt."
« Ces drones font partie d'un programme de formation spécial sur la façon de collecter des informations et de lancer des attaques », a déclaré SouthFront, citant The Base News, qui ajoute que l'Iran a peut-être expédié de petits drones, ou même des munitions, pour renforcer l'armée syrienne dans le nord-est de la Syrie".
استهداف بيك اب لتنظيم الدولة داعش في بادية الرقة من قبل قوات حسام القاطرجي pic.twitter.com/XxCP6eVHhr
— همام عيسى (@humam_isa) February 4, 2022
Est-ce le début d'une vaste riposte? Cela en a l'air dans la mesure où la Résistance n'est pas connue pour être présent à Qamichli où la Russie détient surtout une base te où elle appuie l'armée syrienne. Décidemment les évolutions semblent aller droit vers un clash USA/Résistance dans le ciel qui tend à établir l'équation drone contre avion-hélicoptère et qui complète le clash déjà existant au sol où drones et missiles s'abattent sur les bases de campement grandes ou petites.
Il y a peu la presse israélienne s'inquiétait de atterrissage désormais régulier des convois militaires iraniens à l'aéroport de Hmleimim, convois qui pourraient avoir contenu des drones tueurs des hélicos US. Ce changement majeur s'ajoute aux patrouilles conjointes aériennes syro russe dans le ciel du Golan occupé ou au déploiement des troupes russes à Lattaquié où accosent les navires de ravitaillement iraniens.
Bref, le front Résistance-Russie se renforce avec de nets changement de configuration dans le ciel, en mer et au sol. Un retour des F-16 et des hélico US dans le ciel syrien s’avérera donc fort coûteux. Vendredi peu après le crash d'un hélico US, le ministère russe de la Défense a annoncé que six grands navires logistiques russes étaient entrés dans le port de Tartous en Syrie après avoir terminé des exercices militaires en Europe. six grands navires logistiques, appartenant aux flottes du Nord et de la Baltique, avaient accosté dans le port de Tartous, à l’ouest de la Syrie. Il s'agit de Piotr Murgunov, Georgii Pobedonosets, Olenegorski Gorniak, Korolev, Minsk et Kaliningrad qui ont parcouru 6 000 milles nautiques, pour faire le plein de carburant, d'eau et de nourriture. La flotte est censée participer à des exercices navals dirigés par le chef de la marine Nikolai Evmenov. Quelques 10 000 forces russes se trouvent actuellement à Tartous pour participer à cette manœuvre et les six navires sont censé soutenir 140 bâtiments de guerre russe déjà sur place. Quelques 14 d'entre eux viennent d'y arriver en provenance de la mer d'Oman et de l’océan Indien où ils se sont exercés aux côtés de la flotte iranienne et chinoise.
