L’ambassadeur d’Iran en Russie, Kazem Jalali, a déclaré, lors d’une émission télévisée, que l’accord de partenariat stratégique irano-russe qui avait été ratifié en 2001 par le Parlement iranien sera expiré en 2021, mais que les deux pays envisagent de le prolonger en vertu du mécanisme de la prolongation prévu dans cet accord de 20 ans.
L’ambassadeur d’Iran en Russie a précisé que ce mécanisme automatique prolongera cet accord irano-russe pour une durée de 5 ans, c’est-à-dire en 2026, étant donné que pendant la dernière année de l’accord de partenariat stratégique irano-russe, les deux parties n’ont pas annoncé officiellement leur décision de ne plus prolonger l’accord.
Kazem Jalali a ajouté cependant que les gouvernements iranien et russe estiment que certains changements seraient nécessaires dans le texte pour mettre à jour cet accord. Cela nécessitera des négociations et le résultat devra être approuvé par les parlements des deux pays, précise le diplomate iranien.
Évoquant l’adhésion à part entière de la République islamique d’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), M. Jalali a ajouté que la situation géopolitique de l’Iran pourrait donner désormais un nouvel élan au développement des échanges dans le corridor nord-sud.
L’ambassadeur d’Iran en Russie a fait également état de la signature bientôt d’un accord entre la République islamique d’Iran et l’Union économique eurasiatique (UEE) portant sur tarifs et droits préférentiels.
« L’adhésion à part entière de l’Iran à l’OCS renforcera considérablement la coopération de l’Iran avec l’UEE », a déclaré Kazem Jalali.
« Les terroristes créent des cyber-unités et provoquent des conflits armés », a déclaré, mercredi 13 octobre, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale russe, Nikolaï Patrouchev.
Il a ajouté que cela pourrait conduire à des conflits internationaux aigus, voire à des affrontements armés. « Les terroristes créent déjà leurs propres cyber-unités. Il est difficile d’établir à temps la source d’une attaque, qui peut conduire à des conflits interétatiques aigus, voire à des affrontements armés, et nous pensons que cela est particulièrement dangereux », a averti Nikolaï Patrouchev lors d'une réunion de prestations de service.
« Les restrictions pandémiques ont poussé les terroristes et les criminels à utiliser plus activement divers outils logiciels et technologies Internet », a expliqué le chef du Conseil de sécurité nationale russe, soulignant les risques croissants d’attaques de pirates informatiques sur d’importantes infrastructures des pays.
En outre, il a noté que les pays de l’OTAN continuent de développer leurs capacités cybernétiques offensives, y compris les technologies du concept de cyber-défense proactive et la formation spéciale conçue pour les cyber-opérations offensives.