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L'armée turque subit ses premiers déboires face un front Syrie-Russie-Résistance-Chine !

Un char turc détruit par les mines, le 5 novembre 2021. ©Avia-pro

Le bluff du Sultan dans le nord syrien commence à lui coûter trop cher : outre que le coup de bluff risque de se traduire par l'émergence de deux bases aériennes d'envergure russes à Qamichli truffées de Su-35 et de S-400 en connexion avec Hmeimim et ce, au grand dam d'Incirlik, la Russie pourrait être tenté de tirersa vengeance "arménienne" à Idlib. On se rappelle en effet comment la Turque s'est bien moquée des Iskandar et des Pantsir-S arméniens dans le Haut Karabakh à l'aide de tout un plan d'attaque mis en oeuvre par l'OTAN et fourni à Aliev lequel plan donnait les coordonnés des sites de DCA d'Arménie aux unités de drones de Bayraktar. Or la Russie menace désormais de pulvériser les mercenaires de la Turquie à coup d'Iskandar et là, les Bayraktar turcs ne sauraient pas de grand recours.

"Les terroristes du groupe Ahrar al-Sharkyya (une organisation terroriste interdite en Fédération de Russie - ndlr) ont publié une vidéo de leurs positions près de la ville syrienne de Tell Abyad. À en juger par les séquences vidéo présentées, il y a environ un millier de terroristes, de véhicules et d'armes diverses dans la zone où sont stationnés les militants, ce qui incite la Russie à lancer des frappes puissantes et opérationnelles à l'aide de missiles Kalibr et Iskander. Dans la séquence vidéo présentée, les militants déclarent qu'ils sont pleinement prêts à prendre la ville de Kobani, bien qu'ils ne puissent jusqu'à présent y accéder en raison du territoire miné par les Kurdes. Néanmoins, une accumulation aussi dense de terroristes peut être détruite avec une seule frappe puissante des missiles de croisière russes Iskander OTRK ou Kalibr. Les terroristes ont planté une cible idéale pour l'attaque contre l'armée russe. "Un déploiement aussi dense de militants permet à l'armée russe d'infliger des dégâts et des pertes colossaux à l'ennemi", disent les sources russes citées par Avia.pro, site militaire russe qui évoque les premiers coups portés à l'armée turque en ces termes :

" Une offensive de l'armée turque a été tuée dans l’œuf. L'armée turque et ses supplétifs terroristes ne sont pas parvenus à avancer vers les positions des forces kurdes et de l'armée syrienne puisque celles-ci avaient miné les alentours, selon Avia-pro. Trois chars de l’armée turque ont été gravement endommagés, deux véhicules ont explosé et au moins six terroristes ont été tués, ajoute l’agence de presse russe. Les YPG, branche armée du PKK, ont commencé à renforcer leurs positions au nord de la province d'Alep. Selon des sources turques, des unités kurdes posent des mines antipersonnel et antichar dans une région entre Azaz et Telle Rafaat afin de rendre quasi impossible les offensives des forces pro-turques. Les occupants turcs peuvent bombarder les territoires du nord de la Syrie mais ils n'osent pas passer à l'offensive en raison des champs de mines, réaffirment des sources syriennes.

En vue de réprimer les ambitions d'Ankara, la Russie met en place une nouvelle base militaire près de Manbij, à l’est d'Alep. Elle aurait l'intention de déployer un système de défense antiaérienne à longue portée S-400 dans le nord-est. Des systèmes de défense antiaérienne Pantsir-S et des antennes radars à courte portée sont déjà déployés à l'aéroport de Qamichli. Au cours des derniers jours, les forces russes et les troupes syriennes ont pris part à une série d'exercices militaires conjoints dans le nord et le nord-est de la Syrie en coordination avec les Forces démocratiques syriennes (FDS).

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Les exercices visent à faire étalage de la ferme volonté de Damas et de ses alliés de contrecarrer toute attaque de l’armée turque visant les FDS afin de protéger la stabilité et la sécurité de la région.  les miliciens kurdes des FDS et l’armée syrienne ne peuvent pas être considérés comme de véritables alliés ; ils sont simplement contraints de coopérer face à un ennemi commun qu’est la Turquie. 

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Signe des temps, l'action d'envergure de la Syrie et de la Russie contre  la Turquie qui défend contre ses intérêts l les intérêts US/OTAN commence à intéresser voire à impliquer la Chine, inquiète de la présence des séparatistes de Xinjiang à Idlib. L'agence de presse officielle syrienne SANA a fait part, vendredi 5 novembre, d’une conversation téléphonique entre le président Bachar Assad et son homologue chinois Xi Jinping. Selon SANA, les deux présidents ont discuté des relations bilatérales entre Damas et Pékin et des moyens de développer les coopérations mutuelles.Lors de cet entretien téléphonique, Bachar Assad a déclaré que Damas était prête à contribuer à l’essor des liens entre les institutions gouvernementales des deux pays, notamment parce que la Syrie connaît une sécurité de plus en plus stable. Il a ajouté que l'initiative la Ceinture et la Route pourrait épanouir l’économie et accélérer le développement.

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Dans une autre partie de ce rare contact téléphonique, le président syrien a remercié son homologue chinois pour l'importante aide humanitaire que la Chine avait offerte au peuple syrien pour alléger ses souffrances au cours des dernières années. Bachar Assad a ensuite réaffirmé que la Syrie était déterminée à libérer toutes ses terres de la présence des terroristes et des forces étrangères occupantes et à faire avancer en même temps le processus du dialogue entre les partis politiques sans aucune ingérence extérieure jusqu'à atteindre une stabilité totale.

De son côté, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine accordait une importance toute particulière au développement des relations sino-syriennes. « Nous saluons la participation de la Syrie à l'initiative de "la Ceinture et la Route" et à l'initiative du développement mondial », a déclaré M. Xi, selon la CGTN. Selon le président chinois, Pékin est prêt à travailler avec Damas pour favoriser l’organisation d’un dialogue en Syrie.

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Les relations sino-syriennes ont beaucoup progressé depuis 2021. En juillet, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est rendu à Damas pour une visite officielle, devenant le premier responsable chinois à se rendre en Syrie depuis le déclenchement de la guerre en 2011. Notons que la Chine a fourni un important soutien militaire à l'armée syrienne dans sa lutte contre les takfiristes ouighoures qui opèrent au nord-ouest d’Idlib. Un axe Syrie-Résistance-Russie-Chine est-il sur le point de se former contre US/OTAN dans le nord de la Syrie? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV