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Pourquoi la Turquie tarde à lancer ses opération d'envergure dans le nord syrien?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile Iskandar russe en Syrie.(Archives)

Il semblerait que l'aventure syrienne du Sultan est militairement impossible à poursuivre même si ce dimanche il se disait encore " engagé à combattre le terrorisme non seulement en Syrie mais aussi en Irak" ce qui veut dire que son entreprise d'occupation des terres des voisins et ce, suivant les plans parfaitement prémédités qui lui arrivent de l'axe US/OTAN/Israël, il compte les prolonger, enfin si la Syrie, la Russie et la Résistance le lui laissent la latitude : Avia. pro, site militaire russe évoque déjà "l'annulation de l'offensive turque contre le nord de la Syrie" : "L'opération militaire en Syrie annoncée par Erdogan a été annulée. Et ce, malgré les déclarations de l'armée turque selon lesquelles l'opération d'Ankara dans le nord de la Syrie et à Idlib devait commencer à la mi-octobre.

Au fait les opérations conjuguée de l'armée de l'air syrienne et russes qui continuent à frappe les terroriste set à menacer de frapper l'armée turque, Erdogan semble avoir déclaré forfait car ce qui est en train de faire en ce moment à Tal Rafaat, n'est que de bomber le torse. Les attaques d'artilleries contre le nord d'Alep et les positions de l'armée syrienne et de ses alliés sont trop réduites tandis que le drone Bayraktar n'a cessé d'aller d'échec en échec lors des opérations. Au fait l'armée turque est dans l'incapacité de passer rapidement à l'offensive, à la fois physiquement et environ-mentalement parlant : l'armée syrienne et ses alliés ainsi que les kurdes qui travaillent avec eux ont miné  toute la zone d'opération ce qui rend toute avancée rapide impossible. Des centaines de militaires et des colonnes entières d'équipement turcs massés non loin de Tall Rafaat poirotent  toujours ayant les yeux sans cesse tournés vers le ciel  où la Syrie et la Russie ont nettement renforcé et sans ambiguïté des patrouilles dans l'espace aérien syrien via  MiG-29SM .

En fait, Ankara avait déjà commencé à menacer l'armée russe pour avoir soutenu les formations kurdes, cependant, ces  menaces ont été rapidement supprimées par le renforcement des positions russes. « Erdogan émet des signes d'essoufflement. Il se dégonfle comme un ballon. Compte tenu du fait qu'Ankara n'a pas encore commencé à opérer en Syrie, la probabilité que l'opération militaire, qui peut être considérée comme une mission d'occupation, soit officiellement annulée. " souligne Avia qui relève également l'absence significative des drones Bayraktar turcs de la scène syrienne.

 "Au fait, la Russie trop en colère contre l'émergence des drones turcs à Donbass,  semble avoir décidé d'en finir avec ce mythe! Le succès des systèmes de missiles anti-aériens russes Buk-M2E contre les avions sans pilote soi-disant "invulnérables" turcs Bayraktar TB2 a fait sensation sur le marché de l'armement. Selon plusieurs sources, ce n'est qu'en 2020, après la destruction dévastatrice des drones turcs en Syrie, puis en Libye, que la Russie a signé des contrats pour la fourniture de 26 bataillons du système de missiles de défense aérienne Buk-M2E. En effet, la presse atlantiste n'en parle pas mais la technologie de drone turque a montré ses limites face aux batteries de DCA russes de courte portée". 

Mais les déboires du Sultan n'en reste pas : selon certaines sources, les kurdes de YPJ qui fournisse le gros des prétextes du Sultan à poursuivre l'occupation du nord de la Syrie seraient en négociation avec la Russie pour changer totalement de structure de commandement et priver ainsi Ankara de tout prétexte d'ingérence étrangère : " La Turquie négocie depuis deux semaines avec la Russie sa sortie d’Idleb, la zone du Nord de la Syrie où sont concentrés tous les terroristes restant.

Elle assure ne pas pouvoir partir tant que les mercenaires kurdes la menaceront. Et bien, c'est ce prétexte qui semble s'effacer.  La Russie compte installer une base militaire à Aïn al-Arab assurant qu’elle ne serait plus revendiquée par des Kurdes. Puis il y aurait de grands remaniements au sein du commandement militaire pour ôter à Ankara tout prétexte et si le Sultan continue à s’entêter il y aura alors les bombes qui trancheront., note l'agence. Et en Irak? "la mission du Sultan en Irak qui consiste à occuper Sinjar façon de couper la prolongation géographique entre l'Irak et le nord de la Syrie, ce qui cadre merveilleusement avec les desseins US/OTAN consistant à séparer le nord kurd d'Irak, semble elle aussi virer au vinaigre. Et comment? Le 7 novembre, une attaque à la roquette a visé une base militaire turque près de la ville de Zaylkan, dans le district de Bashiqa, dans la province de Ninive, dans le nord de l'Irak. Au moins sept roquettes Grad 122 mm ont visé la base qui est située à 20 kilomètres au nord-est de la ville de Mossoul et à plus de 60 km au nord-ouest de la ville d'Erbil, la capitale de la région du Kurdistan. Les roquettes ont été tirées à partir d'un lanceur improvisé qui a été découvert par les forces de sécurité irakiennes quelques minutes après l'attaque. Selon la chaîne Sabereen News sur Telegram, un incendie a éclaté dans la base turque après l'attaque à la roquette. On ignore si des militaires turcs ont été tués ou blessés.

Le ministère turc de la Défense nationale n'a pas encore commenté l'attaque. En avril, l'armée turque a lancé les opérations Claw-Lightning et Thunderbolt dans le nord de l'Irak là encore sous prétexte d'avoir à combattre les restes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et cette opération est toujours en cours bien que l'armée turque saigne et que les opérations à son encontre se multiplient. Ankara affirme que 142 combattants du PKK ont été tués, blessés ou capturés jusqu'à présent sans annoncer les pertes turques. Mais vu la situation à l'interne en Turquie, il y a un air de "fin d'époque" dans le camp du Frère Erdogan. Signe des temps, la fin de l'aventure guerrière du vecteur de plus de dix ans de guerre US/OTAN dans la région coïncide avec la mise à l'eau ce dimanche d'un méga barrage destiné à priver la Syrie et l'Irak des eaux du Tigre et de l'Euphrate! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV