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A toute agression notre réponse sera mortelle et immédiate

Missile Zelzal (illustration)

L’Iran met en garde contre tout aventurisme à son encontre. Dans toute future guerre possible avec l’Iran, un effrayant sort sera réservé à Israël, reconnaissent les Israéliens. Le commandant de la base Khatam-ol Anbiya a mis en garde contre tout aventurisme ou menace contre les sites militaires et nucléaires iraniens. Le général de division Gholam-Ali Rashid, le commandant de la base Khatam-ol Anbiya a fait savoir : « Les menaces contre les bases nucléaires et militaires de la République islamique par le régime sioniste ne sont pas possible sans le feu vert et le soutien des États-Unis. Si jamais de telles menaces se concrétisent, les Forces armées de la République islamique attaqueront immédiatement tous les centres, bases, routes et espaces de communication, en tant que point de départ de ces agressions ; et cela conformément aux plans opérationnels déjà entraînés. »

Ce n’est pas certes une menace quelconque, Israël le sait très bien et l’a avoué plus d’une fois. Parmi d’autres, le général israélien Itzhak Brick a avoué que « dans toute future guerre, un effrayant scénario attend Israël si bien qu’il sera la cible, à chaque jour, d’en moyenne 3 000 missiles ».

« Dans la prochaine guerre, Israël devra s'engager sur plusieurs fronts, dont la Syrie, l'Irak et le Yémen, d'une part, et le Hamas d'autre part, en lançant des roquettes et des missiles, ainsi que des drones depuis le front sud de la bande de Gaza, ce qui paralysera voire anéantira entièrement le front intérieur », a dit le général Brik repris par Rai al-Youm. L'officier israélien a aussi reconnu que la prochaine guerre aggraverait les affrontements violents entre Arabes et sionistes dans les territoires occupés, et ferait de graves dommages dans les infrastructures israéliennes dans toute la Palestine occupée.

Nombreux sont les officiers et les experts et analystes israéliens qui reconnaissent la faiblesse du régime sioniste, au cas d’une confrontation militaire avec l’Iran ou même avec les autres groupes de l’axe de la Résistance. Amos Hael, analyste israélien proche des milieux de décision à Tel-Aviv, a souligné que même si Israël se préparait à une confrontation militaire avec l'Iran, il devait soigneusement évaluer les dimensions et les conséquences d'une telle guerre : « Toute confrontation militaire avec l'Iran signifierait qu'Israël serait entraîné dans une guerre régionale dans laquelle le front intérieur et la profondeur d'Israël seraient exposés aux dizaines de milliers de missiles tirés par le Hezbollah, infligeant des dommages énormes et sans précédent aux Israéliens ».

Il y a aussi Rogel Elvier, un autre analyste israélien qui critiquant les fausses déclarations des dirigeants sionistes, rappelle que les autorités de l’entité trompaient les Israéliens en leur disant que « nous étions prêts à attaquer l'Iran ». C’est vrai que les autorités israéliennes et leurs médias cachent un fait indéniable : c’est que le monde ne se soucie guère des menaces israéliennes ».

La même idée vient d'être reprise par le Centre Belfer pour la science et les affaires internationales qui vient de reconnaître et d’avertir Tel-Aviv : L’Iran peut paralyser l’économie israélienne. Dans son reportage intitulé « Nouvelle évaluation des stratégies cybernétiques de l’Iran », le Centre Belfer a écrit : « De nombreux dirigeants occidentaux évaluent à tort la nature de la cyberpuissance iranienne comme « réactive » et cette idée fausse est devenue une croyance dominante dans leur esprit et les a pratiquement empêché de voir les créativités significatives et les avancées rapides iranienne dans le domaine du cyber. Aussi sont nombreux les décideurs politiques occidentaux qui ont une idée rudimentaire de la cyberpuissance iranienne. Ils pensent que l'Iran n'envisagera pas l’option de prendre des mesures cybernétiques que s'il souhaite répondre aux actions menées à son encontre. »

Et l’analyste de poursuivre : « Les dirigeants occidentaux essaient de faire coordonner les médias et campagnes médiatiques contre la puissance cybernétique de l’Iran et présenter l’Iran comme un acteur qui fait recours à des mesures irrationnelles dans le domaine du cyber, pour ainsi justifier leurs actes et agressions contre l’Iran et se mettre en même temps à l'abri des critiques de l'opinion publique mondiale.  Or, l'Iran a adopté des stratégies intelligentes dans le domaine cybernétique, et utilise ses capacités pour recueillir des informations, ainsi que pour se présenter encore et toujours la grande maître dans le domaine cybernétique sur la scène internationale. De ce point de vue, la cyberpuissance de l'Iran est de nature multicouche. »

Et le Centre Belfer de poursuivre : « Ce qui inquiète les acteurs régionaux dans la situation actuelle, en particulier Israël et certains pays de la région, c'est que l'Iran gagne de plus en plus de pouvoir dans l'environnement cyber et qu’il est pratiquement capable de leur faire face avec des défis fondamentaux. À cet égard, de nombreuses agences de renseignement israéliennes ont averti les responsables de Tel-Aviv que si l'Iran veut intensifier son cyber-conflit avec Israël, ce dernier perdra sans aucun doute la partie. La principale raison en est assez claire : l'Iran peut mener délibérément des cyberattaques contre des banques, des centres commerciaux et économiques et de nombreuses infrastructures vitales d'Israël, causant des dommages irréparables à Tel-Aviv. Ce qui pourrait même paralyser l'économie israélienne dans une large mesure. »

« Le peu de cas fait part des responsables occidentaux des capacités cybérnétiques de l'Iran, ont en effet permis à ce pays d’avancer dans ce domaine et pénétrer efficacement dans des zones que les Américains et les Israéliens n'auraient même pas pu imaginer. Les dirigeants occidentaux doivent évaluer le programme cybernétique et la puissance de l'Iran de manière cohérente, pleinement rationnelle et déterminée, et oublier leurs anciennes interprétations afin de pouvoir limiter les cybercapacités de l'Iran », conclut le Centre Belfer pour la science et les affaires internationales.

Les responsables israéliens se sont abstenus de discuter des lignes rouges qui conduiraient Israël à une frappe militaire. Cependant, un haut responsable de la « défense » sioniste a déclaré que si l'Iran commençait à enrichir de l'uranium à 90 % de pureté, Israël devra intensifier ses actions. Le New York Times indique dans un rapport qu'il n'est pas surprenant pour les responsables militaires israéliens que les préparatifs d'une opération aérienne à grande échelle contre l'Iran puissent prendre des années. Selon des responsables israéliens, il a fallu plus de trois ans pour se préparer à une telle attaque lorsqu'Israël l'a planifiée en 2012. Alors pourquoi Israël répète-t-il constamment ces menaces ?

Le New York Times note qu'Israël cherchait à influencer les pourparlers de Vienne avec de telles menaces. La récente discussion sur une frappe militaire contre l'Iran fait partie de cette campagne de pression israélienne pour s'assurer que les pays négociant avec l'Iran à Vienne, ne parviennent pas à un accord que les responsables israéliens considèrent comme un « mauvais accord », accord qui, selon ces derniers, n’empêchera pas l'expansion des activités nucléaires de l'Iran et son acquisition d'armes nucléaires. Mais la publication américaine reconnaît que si Israël n'a pas encore atteint ses objectifs c’est parce que les négociations visant à relancer l’accord nucléaire de 2015, n'ont pas progressé, pour ne pas dire qu’elles ont même abouti à des résultats inverses.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV