Mercredi 1er décembre, presque au moment où une délégation d’officiers de haut rang sionistes débarquait au QG du CentCom en Floride, et ce, à l’effet, dixit la presse israélienne de ce jeudi matin, d’« approfondir le dialogue stratégique avec les États Unis », car ce dialogue ressemble de plus en plus à celui des Sourds, depuis que le CentCom a compris que la machine de guerre israélienne toutes composantes confondues est littéralement dépassée par le camps d’en face, et que 4 000 missiles balistiques suffisent à la clouer au sol et à en faire un fardeau géostratégique au lieu d’un catalyseur des projets impérialistes en cours, un méga convoi militaire US avec à son bord des soldats américains venait à être pris pour la cible d’une violente attaque à la bombe, très exactement à al-Malikiya à Hassaké, dans le nord est syrien. Avec l’ambiance ultra électrique qui règne depuis quelques temps à Qamichli et à Hassaké, où aucun jour ne passe sans que les habitants ne s’attaquent à coup de pierre aux convois US, cet « incident » aurait pu passer inaperçu si ce n’était le fait qu’il s’est agi non pas d’un banal coup de colère mais d’une opération militaire parfaitement préméditée.
Au fait c’était la première fois qu’un convoi militaire et logistique d’une si grand envergure, bourrée du pétrole syrien volé plu, armes et munitions sautait sur un puissant engin, un peu comme ces convois US régulièrement visés en Irak voisin où le transit terrestre sûr et sans danger est devenu pour les Yankee un rêve inaccessible. Est-ce le début d’une irakïsation de la Syrie pour les forces d’occupations US ? Rien n’est plus sûr : en effet l’attaque d’al-Malikiya s’inscrit dans une cascade très intelligemment calibrée marqué en octobre par une tonitruante attaque aux drones contre la base aérienne secrète US enfouis au sein du désert de Homs, al-Tanf, à laquelle attaque a succédé une seconde frappe, ce 23 novembre, elle aussi de nature éminemment anti-US, et visant la deuxième base illégale d’importance du Pentagone en Syrie, l’aéroport de Kharab al-Jir, reconvertis en plus de 6 ans d’occupation US en terminal de transit du pétrole et des céréales détournés syriens vers l’Irak.
De tout ceci les généraux du CentCom qui reçoivent en ce moment les Sionistes devraient bien conclure qu’il y a désormais sous le ciel syrien, un nouveau paramètre à tenir en compte : on les attaque à une cadence croissante en Syrie, et ce parallèlement à la reprise des raids anti convois US en Irak pour qu’ils lâchent prise, prise étant cette machine de guerre rouillée qu’Israël. D’ailleurs sous ce ciel syrien ou mieux dit à sa proximité, il se passe des choses de plus en plus alarmantes que ni le CentCom ni encore moins son nouveau membre, Israël, n’arrivent pas à piger. Genre ces phénomènes que le site militaire russe re-commente ce 2 décembre et qui a partie lié avec une certaine forme de « zone no fly » qui vient de s’établir au-dessus d’Israël. Avia.pro écrit :
« L'incident aérien du 24 novembre qui a eu lieu dans le ciel d’Israël, presque immédiatement après que les avions de combat israéliens eurent attaqué la Syrie, a sérieusement déconcerté l’état-major israélien. Il s'est avéré en effet que les systèmes de gestion de vol des avions de chasse F-15 et F-16 ont été automatiquement désactivés à distance. Nous ne parlons pas d'une défaillance technique, loin s’en faut, puisque seuls les avions survolant la partie centrale d'Israël étaient attaqués, ce qui veut dire que l’assaut était parfaitement calibré, et concentré sur le centre d’Israël. Evidemment on ne peut en accuser la Russie mais surtout l’Iran qui pourrait avoir planté de puissants dispositifs de guerre électronique dans le sud de la Syrie pour verrouiller littéralement le ciel israélien. »
Au Golan par exemple d’où de puissants brouillages pourraient avoir parti de « Sepehr-110 « un système à l’origine destinée à répondre aux besoins de communication des commandants à différents niveaux stratégiques, opérationnels, tactiques et martiaux et dans diverses conditions défensives ou offensives ainsi qu'en cas de crise et d'incident imprévu, créer plusieurs couches de communication pour la sécurité, les télécommunications HF et les communications urbaines, locales et régionales, y compris v/uhf, numérique, sécurisé, multibande, multicanal, Ds, FH, Adhoc, Cellular, Résistant mais qui est parfaitement capable à brouiller les télécommunications, des lien-GPS et Radar et peut-être même plus.
