Des sirènes d'alarme rapides genre celle qui ne s'activent a Ashdod une fois les roquettes palestiniennes abattus sur leurs cibles à Ashdod ou Ashkelon, voici ce que les Israéliens ont promis aux Zayed après la triple "Hurricane" balistique yéménite qui a secoué du 17 au 31 janvier les Émirats. Et ce non pas pour la " sécurité" des Émirats mais pour celle d'Israël. Est-ce une alliance celle-ci ?
Les médias israéliens ont rapporté, lundi 31 janvier, la décision de Tel-Aviv de déployer des systèmes de défense aérienne aux Émirats arabes unis, afin de contrer toute attaque lancée par Ansarallah contre Abou Dhabi.
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Selon les mêmes sources, "le déploiement de ces systèmes dans les Emirats permettra d'envoyer une alerte précoce à Israël".
Les médias israéliens ont ensuite reconnu la crainte de Tel-Aviv d'être la prochaine cible des missiles et des drones d'Ansarallah.
Israël craint que les frappes aériennes visant les Émirats avec des missiles balistiques et des drones ne soient une sorte de préparation à une attaque sur les territoires occupés.
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Lundi matin, Abu Dhabi a été la cible d'une attaque de la Résistance. Dans la foulée, le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a déclaré que les Émirats arabes unis avaient été touchés de plein fouet lors de la troisième phase de l'opération Ouragan-3. "Les missiles balistiques Zolfaqar ont touché des cibles importantes à Abu Dhabi et les drones Sammad-3 ont également touché des cibles sensibles à Dubaï", a-t-il ajouté.
D'autre part, Alon Ben David, analyste militaire israélien, réaffirme que les systèmes de défense aérienne d'alerte précoce que Tel-Aviv prévoit de remettre aux EAU, consistent en des antennes radar et un logiciel de guidage. Selon l'analyste, "Israël a l'intention de créer un réseau de défense régional dont il pourrait bénéficier à l'avenir".
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"Grâce à ce réseau, Tel Aviv sera en mesure d'être rapidement informé d'éventuelles attaques iraniennes contre Israël [territoires occupés, ndlr]", a déclaré Alon Ben David.
Récemment, les médias israéliens ont rapporté que le régime refusait de mettre ses systèmes antimissiles à la disposition des Émirats, de peur que la technologie de ces systèmes ne soit déchiffrée par l'Iran.
Dans la foulée, Gadi Eizenkot, ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, a récemment déclaré dans une interview accordée à Maariv : "Il y a quelques années, un drone américain hypersophistiqué s'est écrasé en plein vol au-dessus de l'Iran. Un an plus tard, les Iraniens ont fabriqué le même modèle ! Ils disposent de capacités remarquables."
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Amos Yadlin, ancien chef de la direction des renseignements militaires israéliens, s'est dit très préoccupé par le fait que la distance entre Sanaa et le port d'Eilat est équivalente à celle entre Sanaa et Abu Dhabi, appelant Tel Aviv à courir au secours des Émirats au lieu de se contenter de publier des communiqués.
