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E-Press du 8 mai 2021

Eric Zemmour au cœur des polémiques.

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Au sommaire :

1- Irak : Kazimi visé par qui ?

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a dénoncé une tentative d'assassinat visant le Premier ministre irakien Mustafa al-Kazimi, la qualifiant de sédition provenant de groupes de réflexion étrangers qui ont fomenté l'insécurité et l'instabilité en Irak.

« La tentative d'assassinat contre al-Kazimi est une nouvelle sédition dont l'origine remonte aux groupes de réflexion étrangers, qui n'ont apporté qu'insécurité, discorde et instabilité en Irak, en y créant et soutenant des groupes terroristes pendant des années », a déclaré Ali Shamkhani dans une note publiée dimanche sur son compte Twitter.

L'armée irakienne a déclaré que le Premier ministre Mustafa al-Kazimi avait survécu à une tentative d'assassinat après qu'un drone chargé d'explosifs a visé son domicile à Bagdad.

Al-Kazimi s'en est sorti indemne, mais des sources de sécurité ont déclaré qu'au moins six membres de sa force de protection personnelle avaient été blessés lors de l'attaque.

Le Premier ministre irakien a toutefois appelé au calme et à la retenue dans une note sur Twitter. « Je vais bien, Dieu soit loué, et j'appelle tout le monde au calme et à la retenue pour le bien de l'Irak », a-t-il déclaré.

Aucun groupe n'a encore revendiqué l'attaque de dimanche contre le domicile du Premier ministre dans la Zone verte de la capitale.

Source : Tasnim News

 

2- Manœuvres d'envergure en Iran

Le commandant du quartier général central iranien de Khatam al-Anbiya a réitéré que les forces armées iraniennes donneraient une réponse écrasante à toute menace contre l'Iran.

« L'armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) écraseront toute menace provenant de n'importe quelle puissance arrogante », a déclaré dimanche le général de division Gholam-Ali Rashid, en marge des exercices militaires à grande échelle baptisés « Zolfaqar-1400 » qui impliquent la force terrestre, la force navale, l'armée de l'air et la force de défense aérienne. Les exercices se déroulent à l'est du détroit d'Hormuz jusqu'au nord de l'océan Indien.

Dissuadant les ennemis de provoquer la puissance militaire de l'armée iranienne et du CGRI, le général Rashid a déclaré que les deux grandes forces militaires iraniennes sont composées de vaillants soldats qui s'appuient sur l'héritage national, historique et stratégique de l'ère de la Défense sacrée (guerre imposée par l'Irak à l'Iran dans les années 1980).

« Aujourd'hui, dans le cadre de cet exercice de grande envergure qui se déroule dans le sud de la province du Sistan-et-Balouchestan, la province de Hormozgan, les rives du Makran et le nord de l'océan Indien, nous assistons à une grande préparation de toutes les unités de l'armée, et nous en sommes fiers », a ajouté le général Rashid.

Y participent les unités aéroportées, les forces spéciales et les brigades de réaction rapide.

En annonçant la tenue de l'exercice Zolfaqar-1400, le contre-amiral Habibollah Sayyari, le commandant en chef des manœuvres, a précisé que le jeu de guerre portait un sérieux avertissement aux ennemis de la République islamique d'Iran.

« Et pour les pays amis et musulmans et notre cher peuple, il porte un message d'espoir. C'est sans l'intervention des forces étrangères, que l'Iran instaure et renforce la sécurité dans la région », a-t-il indiqué lors d'un point de presse.

 

3- Zemmour, un agent russe ?

Eric Zemmour estime que le conflit avec la Russie serait « idiot et dépassé ». Interrogé en marge d'un déplacement, le presque candidat Eric Zemmour s’est exprimé sur le rôle qu’il souhaiterait donner à la France sur l’échiquier international s’il était élu en 2022, notamment au sujet des relations franco-russes.

Il s'est exprimé sur sa vision des relations franco-russes, en marge d’un déplacement pour promouvoir son dernier ouvrage. Interrogé par nos confrères de Sputnik le 5 novembre, il a estimé que la France ne devait plus se « soumettre à la tutelle allemande et américaine », c’est-à-dire « sortir du commandement militaire intégré de l’OTAN », mais surtout « cesser ce vrai-faux affrontement idiot et dépassé avec la Russie ».

Concernant ce dernier point, Eric Zemmour a précisé que la France devrait selon lui « tendre la main à la Russie, tendre la main aux pays comme la Hongrie et la Pologne qui résistent à la Commission de Bruxelles ».

En ce sens, le polémiste a estimé que la première mesure à prendre était de renoncer aux sanctions européennes et occidentales. « Ce sera un geste d’amitié envers nos amis Russes, j’allais dire nos frères Russes », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de morale à la Terre entière. Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de droits de l’homme à la Terre entière.

Nous sommes là pour défendre nos intérêts afin de devenir une puissance d’équilibre dans le monde », a-t-il conclu.

S'il n'est pas encore officiellement candidat, Eric Zemmour a pourtant fait une entrée très commentée dans la campagne présidentielle. Et comme souvent dans le paysage politico-médiatique français, certains n'hésitent pas à agiter l'épouvantail russe, sous-entendant qu'un changement de position envers Moscou présenterait un quelconque danger.

Source : RT

 

4- Zemmour et le Moyen-Orient ?!

Eric Zemmour, écrivain et candidat putatif à l’élection présidentielle, était l’invité des Grandes Gueules Moyen-Orient sur i24News, le 2 novembre 2021.

Interrogé par Benjamin Petrover, Michel Taubmann, Barbara Lefebvre et Alain Finkielkraut avec qui il a débattu, Eric Zemmour a plaidé pour une réévaluation de la politique étrangère de la France au Moyen-Orient, fondée sur une RealPolitik.

Interrogé tout d’abord sur sa position concernant le conflit israélo-palestinien et la solution à deux Etats, Eric Zemmour a affirmé qu’il s’agissait d’une vision obsolète et qu’il n’y aurait jamais d’Etat palestinien, en raison selon lui du changement dans le rapport de force au Moyen-Orient. 

« Je pense que la solution à deux Etats est une logorrhée dépassée », a-t-il dit. « Les Palestiniens ont perdu la bataille, ils n’auront jamais d’Etat. » 

A la question de savoir s’il était sioniste, l’essayiste a répondu que tout dépendait de la définition qu'on donnait à ce mot. 

« Si le sionisme est la volonté de tout Juif de vivre en Israël et de se rassembler au sein du peuple juif alors non, je ne suis pas sioniste car je suis “agrégé” au peuple français », a souligné Eric Zemmour, reprenant à son compte une formule de Napoléon s’adressant au Sanhédrin en 1807. 

« Mais si être sioniste c’est défendre Israël et son droit à exister, alors ce n’est pas la même chose », a-t-il précisé. « Je ne suis pas antisioniste », a-t-il ajouté. 

Sur la question iranienne, Michel Taubmann a demandé à Eric Zemmour s’il était favorable à l’acquisition de l’arme nucléaire par la République islamique.

« Je suis défavorable à la dissémination nucléaire, surtout que l’acquisition de l’arme atomique par l’Iran donnerait lieu à une course à l’armement dans la région », a dit le polémiste, faisant remarquer cependant que la quête nucléaire de Téhéran ne datait pas de la République islamique, et que le Shah voulait aussi la bombe pour son pays.

Quant à savoir si les craintes d’Israël face au programme nucléaire iranien étaient justifiées, Eric Zemmour a affirmé que le pays n’avait pas à être inquiet. « L’arsenal nucléaire dont il dispose découragerait n’importe quel ennemi », a-t-il expliqué.

Source : i24 News

 

5- Un sous-marin US explose : l'énigme percée...

Le célèbre analyste militaire Andrei Martyanov commente la collision du sous-marin nucléaire américain en mer de chine méridionale.

Le sous-marin d’attaque rapide SSN-22 de la classe Seawolf se trouvait dans la mer de Chine méridionale le 2 octobre lorsqu’il a heurté un « objet » et a dû retourner à Guam pour évaluer les dégâts. L’objet s’est révélé être une « montagne sous-marine », selon l’Institut naval américain. Plusieurs membres de l’équipage du Connecticut ont été blessés lors de la collision, mais aucune des blessures n’a mis leur vie en danger. Le réacteur nucléaire du sous-marin n’a pas été touché. Le bateau restera à Guam jusqu’à ce que l’évaluation des dommages soit terminée, après quoi il naviguera vers les chantiers navals de Bremerton, dans l’État de Washington, pour y être réparé, a indiqué la marine ».

L’USS Connecticut est un sous-marin de 22 ans (il a été mis en service en 1998), ce qui signifie qu’il dispose d’un complexe de navigation et d’un système de contrôle informationnel de combat à la pointe de la technologie, conçus pour fournir un haut niveau de perception de la situation. À moins que l’on ne doute (je ne vois pas beaucoup de raisons d’en douter) que le Connecticut a effectivement heurté l’élément non répertorié (montagne sous-marine) comme l’indique le communiqué de presse de la 7e Flotte, la faute en incombe inévitablement :

1. Au service océanographique de la marine, alias NAVOCEANO, qui soit n’a pas cartographié cette montagne sous-marine (pourquoi ? c’est une autre histoire), soit n’a pas émis d’avertissement approprié pour la navigation dans cette zone.

2. Évidemment, à l’organisation du quart et aux compétences tactiques et de navigation de l’équipe responsable de la sécurité du navire (sous-marin) en mer.

Je ne connais pas tous les faits, mais si l’on considère les capacités des complexes de navigation modernes (qu’ils soient Américains ou Russes, Britanniques, je suppose aussi) à fournir une navigation à l’estime extrêmement précise (sa fiabilité est très élevée) sur de très longues périodes de temps, y compris lors de manœuvres actives à différentes vitesses, il apparaît, d’après ce que je sais (qui est loin de représenter tous les faits), que le service de navigation à bord du Connecticut n’était pas le mieux organisé, pour ne pas dire plus. De plus, il ne faut pas négliger les décisions du commandant. Mais le Connecticut n’est pas le premier sous-marin ou navire américain qui a heurté un obstacle (mont sous-marin) au cours des dernières années. Il est établi que la marine américaine a effectivement mis en veilleuse la formation à la navigation de ses équipages. Tout cela est consigné.

En d’autres termes, les problèmes de navigation dans la marine américaine ne sont pas nouveaux. Toutes les marines sérieuses du monde ont leur lot d’incidents de navigation, mais les problèmes de la marine américaine en matière de compétences humaines et de sécurité de la navigation semblent persister. Je sais ce que l’on ressent lorsqu’on dispose d’une technologie avancée (je connais très bien ce sentiment), mais les compétences de base, éprouvées par le temps, des navigateurs et l’interaction de l’officier de quart avec le commandant et le navigateur sont d’une importance cruciale, en particulier lorsqu’on fait route sous l’eau. Et surtout dans la zone où tout incident peut entraîner une conflagration. La technologie n’est efficace que si les personnes qui l’utilisent le sont aussi. L’affaire du Connecticut pourrait-elle être un cas de fatigue, comme le NTSB l’a conclu pour le USS Fitzgerald ? Possible. Le Komsomolets suédois l’a certainement été. Je vais vous donner un indice : seuls les officiers de navigation expérimentés devraient se trouver à proximité du complexe de navigation lorsque le sous-marin est en plongée. Cette règle a-t-elle été suivie par le commandant du Connecticut ? Nous ne le saurons peut-être jamais, mais au bout du compte, c’est toujours le commandant qui est responsable.

Source : reseauinternational.net

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SOURCE: FRENCH PRESS TV