Selon le site Web américain Bloomberg, le président américain Joe Biden a déclaré que les sanctions prévues contre la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine auraient "un impact dévastateur" sur son économie. Mais comme le Kremlin a passé les huit dernières années à se préparer aux coups des sanctions, les économistes estiment que la douleur ne sera pas aussi intense que certains le craignent. et qu'au contraire, il se retournera contre l'Amérique, elle-même. L'exemple iranien a d'ailleurs servi de référence, la Russie ayant préparé toute un arsenal anti sanction. Mais lequel? Les mesures envisagées, qui incluent des limites à la capacité des grandes banques à utiliser des dollars et des euros, ainsi que des restrictions sur la dette publique et l'accès à la technologie américaine, seraient les plus sévères depuis la première vague de restrictions imposées à la Russie en 2014 à la suite de l'annexion de la Crimée, selon des responsables américains et européens.
À l'époque, la Russie sombrait dans une crise financière. Le rouble a perdu la moitié de sa valeur alors que la banque centrale a vu ses réserves plonger de 130 milliards de dollars et que l'économie est entrée en récession. Cette fois-ci, selon les économistes, les mesures en cours de discussion par les États-Unis et leurs alliés toucheraient la monnaie, alimenteraient l'inflation et feraient fuir les investisseurs, mais pourraient ne pas suffire à déclencher le même genre de troubles.
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Les responsables russes disent qu'ils n'ont aucun plan d'invasion, contre l'Ukraine. Alors que le président Vladimir Poutine a exprimé cette semaine l'espoir d'une solution diplomatique, les investisseurs ont commencé à revenir prudemment sur les actifs russes. Le Kremlin se dit préoccupé par le risque de sanctions et a pris des mesures pour limiter leur impact éventuel. Poutine a promis à plusieurs reprises que la menace de nouvelles restrictions ne changerait pas sa politique étrangère. Poutine a souligné à plusieurs reprises que la menace de nouvelles restrictions ne changerait pas sa politique étrangère.
La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré le lundi 31 janvier que le gouvernement serait prêt à imposer des sanctions "de grande envergure" contre la Russie pour mettre fin à son agression contre l'Ukraine d'ici le 10 février.
Le gouvernement britannique a affirmé ces dernières semaines que Moscou prévoyait une attaque contre l'Ukraine et cherchait même à porter au pouvoir une personnalité pro-russe en Ukraine. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré récemment que son gouvernement durcirait les sanctions contre la Russie au cours des prochains jours.
Bien que la Russie ait déclaré à plusieurs reprises qu'elle n'avait pas l'intention d'envahir l'Ukraine, les États-Unis et les pays européens ont intensifié leurs présences militaires pour ce qu'ils appellent une éventuelle intervention militaire de Moscou. Bien que la Russie ait déclaré à plusieurs reprises qu'elle n'avait pas l'intention d'envahir l'Ukraine, les États-Unis et les pays européens ont intensifié leurs préparatifs militaires pour ce qu'ils appellent une éventuelle intervention militaire de Moscou. Certains de ces pays ont envoyé des troupes et du matériel militaire en Ukraine sous le même prétexte. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que Washington et les médias américains avaient exagéré les craintes d'une invasion russe.
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« A notre grande consternation, les médias américains ont récemment publié une très grande quantité d'informations non vérifiées, déformées et délibérément trompeuses sur ce qui se passe en Ukraine et dans les environs », a déclaré Peskov le lundi, 31 janvier.