Il ne faut surtout pas prendre à la lettre M. Alexandre Lavrentiev, émissaire spéciale du président Poutine en Syrie trop à la lettre quand il a annoncé ce mercredi, à l'issu d'une rencontre avec le Président syrien, que la Syrie "ne devrait pas se transformer en arène de règlement de compte entre les parties aux intérêts divergents" et que "Moscou, bien que radicalement opposé aux initiative inhumaines d’Israël et promette à entrer en contact permanent avec pour qu'il respecte l'intégrité territoriale syrienne et cessent ses frappes", n'est pas d'accord à une "riposte militaire syrienne", car, dixit, " toute riposte serait contre-productive et personne ne veut d'une nouvelle guerre en Syrie". Disons que ces propos renvoient à un fond de décors que le haut diplomate russe n'a pas évoqué en présence des journalistes mais qui reste parfaitement perceptible sur le terrain.
Cette semaine, et alors même que les Etats-Unis restaient encore groggys des suite de l'attaque aux drones visant leur base illégale à al-Tanf, et leur fameux périmètre 55 km qui n'est plus, la Russie qui venait juste de déployer ses Su-35 sous le nez et la barde des Américains à Qamichli, a fait voir à l'axe US/Israël ses nouvelles batteries du S-300 à Tabqa, cet aéroport militaire qui dessert le gros des vols militaires russes dans le nord de la Syrie. certes les commentateurs y ont vu d'abord un avertissement à l'adresse du Sultan Erdogan contre qui Moscou est bien en colère pour cause de son action en Ukraine, ses coups de fourré à Idlib, au Caucase aussi, puis dans une certaine mesure un message aux USA à qui les Russes tentent de faire comprendre qu'ils ne comptent pas en rester là et qu'outre le ciel syrien, ils aiment aussi scruter le ciel du nord de l'Irak un peu, mais à vrai dire ce S-300 couvre principalement Homs et al-Tanf.
Difficile de ne pas y voir un acte anti-israélien propre dans la mesure où le déploiement vient d'avoir lieu juste après que la Résistance a fait une bouchée de pain de "l'impunité" US en Syrie orientale qui servait surtout de bouclier de protection aux frappes israéliennes contre la Syrie. D'ailleurs Lavrenbtiev ne l'a pas dit non plus, ses propos ont fait suite au huitième raid israélien en moins d'un mois contre le territoire syrien en l’occurrence le sud de Damas, raid qui fera date puisqu'il est un absolu aveux d'échec : Au lieu de faire voler ses F-16 comme d'habitude au dessus de la Jordanie ou d'al Tanf ou encore de la Méditerranée pour bombarder la capitale, l'entité sioniste s'est désavouée, en choisissant de remplacer l'armée de l'air par l'armée de terre, et en faisant passer, suprême humiliation, des missiles anti- blindé Tammuz pour de missiles sol-sol, pour marquer l'une des attaques les plus stériles et les plus ridicules de leur campagne dite guerre dans la guerre.
Selon les sources russes citées par Al Mayadeen, la Russie a affirmer livrer "toutes les images satellite de l'avant et de l'après explosion du port de Beyrouth. Cette annonce choc a fait suite à une autre tenue par l'ambassadeur russe à Beyrouth qui a fait état de la disponibilité de Moscou à prendre part à l'enquête sur ces explosions qu'on sait etre dans l'impasse pour cause des ingérences du FBI et qui a même faillé aboutir à une guerre civile après la tuerie de Tayyouneh et ce, pour cause de pion-juge Bitar. Et bien tout ceci relève d'un parti pris en faveur de la Résistance qu'Israël mais que Lavrentiev dément.
L'analyste averti tendrait même à aller encore plus loin pour dire que la participation directe de la puissance aérospatiale qu'est la Russie dans cette enquête qui reste de loin l'une des plus spéculatives de ces dernières années avec des hypothèses genre l'usage le jour de la double explosion d'une bombe semi nucléaire propre à créer un champignon, pourrait donner toute autre tournure aux événement. Surtout que le contexte satellitaire est partout présent et que à ce feu vert de la Russie à transmettre aux autorités libanaises les photos satellites du port précédait un teste de missile anti-satellite surprise de la Russie qui continue à faire trois jours après parler de lui et que Israël et Hezbollah sont engagés dans un nouveau round de la bataille marquée par le feu et enfin que le feu n'est pas sans rapport avec des armes orbitales.
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Les incendies en Israël ont-ils été provoqué par les drones du Hezbollah ou s'est-il agit d'autres pièces encore inconnue de son arsenal? on l'ignore mais une chose est sûre : cette nouvelle bataille a commencé juste après la royale défaite d'Israël dans la guerre des pétroliers iraniens et alors même que les images satellites des deux explosions reviennent en force avec le feu vert russe à son implication dans l'enquête. Est-ce le début d'une coopération "satellitaire" Russie/Hezbollah? "