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USA et leurs sous-fifres perdent la bataille des câbles sous marines en mer Rouge...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rawabi, la base de renseignement flottante tombe entre les mains d'Ansarallah (capture d'écran)

Une féroce guerre de renseignement se déroule aux portes au Yémen , guerre dont la première bataille vient d'être royalement remportée par Ansarallah : ce fut en juillet que le contingent britannique de l'axe US/GB a prétexté une attaque en pleine mer d'Oman au drones yéménite Shahed-136 contre le navire-espion Mercer Street pour lancer à l'assaut de l'aéroport stratégique d'Al-Mahra sur les frontières avec Oman une celle de forces spéciales composées de 44 membres. Arrivés sur les lieux les Rosbif ont aussi occupé l’aéroport de la province, déjà sous l'occupation saoudienne et ce, en dépit de l’opposition des tribus qui menacent de prendre leurs armes. A l'époque, le contingent britannique a prétendu s'y être débarqué pour " arrêter les membres d'Ansarallah impliqués dans l'attaque contre "Mercer Street".

Or aucun analyste n'a cru à cette sornette dans la mesure où la Royal Army, partout présente sur les fronts de combats anti Yémen, n'a gagné depuis sept ans aucune bataille contre  la Résistance si ce n'est celle de liquider les civils à coup d'Eurofighter.  En réalité, les espions british venaient à débarquer à Mahra dans le stricte objectif de fonder une Task Force chargé d'espionner les réseaux de télécommunication yéménite et aller même plus loin en se fourrant le nez dans le système de câbles sous-marines du Yémen qui ont le sait, vu les millions de data qu'ils contiennent pèsent de tout son poids sur le déroulement de combats sur différents fronts.

Fort d'une incroyables mannes de renseignement, l'axe anglo-américano-émirato-saoudien croyait pouvoir non seulement prévoir les "mouvements d'Ansarallah à Maarib, mais encore parvenir à l'aide de ses renseignement à faire enliser Ansarallah sur des fronts parallèles, à al Jawf ou encore à Chabwa, car la reprise de Maarib donnerait inévitablement lieu à une extension des opérations plus au sud où il a y la pétrolifère Chabwa mais encore Hadramout et évidemment Mahra, ces deux provinces aussi étant pétrolifères.

Et ce fut dans ce contexte où les féroces bombardement des F-16 israéliens et les F-18 américains contre Sadaa et Sanaa prenaient de l'ampleur que le méga coup de Rawabi est tombé comme un couperet sur le nerf de la guerre de renseignement US/GM/Israël  face à la Résistance. Car la saisie de ce navire que les Saoudiens disaient ne contenir que des médicaments et que les images ont prouvé qu'il n'est à vrai dire qu'une base de renseignement flottante a été un terrible choc.Pourquoi? Le général Rached Aziz , le porte parole adjoint des forces armées yéménites s'en expliquent 

Selon lui, l’interception du navire émirati a été une « opération préventive », fondée sur les données précises à propos de sa mission et des cargaisons qu’il transportait.C'est donc la preuve que les British et leurs opérations d'espionnages anti câble sous marines n'ont pas été d'un grand apport : « Cette opération fut unique dans son genre vu qu’elle a été accomplie sans confrontation militaire directe ni perte en vie humaine. Voici un mystère qui a stupéfié la coalition d’agression si bien que son désarroi se laisse voir à travers les déclarations et les interviews de ses dirigeants qui tentent d’inverser la réalité, à tout prix, même en dupant l’opinion publique. 

De fausses informations que la coalition d’agression fournit mettent en évidence le niveau de choc qu’elle a subi, mais les Yéménites ne sont pas restés les bras croisés face à cette campagne d’intox et ont publié, via Harbi Press, des enregistrements vidéos et des photos de l’opération de l’arraisonnement, ce qui a largement contribué à l’effondrement du moral des forces de la coalition d’agression et a discrédité ses organes médiatiques. »

En effet  la grande importance militaire et stratégique de cette opération émane des points suivants : d'abord cette opération prouve que la Force navale du Yémen a une surveillance impeccable sur l'ensemble du trafic maritime en mer Rouge ainsi que sur les activités des Forces navales adverses dans les eaux territoriales du pays ainsi que dans les eaux internationales, ce qui est largement alarmant quand on sait qu'Israël opère depuis 7 ans et sous couvert saoudo émirati sur les îles occupés du sud du Yémen.

Cela veut dire très clairement qu'en termes de renseignement Ansarallah à une nette longueur d'avance et qu'en cas de nécessité il saurait identifier et distinguer les navires de renseignement les plus sophistiqués de l’ennemi des navires-cargos, même ceux des navires à l'identité usurpé et Rawabi en est un un peu comme "Mercer Street". Car a mesure que le temps passe, l'angoisse du camp d'en face s'élargit : Riyad qui a tenté d'abord d'obtenir la mise en liberté du navire Rawabi en frappant à la porte des médiateurs, s'est mis, face au refus de Yéménites, à menacer de bombarder les ports de Hudaydeh et de Saleef.

Or toute frappe contre la côte ouest yéménite renvoie à ramener la guerre en mer Rouge, là où la Résistance a déjà prouvé ses capacités militaires et où elle vient de prouver ses capacités en renseignement.  Aussi La récente opération est porteuse d’un grand message aux Yankee  dont les F-18 décollent en ce moment m^me  de leurs bases en Arabie pour venir bombarder Sadaa et Sanaa : toute action militaire contre les ports yéménites aboutira à ce que les navires de la Marine israélienne ainsi que les bases où le régime fournit des formations militaires aux mercenaires soient réduits au néant voire que l'US Navy soit directement pris à parie.

Car ni Ansarallah ni l'armée yéménite ne permettront pas que le rapport de force change en leur défaveur via la mer. Pour l'heure ni les Etats Unis ni leurs sous fifres n'ont osé viser Hudaydah ou encore le port de Saleef contrôlé par les forces de Sanaa. Mais Rawabi les hante, un bâtiment qui semble avoir dans ses salles d'ordi des milliers de fichiers avec la dessus des renseignements détournés des câbles sous marins en mer Rouge. Disons il semblerait que l'opération de la prise de Rawabi aurait été planifiée au lendemain même  de l'arrivée des Rosbifs à Mahra en ce sens que Ansarallah a décidé laisser les Britanniques faire puis à saisir, sans tirer une seule balle Rawabi, ce trésor de renseignement inouïe qui ouvre les archives des opérations  US/GB/Israël  en mer Rouge.

L'un des chapitres les plus passionnant de la guerre au Yémen, guerre gagnée par une poignée de va-nu-pied face dit miliciens houthis"  face à une coalition de 17 armées les plus puissantes du monde occidental, irait alors être tourné avec en filigrane l'une des opérations navales les plus mystérieuses et les plus réussies de l’histoire laquelle enterre le prestige de MI6, de la CIA et du Mossad. Et dire que sept ans de guerre en mer Rouge visait surtout à une emprise occidentale sur Bab el-Mandeb en termes de renseignement.  Ce matin, les chasseurs israéliens et américains de Son Majesté Ben Salmane s'acharnaient sur le réseau de télécommunication de Sanaa, comme pour noyer leur chagrin d'avoir été magistralement doublés! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV