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Zolfaqar 1400 : la DCA iranienne a averti les drones US entrés dans sa zone d’exercice

Deuxième journée de l'exercice conjoint Zolfaghar 1400. ©YJC

Est-ce un oubli momentané ou une curiosité débordante? Le deuxième jours des exercices militaires d'envergures iranienne dans les eaux du sud du pays qui vont jusqu'à l'océan Indien a été tellement attrayant que deux américains MQ-9 et RQ4 ont risqué leur peau et sont venus colecter des informations. Et pourtant le dernier clash US/Iran ne date pas d'il y a trop longtemps. Les deux appareils étaient entrés dans la zone FIR et la zone ADIZ de l'exercice conjoint de l'armée iranienne Zolfaqar 1400, avant d'être aussitôt interceptés par les unités de DCA iraniennes. Evidemment s'ils s'obstinaient, ils auraient pu y mettre la peau comme le RQ-4 de l'ère de Trump. Mais cette fois ils se sont rapidement rangés. 

Au cours de l'exercice Zolfaqar 1400 de l’armée iranienne, les drones MQ-9 et RQ4 étaient entrés dans la zone FIR et la zone ADIZ (Air Defence Identification Area) de l'Iran. Les appareils étaient sous surveillance à des kilomètres des frontières iraniennes avant de se mettre à rapprocher la zone et à recevoir l'avertissement. Le verrouillage a été complet. car les deux drones ont aussitôt changé d’itinéraire pour éviter de s'approcher de l’espace aérien de la République islamique d'Iran.

L'exercice conjoint Zolfaqar 1400 a d’amblée attiré l'attention des forces extrarégionales, en particulier des États-Unis qui n’ont pas tardé à dépêcher leurs drones MQ-9 et RQ4 pour la collecte d’information dans la zone de l’exercice.

Les médias régionaux et internationaux n’ont pas pu rester indifférents devant les faits saillants de cet exercice militaire, notamment l’emploi des forces jeunes, d'armes autochtones dont des drones, mais aussi la date de sa tenue : une semaine seulement avant le début des négociations sur la levée des sanctions américaines dans le cadre de l’accord nucléaire iranien connu sous le nom de Plan d’action conjoint global.

Channel 12 de la télévision israélienne a indiqué : « Juste une semaine avant les négociations pour la relance de l’accord nucléaire de 2015, l'Iran a organisé un grand exercice en mer d'Oman. Le vaste exercice, qui a commencé dimanche 7 novembre, couvre des parties nord de l'océan Indien jusqu'à la mer Rouge. Lors de cet exercice, l'Iran a utilisé une variété de drones, d'avions de combat, de forces spéciales et de systèmes de défense antimissile et d'attaque », a détaillé Channel 12 qui n’a pas manqué de noter : « Dans une tentative apparente d'envoyer un message à Israël, le drapeau israélien a également été vu tout au long de l'exercice.  L'exercice a été organisé par les forces navales et aériennes de l'armée iranienne et du CGRI. Divers scénarios en particulier une bataille navale au large des côtes iraniennes ont été simulés ». 

Côté russe, Russia Today a mis l’accent sur le déploiement des armes indigènes par les jeunes soldats iraniens au cours de l’exercice en écrivant : « Lors de cette dernière manœuvre militaire, l'armée iranienne familiarise ses jeunes forces militaires avec les conditions de guerre en utilisant des armes fabriquées à l'intérieur du pays ».

Des vidéos diffusées sur Internet montrent, selon RT, l'étendue de l'exercice marqué par l'utilisation de drones kamikaze, de missiles sol-sol ainsi que des opérations de parachutage.

Citant le contre-amiral Mahmoud Moussavi, porte-parole de Zolfaghar 1400, RT a précisé : « Le missile de croisière iranien « Ghader » a été tiré depuis les sites de missiles tactiques côte-mer situés au large de Makran, et a atteint avec succès un navire cible à 200 km de distance. De même, le missile de croisière indigène « Nasr » a été tiré par le lance-missiles de la marine avant d’atteindre avec précision sa cible de surface. Et le missile de croisière à longue portée « Ghadir » a lui aussi touché sa cible de surface à une distance de 300 km. »

Mais côté DCA peu de chose ont été commenté. Sutout côté israélienne où la DCA iranienne rend fou! Pas un mot par exemple sur Mersad 16 qui pourrait être à l'origine de cette interception:  la grande vitesse de Mersad-16 en faisait un système antiaérien unique en son genre : et pourtant Mersad-16 est en mesure de détruire les cibles volant à une grande vitesse et dans une basse altitude comme des missiles de croisière.  

Mersad-16 est connecté au réseau intégré de la DCA sur une plateforme totalement sûre et il a la capacité d’identifier tous les objets volants, quelle que soit l’altitude à laquelle ils volent, avant de les montrer rapidement au réseau intégré et au Centre de contrôle et de commandement pour qu’ils puissent passer directement à l’acte. une version de Mersad-16 est capable de contrer les cibles volant à une haute altitude avec une grande vitesse serait dévoilée dans l’avenir. Voici les principales améliorations apportées à la nouvelle génération de Mersad-16 par rapport aux dernières versions : -Toutes les pièces composantes du système sont devenues mobiles grâce à leur installation sur un camion -La nouvelle génération de Mersad-16 est équipée de nouveaux radars Hafez et Najm-804 -Les missiles de Mersad-16 sont placés dans une cartouche de missile -Cette version de Mersad-16 est équipée de nouveaux missiles Chalamcheh-2.  Bref de bons radars qui ne s'aveuglent jamais . 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV