Depuis que le président azéri a enfourché à l'instigation de ses amis israéliens et de son confident le Sultan Erdogan le cheval anti Iran injectant une bonne dose de sionistes et de terroristes takfiristes non loin des frontières iraniennes et puis et surtout en exigeant des taxes aux chauffeurs routiers iraniens chaque fois que ces derniers veulent traverser un petit tronçon de quelques kilomètres dans le Haut-Karabakh pour se rendre en Arménie, quitte à courir une crise ouverte potentiellement capable de devenir une escalade militaire Azerbaïdjan-Iran.
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu le vice-premier ministre russe, Alexei Overchuk, informe le bureau de presse du Premier ministre.
Le Premier ministre a salué la visite du vice-premier ministre russe Alexei Overchuk en Arménie, notant qu'il s'agit d'une bonne occasion de discuter de l'agenda actuel. Jusqu'ici la Russie avait refusé de se positionner en faveur ou en défaveur de l'Iran ce qui semble avoir changé.
« Je voudrais noter que j'apprécie hautement les travaux de la commission de travail tripartite présidée par les vice-premiers ministres de la Fédération de Russie, de la République d'Arménie et de la République d'Azerbaïdjan. J'espère que nous serons enfin en mesure de parvenir à des solutions concrètes ».
Le Premier ministre arménien a vivement critiqué les positions de la République d'Azerbaïdjan sur l'accord de cessez-le-feu et a fermement rejeté les revendications de la République d'Azerbaïdjan sur les prétendus corridors.
« Cependant, je voudrais souligner que les déclarations de l'Azerbaïdjan concernant les corridors ont un impact négatif sur l'efficacité de notre travail et sur l'ambiance, surtout si l'on considère que dans nos déclarations trilatérales, il n'y a aucune remarque sur les corridors. J'ai l'impression que l'Azerbaïdjan tente d'imposer ses perceptions à la commission, ce qui, bien sûr, est inacceptable pour nous. Je tiens à réaffirmer que l'Arménie est intéressée par l'ouverture et le déblocage des infrastructures économiques et de transport régionales. J'ai déclaré publiquement à plusieurs reprises que nous sommes prêts à passer à des solutions concrètes, dont l'essence devrait être la suivante. L'Arménie devrait recevoir des voies de communication routières et ferroviaires à travers l'Azerbaïdjan, l'Azerbaïdjan devrait recevoir des voies de communication ferroviaires et routières à travers l'Arménie, y compris une voie reliant l'Azerbaïdjan à la République autonome du Nakhitchevan. »
Et le Premier ministre arménien de poursuivre : « Nos documents portent sur le déblocage des infrastructures économiques et de transport, notre position est la suivante. Que proposons-nous ? Les chemins de fer qui existaient à l'époque soviétique doivent être restaurés, les autoroutes qui existaient à l'époque soviétique, y compris celles qui relient la République autonome du Nakhitchevan à l'Azerbaïdjan, doivent également être restaurées.
Nous sommes prêts pour de telles solutions. Nous avons des propositions concrètes, il faut souligner que selon la déclaration du 11 janvier, dont nous avons parlé à plusieurs reprises, nous devrions également négocier sur le contrôle douanier, le contrôle phytosanitaire, le contrôle des frontières et d'autres types de contrôle possibles. C'est ce qui est indiqué dans nos déclarations du 9 novembre 2020 et du 11 janvier 2021. Je tiens à confirmer une fois de plus que l'Arménie est intéressée, prête, et nous espérons que dans un avenir proche, nous serons en mesure de trouver des solutions concrètes à ces questions. Notre position est constructive. »
Toujours lors de cette entrevue, le vice-premier ministre russe Alexei Overchuk a déclaré : « Après la 8e session du groupe de travail conjoint qui s'est tenue le 22 octobre, il nous semble que nous allons aboutir à des solutions concrètes. Elles reposent principalement sur le fait que les routes restent sous la juridiction des pays qu'elles traversent. Vous avez également mentionné, et cela figure dans les déclarations, que toutes sortes de contrôles devraient être effectués. Nous avons convenu qu'un tel contrôle devrait être exercé sur la base du principe de parité, et nous en avons également discuté, y compris comment et à partir de quel endroit commencer à débloquer l'infrastructure automobile. Nous voulons en discuter avec vous aujourd'hui et réfléchir à la manière d'aller de l'avant ».
Le 9 novembre 2020, le conflit du Haut Karabakh a pris fin sous l'auspice russe qui a fait saigner à Erevan et Bakou un cessez-le-feu, cessez-le-feu qui depuis s'est transformé en un levier de crise et tension entre les mains d'Aliev qui crie à l'existence d'un corridor, celui de Zangzur qui n'apparaît ni dans l'accord de trêve ni dans un aucun autre accord. Au fait ce que l’Arménie a accepté consiste à ouvrir les routes de transit entre la partie occidentale de l'Azerbaïdjan et la République autoproclamée de Nakhjavan et ce sous la supervision et contrôle sécuritaire d'Erevan mais il n'est à aucun moment question de la création d'un corridor de façon à faire perdre à l'Iran ses frontières avec l’Arménie et partant avec l'Europe.
L'Azerbaïdjan dit que l'Iran envoie des messages positifs
« L'Iran a émis ces dernières semaines des messages positifs concernant la République d'Azerbaïdjan, ce que Bakou apprécie hautement », a déclaré jeudi le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov. Le haut diplomate a ajouté que Bakou, comme auparavant, vise à développer des liens avec Téhéran.
« La partie iranienne a été informée que l'Azerbaïdjan est préoccupé par l'entrée illégale de camions iraniens dans la région du Karabakh. Malgré cela, les cas d'entrée illégale ont continué. Puis, lors de contrôles sur le territoire azerbaïdjanais, il a été établi que deux véhicules appartenant à des sociétés iraniennes sont entrés illégalement sur le territoire azerbaïdjanais, leurs chauffeurs ont été arrêtés. Les négociations se sont poursuivies par la voie diplomatique », a ajouté Bayramov.
Il a réaffirmé que l'Azerbaïdjan était toujours prêt à résoudre les problèmes via le dialogue, sur les principes des relations mutuelles, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires bilatérales.
La République d'Azerbaïdjan a récemment libéré deux chauffeurs de camion iraniens qu'elle avait arrêtés en septembre, suggérant que les pays limitrophes tentent de réduire les tensions et d'éviter un éventuel conflit sur les routes de transit critiques et la présence du régime sioniste dans la région.
L'Iran attribue les tensions à la présence du régime israélien en République d'Azerbaïdjan, déclarant que la question constitue une menace pour la sécurité nationale de la République islamique.