Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a appelé les pays arabes participant aux Accords d’Abraham à reconsidérer leurs démarches accélérées de rapprochement avec le régime occupant israélien.
Dans un communiqué, le FDLP a souligné « la nécessité de ne pas suivre ces démarches de normalisation avec le régime occupant sioniste pour former une alliance politique, militaire, économique, culturelle, sécuritaire et financière , sous parrainage des États-Unis et de leur ambassadeur en Israël ».
Selon le journal Al-Quds, le FDLP a appelé les pays arabes participants aux Accords d’Abraham à « écouter l’appel du peuple palestinien dans les territoires occupés, dans la diaspora et dans le Néguev », à « les soutenir dans la résistance face à l’occupation ».
« Les processus de normalisation se poursuivent à l’ombre de l’escalade de la judaïsation et d’une colonisation rampante, des arrestations massives et de la démolition de maisons palestiniennes, et d’autres violations commises contre les lieux sacrés islamiques et chrétiens à Qods, y compris la mosquée Al-Aqsa, à quoi s’ajoute la violation des droits des prisonniers palestiniens et la poursuite du blocus imposé à Gaza, ainsi que la confiscation des droits des familles des martyrs et des fonds de compensation, sans oublier la destruction continue des terrains agricoles des Palestiniens en Cisjordanie ».
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D’après le mouvement de Résistance palestinien, l’expérience de normalisation avec le régime occupant, sous prétexte d’apporter stabilité, calme, sécurité et paix dans la région, ne laisse aucun doute que tout cela n’est qu’un mythe.
Cette mise en garde qui pourrait signifier le ralliement de Gaza à la bataille d’Ansarallah contre l’axe Israël-Émirats intervient quelques heures après une 3ème attaque d’Ansarallah contre les Émirats dans le cadre de l’opération Hurricane du Yémen-3, bataille axée sur la destruction des sites et des chantiers navals. En ce même sens, Gold Bond Group, la société de logistique qui exploite le chantier naval israélien, a annoncé avoir été cette nuit victime d’une cyberattaque, écrit le site Web Arab-48.
Le groupe a annoncé lundi 31 janvier dans une déclaration aux investisseurs qu’il y avait eu des perturbations dans les ordinateurs de l’entreprise, avant de conclure qu’une partie à l’identité inconnue aurait essayé d’infiltrer le système informatique de l’entreprise, afin d’en perturber et/ou d’en extraire des informations.
« La plupart des systèmes informatiques de l’entreprise sont toujours en panne et le site Web Gold Bond reste également en panne et indisponible », ajoute le communiqué.
Gold Bond a ajouté qu’elle s’efforçait de réduire l’ampleur des dommages causés par cette attaque cybernétique ayant directement visé ses ordinateurs. « Il n’est pas encore possible d’estimer l’ampleur des dommages causés ou pouvant résulter de cet événement (…) ; on s’attend à ce qu’il y ait des perturbations dans le travail logistique dans le port d’Ashdod », précise le communiqué publié par Gold Bond.
L’information tombe trois jours après que le groupe de hackers Bâton de Moïse eut piraté un grand nombre de caméras de surveillance en Palestine occupée pas loin des locaux de la fameuse compagnie militaire Rafael.