Est la trahison à la russe? 72 heures après la première rencontre Poutine Bennett à Sotchi, recontre marquée, à en croire la presse sioniste, par le "quitus de Poutine" à la poursuite des raids aériens sioniste contre la Syrie, deux missiles ont touché ce lundi matin, trois post de surveillance de l'armée syrienne et du Hezbollah à Quneitra. Pas de pertes, ni dégât majeur, seulement des tracts lâchés depuis les hélico sioniste qui ayant décollé de la Galilée et non plus du Golan occupé, les ont largués sur la zone, mettant pour la énième fois consécutive les militaires syriens contre toute coopération avec l'Iran ou le Hezbollah. SouthFront dit : " L'armée de l'air israélienne a de nouveau attaqué des cibles dans le sud de la Syrie dans la province de Quneitra. Des sources locales rapportent que le bâtiment du ministère des Finances à Al-Baath, où se trouvait le poste d'observation du Hezbollah, ainsi que les postes d'observation du Hezbollah et de l'armée syrienne ont fait l'objet de tirs. En outre, l'aviation israélienne a dispersé dans la région des tracts menaçant les soldats et les officiers syriens de leur volonté de lancer de nouvelles frappes sur le territoire syrien, exigeant de ne pas s'ingérer dans les affaires d'Israël et du Hezbollah."
Voici une chose qui change tout : jusqu'ici les tacts sionistes mettaient en garde contre toute coopération Syrie-Hezbollah, or cette coopération étant désormais irréversible, Israël reconnait ne faire que régler ses comptes avec le Hezbollah. C'est une chose que de vouloir "chasser à coup de missile la Résistance de la Syrie", c'en est une autre que de l'accepter à demi mot en affirmant que ce qu'Israël cherche désormais ce n'est pas tant de combattre la présence du Hezbollah et de lui régler ses comptes. Que s'est il passé entre temps à Sotchi? Plus d'un analyste dirait que la rencontre aurait été littéralement placée sous l'ombre pesant de la première opération de la Résistance contre la présence US en Syrie, opération qui ne pourrait avoir eu lieu sans coordination nécessaire avec la Russie, à titre de co-allié de l'axe de la Résistance en Syrie.
DEBKAfile, site proche de l’armée sioniste y va de son constat : Malgré le fait d’avoir prolongé de deux à cinq heures ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine dans la résidence de ce dernier à Sotchi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett n'a pas réussi à obtenir le soutien de son hôte sur aucune des question qui le préoccupait, soit ni sur le programmes nucléaire iranien, relégué à dessein par Poutine au second rang, ni sur la présence iranienne en Syrie o , a affirmé le chef de Kremlin, la Russie fait des efforts pour reconstruire " et où Israël tente de détruire ce qui a été reconstruit. Ayant accompagné Bennett lors de sa visite à Sotchi pour faire de l’interprétariat, la ministre israélienne du Logement et de la Construction a fait même savoir plus tard que Poutine avait surtout exhorté son invité à ne pas s’en prendre au gouvernement d’Assad et ni non plus à celle de l'Iran en Syrie qui se poursuivrait même en cas de la poursuite des frappes israéliennes".
Au fait au moment où Poutine s'entretenait avec Bennett, la scène syrienne venait de subir un véritablement chamboulement, le raid drone-missile visant al-Tanf ayant littéralement placé l'épicentre de la guerre entre USA.Résistance, et faisant de l'entité sioniste une partie annexe du conflit. Poutine dont l'armée s'est retiré en 2020 de T4 à la faveur des unités de drones de la Résistance qui s'y sont déployées, n'aurait pas pu à l'heure qu'il parlait à Benette ne pas évoquer le séisme du 20 octobre et ses impacts sur les rapports de forces en Syrie car l'attaque contre al-Tanf a avant tout brisé un tabou celui de l'immunité du triangle frontalier Syrie-Jordanie-Irak que les troupes russes ont tenté d'ailleurs de reconquérir en 2018 avant qu'elles se fassent bombarder par les F-15 US. Or al-Tanf frappé par la Résistance, cela veut dire à peu près que la Russie y a aussi apporté sa contribution. Or les déboires de Bennett n'en sont pas restées là à Stochi.
DEBKAfile écrit : " Conjointement à cette visite, et comme pour signifier à Bennett sa totale désapprobation, la Russie recevait le chef d'étta major iranien, le général Bagheri venu signer de très colossaux contrats d'achat d'armement. Kremlin a signé ainsi avec Téhéran des contrats de masse sur la vente d’armes dont des sous-marins sophistiqués, des croiseurs, des navires de guerre ainsi que sur des missiles et des système de Défense. La Russie entend aussi booster le secteur aérien de l'Iran qui a prolongé de 2026 son pacte de partenariat stratégique avec les Iraniens. Moscou veut visiblement fournir aux Iraniens, des Su-30, des S-400. et on parie que ces Su-30 d'une portée de 3000 km, l'Iran ne les veut pas pour frapper ses voisins immédiats avec qui il a d'excellentes relations. Ces SU-30 que d'aucuns décrivent comme étant l'(équivalent russe des F-16, Poutine en fournit à l'Iran qui ne tardera pas à les soumettre à ses fameux procédés d'ingénierie pour en faire de redoutables engins contre Israël. le T4 abrite pour le moment des drones iraniens à base IA qui s'en sont pris d'al-Tanf et des troupes US qui y sont déployées. Qui dit que bientôt ce ne sont pas des Su-30 iraniens qui en partiront pour venir frapper Israël".
Et de poursuivre : " Mais ce n'est pas tout : il semblerait que la Russie compte aussi sur l'Iran pour booster son assise en mer Rouge, là où ses intérêts après les événements du soudan sont littéralement mis en cause. Ainsi, l’un des contrats porte sur la vente de navires de guerre russes, notamment des croiseurs, des destroyers lance-missiles et des sous-marins. La marine russe ne possède qu'une vingtaine de croiseurs, vrai bâtiment de combat capable d'être doté de missiles de croisière (attaque d'objectifs terrestres), de missiles anti-navires, de missiles anti-aériens et embarquant des hélicoptères à vocation anti-sous-marine ou anti-navires. Si elle en est à en livrer à l'Iran dont la marine a participé au mois de septembre et pour la première fois à la parade navale de Saint Petersbourg, c'est le "niet" russe à Israël est plein et entier. Disons que les accords maritimes font suite à la décision de Téhéran de remanier et de moderniser sa marine pour mener à bien ses combats en cours dans le golfe Persique, la mer d'Oman mais surtout la mer Rouge, où sont présent les forces de l’US Navy.
Une présence navale renforcée de l’Iran en mer Rouge affecterait directement la sécurité d'Israël depuis le sud et ses routes maritimes vers l'Extrême-Orient. D'ailleurs et au cours de sa visite du 17 au 21 octobre, le général Bagheri a visité le quartier général du commandement de la Marine russe à Saint-Pétersbourg et rencontré le commandant en chef adjoint de la Marine russe Vladimir Lovivch Kasatonov. Il a également visité la base navale Baltique de la Marine russe à Cronstadt, à 30 km à l'ouest de Saint-Pétersbourg, où il est monté à bord de navires de guerre et de sous-marins pour un examen plus approfondi. À son retour, le chef d’état-majeur de l'armée iranienne a déclaré aux journalistes que la conclusion d'accords d'armement [avec Moscou] et leur mise en œuvre dans un avenir proche approfondiront considérablement les relations irano-russes. Bref, Poutine a eu Israël encore une fois, ne lui laissant que des miettes à savoir un oui et un non à une campagne de guerre dans la guerre que le monde entier sait être nulle et non avenue en termes géostratégique""