En Irak, le commandant des opérations des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans la province d’al-Anbar, Qassem Mousleh, a confirmé que tant qu’il y aura une force populaire en Irak, l’épisode de Daech ne se répétera plus.
Mardi 25 janvier, Qassem Mousleh a déclaré, dans une interview accordée à la chaîne Al-Ahed, qu’« il n’est pas facile pour les fugitifs de la prison syrienne de Hassaké de s’infiltrer en Irak, et nous avons pris des mesures de sécurité adéquates pour empêcher l’entrée de terroristes sur notre territoire », notant qu’« il existe une coordination sécuritaire entre les forces irakiennes et la partie syrienne ».
Le commandant des opérations des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans la province d’al-Anbar a ajouté que « tout le monde est vigilant et prêt, y compris les forces tribales et les forces de sécurité, pour empêcher l’épisode amer de 2014, et tant qu’il y aura une mobilisation populaire en Irak, l’épisode de Daech ne se répétera pas », soulignant qu’« il existe une grande coopération en matière de sécurité entre les Forces de mobilisation populaire et la population de la province d’al-Anbar ».
Mousleh a poursuivi : « La mobilisation populaire est aujourd’hui une force puissante qui est capable d’accomplir pleinement ses missions, et nous avons un système de renseignement performant. »
Il a indiqué que « les forces de la coalition internationale dirigées par les États-Unis ont ciblé nos forces de sécurité plus d’une fois, et les drones volent tout le temps au-dessus de nos positions à al-Qaëm ».
« La région occidentale ne sera pas contrôlée tant qu’il y aura une interdiction de nos vols de drones », a déclaré Qassem Mousleh, soulignant que « les conseillers militaires et les agents de renseignement américains sont plus dangereux que les unités de combat de l’armée américaine ».
Mais l’armée de l’air irakienne a-t-elle une véritable capacité de lancer de très larges opérations aériennes maintenant que les conseillers militaires US sur place sont sur le point de réorganiser les cellules de Daech, selon des sources à Sinjar et à Baiji ?
Selon l’agence de presse officielle irakienne (INA), dans une émission diffusée par la chaîne Al-Iraqiya, lundi 24 janvier, le ministre irakien de la Défense, Juma Inad Saadoun, a été interrogé sur le nombre d’avions dont dispose actuellement le ministère irakien de la Défense.
Juma Inad Saadoun a déclaré : « Nous avons 32 avions F-16 qui sont en service et effectuent des missions régulièrement, et nous avons un grand nombre d’avions russes inactifs au sein de l’armée de l’air. Nos avions qui sont en service peuvent frapper n’importe quelle cible ».
Il a ajouté : « Les avions dont nous disposons sont efficaces », soulignant que « la défense aérienne est également dans un bon état, mais nous avons besoin d’armes nécessaires pour combattre les drones ».
Le ministre irakien de la Défense a poursuivi : « Nous recevrons bientôt quatre radars avancés et nous nous sommes engagés à en acheter quatorze autres », notant que « le retard dans l’approbation du budget a reporté la mise en œuvre de certains contrats de l’armée ».
Juma Inad Saadoun a ajouté : « Nos avions américains profitent d’une maintenance régulière et que depuis 10, les maintenances ont eu lieu dans la base de Balad ».
« Nous avons 24 avions de combat coréens qui manquent de soutien logistique depuis sept ans, et nous avons convenu avec le fabricant pour les maintenances », a déclaré le ministre irakien de la Défense.
« Nous avons des contrats de réparation d’hélicoptères et de drones », soulignant que pour « combattre Daech il faut plus de vigilance des forces de sécurité et de drones que de chars », a déclaré le ministre irakien de la Défense.
Il a noté que « 5 % des éléments de Daech restent encore en Irak et forment de petites cellules », notant que « la publication de fausses informations sur les réseaux sociaux est un problème qui affecte la sécurité du pays ».
Il a souligné que « les capacités militaires de Daech, que le groupe terroriste avait obtenues en 2014, ont été détruites », notant que « la ligne frontalière avec la Syrie, d’al-Qaëm à Rabia, est étroitement entretenue, et que les tours d’observation à la frontière ont été construites par les forces irakiennes ».