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Face aux missiles, les F-35 Adir, bons pour les musées

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-35 Adir. (Photo d'archives)

La rhétorique de menace israélienne contre l’Iran a partiellement changé, a écrit Mahdi Mohammadi, analyste des questions politiques, sur son compte Twitter. « La nouvelle rhétorique est fondée sur le rejet d’une grande guerre, la création d’une infrastructure de menace régionale avec la participation des Arabes et certains voisins de l’Iran, la multiplication des opérations d’espionnage et la coopération avec les États-Unis en tant que partenaire opérationnel », selon Mahdi Mohammadi.

Et d’ajouter : « La nouvelle rhétorique de menace israélienne ne provient pas de la confiance en soi de Tel-Aviv, mais plutôt de ses tentatives destinées à restituer la dissuasion qu’il a perdue. »

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Mahdi Mohammadi a souligné que les récentes opérations d’espionnage d’Israël visant l’Iran faisaient partie d’un régime de propagande plutôt que d’une série d’opérations stratégiques.

« Les opérations d’espionnage israéliennes furent des échecs stratégiques et non pas des succès tactiques », a-t-il ajouté.

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L’expert iranien a indiqué que les opérations visant le programme nucléaire iranien l’avaient au contraire consolidé.

« Une structure qui fait l’objet d’une attaque, sera plus sûre et plus difficile à accéder. En effet, les tentatives d’Israël qui lui ont coûté cher ont eu un résultat inverse ».

Mahdi Mohammadi a ensuite fait allusion aux troubles générales, y compris dans les territoires occupés en 1948, à la guerre qui a fait tomber le gouvernement de Netanyahu et aux importants dégâts infligés aux installations balistiques et nucléaires vitales d’Israël.

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« Concernant l’accord nucléaire, Israël est pour la restitution de l’accord à moins qu’elle n’aboutisse pas à l’allègement des sanctions, à une ouverture économique pour l’Iran, qu’elle se transforme en un moyen de pression sur le programme balistique de l’Iran et qu’elle n’empêche pas une action militaire contre l’Iran ; les conditions auxquelles les États-Unis ne s’opposent pas. »

Selon l’expert iranien, « en pleines négociations, les États-Unis souhaitent qu’Israël multiplie ses menaces contre l’Iran pour qu’ils puissent faire croire qu’un mauvais accord serait la seule option ».

« De son côté, Israël est enclin à un durcissement de menace anti-iranienne afin que les Américains aient la main haute lors des négociations avec l’Iran. »

Mahdi Mohammadi a précisé qu’Israël agissait toujours de concert avec les États-Unis. « Les États-Unis ne pourront pas se débrouiller des conséquences des actes du régime israélien et Israël, pour sa part, ne fera de sorte que le jeu des Américains soit troublé », a-t-il ajouté.

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L’analyste iranien a souligné que l’accord serait la première victime d’une nouvelle époque de tension.

« Ce que les nouvelles tensions veulent dire est que la signature d’un accord est une prélude pour une nouvelle phase de pression. Dans ce cas-là, la conclusion d’un nouvel accord n’apportera rien à l’Iran et tout calcul erroné sera très dangereux », souligne Mahdi Mohammadi.

Un ancien général israélien a écrit, dans un article, qu’Israël ferait face à un terrible scénario en cas du déclenchement d’une guerre contre l’Iran et le front de la Résistance. Yitzhak Brick a précisé que dans ce cas-là, 3 000 missiles seraient tirés, par jour, en direction de la Palestine occupée.  

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« Dans une prochaine guerre contre Israël, celui-ci sera attaqué depuis plusieurs fronts, dont l’Irak, la Syrie et le Yémen, d’autant plus que le Hamas tirera ses missiles, ses roquettes et ses drones depuis le sud de la bande de Gaza et cela se poursuivra jusqu’à ce que le front intérieur soit totalement paralysé », a écrit Yitzhak Brick.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV