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L'aveu terrifiant du commandant en chef du CentCom en pleines négociations de Vienne

Le missile à moyenne portée tactique Dezfoul (Archives)

Cette bataille de domination du ciel du Moyen-Orient que l’axe US/Israël a lamentablement perdue, assailli qu’il est depuis 2019 de coups à missiles et à drones assassins tantôt au Yémen et en Irak tantôt à Gaza ou en Syrie ou encore dans le golfe Persique et qui, telle une obsession revient au galop, chaque fois que le chef du CentCom, est appelé à s’exprimer sur l’Iran, a fait que le tout dernier discours du général américain, tenu juste avant que l’Iran et les 4+1 se rencontrent à Vienne,  au nez et à la barbe d’une «puissance US » qui ignorée, humiliée cognait jusqu’à la dernière minute à la porte sans que la délégation iranienne lui donne le billet d’entrée, , devienne un nouveau cuisant aveu. Qu’est-ce qu’il a dit au jour ?

 « L'Iran est maintenant plus avancé que jamais dans son programme d'armes nucléaires, produisant des stocks d'uranium enrichi à 60pc de pureté, et se rapprochant de 90pc de matériau de qualité militaire. L'Iran n'a pas encore pris la décision de construire une tête nucléaire, mais "ils sont très proches cette fois". Au fait, c’est leur genre à vouloir surprendre et ils nous ont surpris à plus d’une reprise "Même si Téhéran décide d'amasser suffisamment de carburant pour une bombe, ils n'ont pas encore standardisé la conception d'une ogive suffisamment intelligente pour être apposée sur leur arsenal de 3 000 missiles balistiques.

Vidéo: la frappe balistique du 8 janvier 2020 contre les deux bases américaines en Irak, Aïn al-Asad et Erbil

Et le général d'ajouter :" L'Iran n'a pas non plus montré qu'il pouvait construire une ogive  capable de survivre à la chaleur, à la pression et aux vibrations brûlantes qui caractérisent  la chute d’un engin nucléaire depuis l'espace vers la Terre. Nous n'avons rien vu de tout cela. Ce que nous avons vu en revanche le 8 janvier  2020, c’était ceci :  des dizaines de missiles Qiam-1 et Fateh-313 ont été lancés depuis trois bases dans l'ouest de l'Iran vers deux bases américaines en Irak, la grande base aérienne d'Al Asad et celle située à Erbil au Kurdistan. Ils n'ont causé aucun blessé américain, mais ont réduit les structures, les avions et les quartiers d'habitation des soldats à des " décombres fumants ".Ces missiles se sont abattus à quelques de mètres de leurs cibles. L’énorme chose que les Iraniens ont faite au cours des trois à cinq dernières années, c'est qu'ils ont construit une plate-forme de missiles balistiques très performante. »

Pas besoin d’être un observateur trop affiné pour comprendre ce que  le commandant en chef du CentCom, auteur de l’historique aveu « drones de la Résistance plus fort que l’US Air Force » est sur le point de suggérer, message à mots à peine couverts qu’il tente visiblement envoyer aux négociateurs européens réunis à Vienne qui est le suivant : Une bombe nucléaire même iranienne ne se concevrait jamais  pour être larguée mais plutôt pour dissuader.

Vidéo: le missile Dezfoul 

Ce qui n’est pas le cas des missiles balistiques de très haute précision que l’Iran fabrique et stocke  par millier et en apprend le savoir-faire à ses alliés qui eux aussi lui emboîtent le pas quitte à faire du Moyen orient un volcan balistique dans le vrai sens du terme dont  l’idée rend malade McKenzie. Car ce sont ces mêmes engins qui sont parvenus à établir en à peine deux ans un rapport de forces anti-US que la Russie et la Chine envieraient et qui va en défaveur des troupes américaines tour à tour amoindries en Irak, menacées en Syrie, fuyant le golfe Persique vers la Jordanie et là encore pour bien sentir un certain 20 octobre 2021, les terribles secousses telluriques des coups de drone-missile de la Résistance autant ciblé al-Tanf.

Ces missiles balistique de haute précision dont un exemple caractéristique,  Dezfoul, ce missile supersonique d’une portée de 1000 km et doté d’une tête incurvée pour en réduire la température, devrait donner une petite idée de cette surprise « nucléaire » que l’Iran saurait faire, et que McKenzie craint, s’il décidait effectivement un jour à devenir un Etat au seuil du nucléaire ou nucléaire tout court. Ce missile Dezfoul, aux ailerons stabilisateurs, au corps en matériaux absorbant, et à ogive complètement détachable, soit une triple caractéristique qui offre une parfaite furtivité propre à mettre hors circuit de vente Patriot, THAAD, Dôme de fer et Cie. Un Dezfoul qui une fois arrivé en Syrie ou au Liban, si ce n’est pas déjà le cas, réduirait mille fois en rien Haïfa, Tel-Aviv voire toute entité sioniste, ses bases aériennes, son armée de l’air, ses F16 mais encore ses F-35, surtout que sa phase préparatoire est à peine cinq à six minutes alors qu'un avion de chasse mettrait des heures avant de pouvoir repartir en mission.

Signe de l' écroulement du mythe aérien US/Israël simultanément au choc que semble avoir été pour le camp occidental ce premier round des pourparlers de l’Iran de Raïssi dont le virage radical à l’Est avec en toile de fond un accord stratégique signé avec la Chine, un autre avec les Russes, puis un troisième, Shanghai, avec l'Asie centrale, lequel s’est soldé par le swap via le territoire « sanctionné » iranien du gaz azéri à destination du Turkménistan, virage que l’axe US/Israël/Europe regrettera jusqu’à la fin des temps, fait du spectacle de Vienne un passe-temps si la levée de sanctions ne se concrétise pas, pourparlers d’ailleurs marqués, selon Axios, par une mise en garde iranienne sur ses capacités déjà acquises à enrichir à 90pc, The National Interest publie un article dans l’air du temps où il affirme que les Israéliens seraient sur le point de doter leur F35 de bombes nucléaires :

Vidéo: le F-35 B britannique ayant fait crash fin novembre au large de la Syrie en Méditerranée/Avia

« Bien que le gouvernement israélien refuse de le reconnaître officiellement, Israël est connu pour avoir un arsenal nucléaire avec pas moins de 100 ogives. Tel Aviv est également soupçonné de posséder une triade nucléaire, composée de missiles Jéricho basés au sol, de sous-marins de la classe Dauphin  équipés de missiles de croisière et d'une combinaison d'avions à capacité nucléaire… Or les F-35 pourraient rejoindre ce triade. .. Surtout que d'ici la fin de cette année, Israël devrait devenir le deuxième pays après les États-Unis à déclarer la capacité opérationnelle initiale pour ses F-35. Déjà, Tel-Aviv a pris possession de cinq des combattants multirôles, et suite à un accord à la fin du mois dernier pour acheter dix-sept avions supplémentaires, achètera finalement cinquante avions. Les cinquante F-35 devraient être livrés d'ici la fin de 2024…. »

Un F-35 « nucléarisé » israélien que les Américains brandissent soudain sous le nez de l’Iran pour le forcer à jeter du leste à Vienne ? Possible. Sauf que le coup est bien rodé  … Ce F-35 aux milles et un défaut, la Résistance en a eu déjà la peau à des milliers de km du territoire iranien : A Gaza quand ses pilotes se sont littéralement vus verrouiller par les « radars palestiniens » ; dans le ciel même d’Israël et tout récemment en Méditerranée orientale où un F-35 B effectivement embarqué sur le porte-avions "Queen Elizabeth" s’est écrasé juste au moment de décollage …. Sa Majesté n’en a rien dit mais lui dont la ministre des AE vient de signer une tribune anti Iran avec le Sioniste Lapide sait bien de quoi il s’agit pour avoir vécu « Mercer Street »…. Les drones de la Résistance ont aussi de quoi « brouiller » les avions de 5ème génération. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV