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Pourquoi l'entité sioniste est "mathématiquement"condamnée?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La région de la Galilée présentée suivant le plan d'attaque du Hezbollah (illustration)

Pourquoi Israël est-il non-viable? Cette question qui ne se pose plus désormais au seul lecteur pro Résistance et qui hante les nuits interminables de plus d'un sioniste en cette fin d'année 2021, année de "Epée de Qods", c'est The Institute for Policy and Strategy qui s’y est penché lors d’une conférence sur les dangers auxquels est confronté Israël. Au fait, ce qui ressort du texte n'est ni idéologique, ni propagandiste mais bien mathématique. Suivant les calculs de mathématiciens, l'entité sioniste ne peut survivre car en "manque total de stratégies globales pour relever les défis avec lesquels elle est aux prises".

Le point commun dans les déclarations et les positions de tous les participants à cette conférence a été qu'Israël fait face à de nombreuses menaces aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur, et pour y faire face, il a besoin d'une "stratégie organisée" afin de trouver des solutions qui "répondent aux besoins stratégiques à long terme de ce régime" : "les politiques actuelles d'Israël vis-à-vis de nombreuses questions sont erronées et augmentent le véritable défi qui en découle, dont les plus importants sont le programme nucléaire iranien et la question palestinienne. Face d'aussi énormes dossiers pour la taille et les capacités d'Israël, il y a l'absence criante d'une stratégie de base dans la prise de décision du Service de sécurité intérieure israélien (Shabak)."

"Le point culminant est que le défi du programme nucléaire iranien n'est pas chose nouvelle et qu’il a été un défi majeur pour lsrael depuis plus d'une décennie, toutefois Israël n'a pas pu élaborer un plan global et organisé pour relever ce défi. Cette incapacité à élaborer une stratégie en dix ans en dit long sur d'autres failles de plans stratégiques dont souffre Israël. Au fait c'est une absence totale de vision à long terme pour une entité qui n'a jamais su s'adapter à son environnement et qui n'a jamais cessé d'y être traité comme une greffe incompatible. Mêmes les années de Trump marquées par de vrais-faux traitements de choque, genre Accord d'Abraham n'ont pu obvier à ce manque, puisque les Israéliens le savent mieux que personne, il n'existe aucune perspective d'avenir pour eux qui vivent toujours, colons qu'ils sont dans l'instantanée et en attende que les vrais propriétaires leur reprennent ce qui ne leur appartient pas. C'est de là que vient cette incapacité à prendre des mesures qu'il faut que ce soit en matière de sécurité, de politique étrangère, de politique intérieure, d'économie, de défense, etc. C'est propre aux entités factices qui n'ont pas de souveraineté et qui sont aux ordres de leurs concepteurs. 

En effet, le processus de prise de décision en matière de "sécurité" par les instances concernées israéliennes est trop complexe, et les différentes parties sont souvent incapables de parvenir à un accord global. C'est propre à une entité atomisée, où les morceaux sont collés de force. Ce processus de prise de décision et ce sont les conférenciers qui l'avouent, comprend trois étapes principales : - la décision de définir la politique de sécurité intérieure - l'étape d'approbation formelle de cette politique - la phase de mise en œuvre de la politique et les réactions à celle-ci. Tout porte à croire que les sionistes sont souvent incapables de trouver un accord global, ce qui crée une situation de confusion et d'incapacité dans la planification stratégique, quel que soit son niveau. 

Les débats à la conférence y sont allés en illustrant cette méga défaillance. Pour reprendre les termes bibliques, Israël est frappé de sept plaies ou d'insuffisances qui touchent des mécanismes de prise de décision au sein du Service de sécurité intérieure mais aussi dans d'autres secteurs :

- L’Incapacité à prendre des décisions : ces dernières années, les décideurs israéliens ont adopté une approche qui se traduit par « attendre et voir comment la situation va améliorer » ; soit perdre l'initiative.

- L’incapacité à gérer la crise : comme Israël est un régime factice et illégal, il a toujours été exposé à de nombreux dangers d'ordre sécuritaire, en particulier son front intérieur, et donc la gestion de crise et les compétences d'improvisation sont un principe important chez les instances de sécurité du régime sioniste. Mais malgré de nombreux efforts, Tel-Aviv n'est toujours pas en mesure d'évaluer correctement les conditions futures et de gérer la crise en général dans des situations sensibles. Ces dernières années, la capacité d'Israël à improviser a diminué parce que les questions sont devenues trop complexes et nécessitent une planification longue et systématique. De plus, le prix que les sionistes paient pour leurs mauvaises évaluations est devenu très élevé et insurmontable.

- L’incapacité à parvenir à un accord collectif : comme mentionné, les instances concernées du régime sioniste ont toujours été incapables de parvenir à un accord et d’exécuter une décision collective. Par crainte de perdre leur liberté d'action, les responsables du régime préfèrent s'abstenir d'entreprendre des actions collectives dans les instances de sécurité intérieure, et en fait, ils préfèrent l’unilatéralisme.

- L’absence d’un organe de soutien spécial avant toute prise de décision : les restrictions imposées au cabinet et au comité des ministres pour les affaires sécuritaires s’intensifient par l’absence d’une institution efficace dans ce domaine. Car les propositions de politique intérieure et étrangère sont généralement discutées par un ministère, puis le cabinet peut accepter ou rejeter ces politiques, sans qu'aucun autre organe central n'intervienne. Tout montre également que les différents cabinets du régime sioniste n'ont pas la capacité d'évaluer correctement les informations et de déterminer les politiques adéquates.

- L’absence d’instance efficace chargée de prise de politique : l'absence d'un organe décisionnel efficace a poussé les Premiers ministres de ce régime à adopter des politiques en consultation avec leurs loyaux conseillers.

- Processus de prise de décision personnelle : comme nous l’avons dit plus haut, les sionistes ne sont pas en mesure de parvenir à un accord collectif dans les situations sensibles, et la prise de décision personnelle des responsables du régime a toujours prévalu sur l’accord collectif.

- Manque de coordination suffisante : le manque de coordination dans la rédaction et la mise en œuvre des politiques et la poursuite du travail entre les différents ministères a toujours été un défi majeur pour les sionistes, un défi qui est devenu plus complexe ces dernières années. D’autant plus que dans la conjoncture actuelle où le régime sioniste est exposé à de nombreuses menaces internes et externes, l’absence de coordination entre les différentes instances israéliennes est considérée comme un problème majeur pour l’entité sioniste.

Or la défaillance la plus fatale dans les prises de décision "sécuritaire" ou militaire s'illustre à travers ce que vit l'entité en Cisjordanie, en Palestine historique où les sionistes s’efforcent de trouver des solutions immédiates aux problèmes d’urgence. Cela montre que les sionistes ont toujours des perspectives à court terme et sont incapables de projeter à relever les défis à long terme, et que l’instance de sécurité du régime n’a pas de plan stratégique à long terme. Les milieux sécuritaires et politiques du régime sioniste avouent que le régime entrera en 2022 alors qu'il n'a pas de plan stratégique pour contrer le programme nucléaire iranien, à tel point qu’il a été contraint d’avoir recours à des menaces vaines et futiles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV