L’exercice militaire baptisé Fatehan Kheybar (Les Conquérants de Kheybar), organisé par la Force terrestre de l’armée de la République islamique d’Iran, a commencé, ce vendredi 1er octobre, dans le nord-ouest de l’Iran.
Cet exercice, qui implique les 216e et 316e Brigades de blindés, la 25e Brigade, la 11e Unité d’artillerie, l’Unité de drone, la 433e Unité de génie de combat, est épaulé par les hélicoptères de l’aviation de la Force terrestre.
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Les exercices ont commencé en présence du général de brigade Kioumars Heydari, commandant de la Force terrestre de l’armée iranienne.
L’Unité de drone a d’abord mené une mission de reconnaissance à travers tout le champ d’action avant d’en envoyer des images au centre de commandement. Ensuite, la 25e Brigade de réaction rapide a héliporté des effectifs sur la zone d’opération dans le cadre d’une opération d’assaut.
Plus tard, l’Unité d’artillerie a lancé une pré-attaque contre les positions de l’ennemi fictif afin de rendre le terrain propice à une opération qu’ont menée les Brigades de blindés.
Toutes les épreuves de l’exercice Fatehan Kheybar sont couvertes et soutenues par les hélicoptères de l’aviation de la Force terrestre.
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En marge de cette manœuvre, le général de brigade Kioumars Heydari a déclaré que le régime israélien était un élément de déstabilisation dans la région.
« Tous les agissements du régime sioniste sont sous notre supervision. Pendant les deux derniers siècles, la République islamique d’Iran n’a jamais agressé aucun de ses voisins et tout ce qu’elle a fait, c'était de se défendre », a-t-il fait remarquer.
« Tous les exercices militaires de nos forces armées, dans la région ou ailleurs, sont menés dans le cadre d’un programme précis et ils nous aident à tester nos armes et équipements et à mettre à l’épreuve l’état de disponibilité de nos forces armées partout dans le pays. »
Et de poursuivre : « Il existe un fauteur de troubles dans la région qu’est le régime sioniste... aucun de ses agissements ne nous échappe. »
Kioumars Heydari a ajouté que la République islamique d’Iran ne s’était pas encore assurée du retrait des éléments terroristes, venus de Syrie, de cette région. « Il s’agit d’un sujet délicat pour la République islamique d’Iran. »
« Il faut respecter les frontières légales des pays et l’incapacité d’un pays à protéger ses frontières ne devrait pas permettre à un autre de perturber les démarcations légales avec aide et assistance des étrangers. Ceci n’est pas acceptable pour la République islamique d’Iran », a déclaré le commandant.
