TV

Su-35/su-34 écrasent les hordes terroristes à deux pas du territoire turc ...

Le Su-35 décolle de Qamichli pour frapper les drones turcs, 31 octobre (Avia)

Ce salut militaire que Biden a envoyé ce samedi au Sultan Erdogan au sommet du G-20, sans toutefois aller jusqu'à lui accorder la faveur de le recevoir en tête à tête risque de coûter trop cher à Erdogan et partant à la Turquie, s'il s'agit d'un ordre "latent du maître" au sous-fifre  comme quoi il a le devoir de passer à l'offensive. En effet,  le Sultan qui menaçait il y a quelques jours l'armée syrienne de feu de l'enfer si elle se met à chasser l'occupant turc du nord syrien, il en est désormais à menacer la Russie. Sous prétexte d'inertie russe face au PKK, Ankara dit ne plus hésiter à faire saigner les troupes russes en Syrie.  Mais visiblement les Russes n'aiment pas trop la menace. Des avions militaires russes ont mené au moins 15 frappes aériennes le long de la frontière nord-ouest, non loin des territoires turcs et une dizaine de frappes supplémentaires sur des lieux où étaient concentrées le gros des troupes terroristes d'Erdogan.. Le chef d la diplomatie turc, Mevlut Cavusoglu, a déclaré en effet que la Russie n’a pas tenu ses promesses antérieures d'encadrer les Kurdes", ce qui autoriserait les 35 000 mercenaires plus les 50 000 soldats turcs mobilisés pour défendre " le droit de la Turquie en territoire syrien" à "frapper les bases où se trouvent les militaires russes".

« Le PKK est une menace pour nous tous. Récemment, les attaques des YPG/PKK sont devenues plus fréquentes. Malheureusement, la Russie n'a tenu leurs promesses de les retirer. Par conséquent, dans ces conditions, nous devons nous-mêmes faire tout ce qui est nécessaire. Le président Erdogan l'a dit aussi », a déclaré Cavusoglu.

Or la Russie ne plaisante pas, elle qui a ouvertement averti où se trouvaient ses troupes. Si Erdogan et son armée ignorent cela, alors l'armée russe tirera, disent les sources russes, citées par avia.pro qui ajoute : "  Il y a quelques heures, des Su-34  russes ont livré environ 25 frappes contre des terroristes pro Erdogan, tuant jusqu'à 400 terroristes en 34 heures. Une vidéo au ralenti d'un avion d'u Su-34 en apporte la preuve. La séquence vidéo capturée par les habitants locaux montre comment un chasseur-bombardier russe Su-34 a déclenché une frappe de précision contre les terroristes près de la frontière turque. Une puissante bombe aérienne larguée directement sur l'armée de Turan à la suite de quoi plusieurs dizaines de terroristes sont éjectés dans l'air par une onde de choc puissant et dispersés dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Le fait est que les frappes russes s’approchent de plus en plus des territoires turcs et il se pourrait qu'elles aillent au delà si Erdogan s'obstine." 

Disons que la Russie règle à la fois ses comptes au funambulesque Erdogen en Syrie mais aussi à Donbass où les drones Bayraktar turcs tuent en ce moment les pro Russes en appuie à l'armée de l'air ukrainienne.

Signe des temps, les Su-35 russes, eux déployés à Qamichli, ont eux aussi  été activés contre les Turcs, un premierclash aynat eu lieu ce dimanche.  Selon Avia.pro, "le drone d'attaque turc "ANKA-S" a tenté de pénétrer dans l'espace aérien de la base des forces aérospatiales russes, Qamishli, mais un avion de chasse russe Su-35 a décollé dans le ciel à la suite des tentatives de l'armée turque d'envoyer un véhicule aérien sans pilote d'attaque ANKA-S à l'intérieur de la base. Le drone a tenté de s'approcher de la frontière syrienne et d'entrer dans l'espace aérien au-dessus de la ville de Qamichli  où se trouve la base aérienne militaire russe. Sur les images vidéo  le moment de l'incident a été immortalisé. 

 Le chasseur russe Su-35 est resté dans les airs assez peu de temps, montrant évidemment à l'armée turque que toute provocation et escalade pouvaient avoir des conséquences très graves. Les experts attirent l'attention sur le fait que l'incident s'est produit après que le ministère turc des Affaires étrangères a accusé la Russie de violer les accords existants dans la partie nord de la Syrie, à propos desquels Ankara se réserve le droit d'agir de manière indépendante. Ainsi, rompre unilatéralement l'accord avec la Russie, comme l'avait précédemment rapporté l'agence de presse Avia.pro.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV