Une féroce guerre de renseignement se déroule aux portes au Yémen , guerre dont la première bataille vient d'être royalement remportée par Ansarallah : ce fut en juillet que le contingent britannique de l'axe US/GB a prétexté une attaque en pleine mer d'Oman au drones yéménite Shahed-136 contre le navire-espion Mercer Street pour lancer à l'assaut de l'aéroport stratégique d'Al-Mahra sur les frontières avec Oman une celle de forces spéciales composées de 44 membres. Arrivés sur les lieux les Rosbif ont aussi occupé l’aéroport de la province, déjà sous l'occupation saoudienne et ce, en dépit de l’opposition des tribus qui menacent de prendre leurs armes. A l'époque, le contingent britannique a prétendu s'y être débarqué pour " arrêter les membres d'Ansarallah impliqués dans l'attaque contre "Mercer Street".
Fort d'une incroyables mannes de renseignement, l'axe anglo-américano-émirato-saoudien croyait pouvoir non seulement prévoir les "mouvements d'Ansarallah à Maarib, mais encore parvenir à l'aide de ses renseignement à faire enliser Ansarallah sur des fronts parallèles, à al Jawf ou encore à Chabwa, car la reprise de Maarib donnerait inévitablement lieu à une extension des opérations plus au sud où il a y la pétrolifère Chabwa mais encore Hadramout et évidemment Mahra, ces deux provinces aussi étant pétrolifères.
Selon lui, l’interception du navire émirati a été une « opération préventive », fondée sur les données précises à propos de sa mission et des cargaisons qu’il transportait.C'est donc la preuve que les British et leurs opérations d'espionnages anti câble sous marines n'ont pas été d'un grand apport : « Cette opération fut unique dans son genre vu qu’elle a été accomplie sans confrontation militaire directe ni perte en vie humaine. Voici un mystère qui a stupéfié la coalition d’agression si bien que son désarroi se laisse voir à travers les déclarations et les interviews de ses dirigeants qui tentent d’inverser la réalité, à tout prix, même en dupant l’opinion publique.
En effet la grande importance militaire et stratégique de cette opération émane des points suivants : d'abord cette opération prouve que la Force navale du Yémen a une surveillance impeccable sur l'ensemble du trafic maritime en mer Rouge ainsi que sur les activités des Forces navales adverses dans les eaux territoriales du pays ainsi que dans les eaux internationales, ce qui est largement alarmant quand on sait qu'Israël opère depuis 7 ans et sous couvert saoudo émirati sur les îles occupés du sud du Yémen.
Or toute frappe contre la côte ouest yéménite renvoie à ramener la guerre en mer Rouge, là où la Résistance a déjà prouvé ses capacités militaires et où elle vient de prouver ses capacités en renseignement. Aussi La récente opération est porteuse d’un grand message aux Yankee dont les F-18 décollent en ce moment m^me de leurs bases en Arabie pour venir bombarder Sadaa et Sanaa : toute action militaire contre les ports yéménites aboutira à ce que les navires de la Marine israélienne ainsi que les bases où le régime fournit des formations militaires aux mercenaires soient réduits au néant voire que l'US Navy soit directement pris à parie.
L'un des chapitres les plus passionnant de la guerre au Yémen, guerre gagnée par une poignée de va-nu-pied face dit miliciens houthis" face à une coalition de 17 armées les plus puissantes du monde occidental, irait alors être tourné avec en filigrane l'une des opérations navales les plus mystérieuses et les plus réussies de l’histoire laquelle enterre le prestige de MI6, de la CIA et du Mossad. Et dire que sept ans de guerre en mer Rouge visait surtout à une emprise occidentale sur Bab el-Mandeb en termes de renseignement. Ce matin, les chasseurs israéliens et américains de Son Majesté Ben Salmane s'acharnaient sur le réseau de télécommunication de Sanaa, comme pour noyer leur chagrin d'avoir été magistralement doublés!