Avia.pro ajoute : « À l'heure actuelle, on sait que les systèmes de gestion de vol des chasseurs F-15 et F-16 de l'armée de l'air israélienne ont été soumis depuis le 24 novembre et le raid raté d’Israël contre Homs à de fortes interférences externes. En particulier, nous parlons d'un dysfonctionnement des systèmes de positionnement global. De plus, contrairement à la plupart des cas similaires, auxquels les forces armées israéliennes sont déjà habituées depuis que le Sud de la Syrie est devenu une base arrière des attaques électroniques contre l’Armée de l’air israélienne, les changements ont cette fois été associés à une augmentation artificielle de l'altitude de vol, ce qui s’avère mortel pour les pilotes. C’est d’ailleurs pour cette même raison que l'un des chasseurs F-15 a failli ce 24 novembre s'écraser et les vols de tous les chasseurs ont été arrêtés. »
Et d’ajouter : « Que peut désormais Israël qui se sait si fatalement exposé aux missiles, sans une Armée de l’air qui n’est plus en mesure de faire voler ses chasseurs ?! Pour le moment, tous les vols d'entraînement des chasseurs de l'armée de l'air israélienne sont arrêtés et depuis le 24 novembre, les israéliens n’ont pas osé bombarder la Syrie. Car si une pareille interférence leur arrive en pleine mission, des F-16 pourraient tout simplement s'écraser sur une montagne ou entrer en collision avec le sol - les systèmes d'avertissement d'urgence ne fonctionnant pas non plus, depuis cette date et pour comble du malheur. Le Golan et la Galilée d’où lancent les Israéliens leurs raids air sol contre la Syrie après avoir perdu al-Tanf dans la foulée de l’attaque du 20 octobre, sont truffés de monts et de montagnes, ce qui rend les choses doublement risquées ». Et Avia de finir : « Les Israéliens viennent de faire une autre découverte. En ce fatidique 24 novembre, les interférences ont même touché le fonctionnement des systèmes de guidage des missiles de croisière ! »
Eh bien en Floride, ce genre de « tracas » devrait aussi figurer à l’agenda des discussions, le CentCom ne pouvant réellement plus rien pour Israël s’il perd de bon, l’usage de son aviation. Même les F-35 Adir ne sauraient plus d’un grand recours, un tout dernier contre exploit remontant à il y a quelques jours quand un F-35 B britannique, en phase de décollage à partir du pont du porte-avions Queen Elizabeth a lamentablement échoué en Méditerranée ! Evidemment les médias ont mis tout sur le compte des « pilotes imbéciles » de sa Majesté mais en Floride, Américains et Israéliens devraient se dire la vraie « vérité ».
A propos, la presse atlantiste annonce la disparition de l’épave de cet F-35 de sa Majesté bien que les sous-marins ont parcimonieusement gardé la zone du crash pour que les navires russes de Tartous ne s’infiltrent pas. Avia.pro écrit : « L’épave d'un avion de chasse britannique F-35 écrasé a disparu en Méditerranée. Les tentatives de l'armée britannique pour extraire de l'eau l'épave du chasseur F-35 qui s’est abîme il y a quelques jours non loin de la Syrie, se sont soldées par un très grave scandale - lors d'une plongée à la profondeur d'un véhicule sous-marin sans pilote, il s'est avéré que la plupart des épaves ont tout simplement disparu. On sait que l'armée britannique a scruté le fond de la mer Méditerranée dans un rayon d'un mille marin, cependant, il n'a pas été possible de retrouver l'épave du chasseur F-35 écrasé. De petits fragments sont retrouvés à proximité du site du crash de l'avion de combat de cinquième génération, mais de gros éléments du fuselage, y compris les systèmes embarqués, les enregistreurs de vol et les armes ont tout simplement disparu. »
« Pour le moment, on ignore quelle partie pourrait prendre possession de l'épave d'un avion de combat britannique, mais cela menace Londres d'un très grave scandale… il y a certes la Russie bien qu'officiellement la partie russe n'a montré aucun intérêt pour ce fait, puisque la technologie du chasseur F-35 et sa soi-disant furtivité ont été interceptées par les container russes » ...
Qui d’autres pourrait y être intéressé ? En Floride, on en discutera aussi, question d’approfondir le dialogue stratégique !
