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Pourquoi Israël a impliqué Halliburton dans un projet gazier à haut risque?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le bloc 9 gazier offshore libanais: Halliburton saura l'exploiter tranquillement?(Harbi press)

Le régime sioniste continue de faire pression sur le Liban pour l'obliger à retirer ses droits à la frontière maritime et à revenir à l'ancien ordre concernant la démarcation des frontières pour reprendre les pourparlers dans ce domaine. Cité par Al-Akhbar, le ministre des Travaux publics et des Transports de l’époque, Michel Najjar, a déclaré lors d'une conférence de presse à Beyrouth avoir signé ce samedi un décret modifiant le décret n° 6433, relatif à la délimitation des frontières de la zone économique maritime exclusive au sud du Liban. Avec la médiation d’un diplomate américain, le dossier sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés par Israël est au point mort.

Le décret, publié en 2011, définit la zone économique exclusive du Liban des côtés sud, ouest et nord, et prévoit la possibilité de revoir et d'étendre les frontières de cette région. Le nouvel amendement comprend l'ajout de 1 430 kilomètres carrés au Liban à partir de sa frontière maritime commune avec Israël, élargissant ainsi la taille de la zone contestée à 2 290 kilomètres. En octobre dernier, des négociations indirectes ont commencé entre le Liban et Israël pour délimiter les frontières maritimes, sous les auspices des Nations unies et par une médiation américaine, à la suite d’un différend portant sur la région orientale de la Méditerranée riche en pétrole et en gaz. Selon le site web israélien Israel Defense, Israël commence à forer dans la partie nord du champ gazier de Karish, à proximité d'une partie contestée par les parties. 

Récemment, la société américaine Haliburton a annoncé avoir été embauchée par la société Energean pour le forage du nord du champ gazier de Karish, près de la frontière maritime avec le Liban (près du bloc 9) et L'accord comprend le forage de trois à cinq puits, situés selon les Libanais, dans une zone économique exclusive.

Lors du précédent cycle des pourparlers avec le Liban, en novembre 2020, la partie libanaise avait également souhaité discuter du territoire du champ gazier de Karish. Suite à la formation du gouvernement au Liban, le nouveau Premier ministre, Najib Mikati, a déclaré vouloir revenir à la table des négociations avec la médiation américaine.

« La décision potentielle du Liban d'étendre sa revendication maritime augmenterait la zone contestée de 332 milles carrés (860 km2) à 884 milles carrés (2 290 km2). La nouvelle revendication du Liban inclurait une partie du champ de gaz de Karish dans les eaux revendiquées par Israël, qui est déjà développé par des entreprises qui ont reçu des licences de production d'Israël », a déclaré un rapport de Control Risks.

Selon un rapport d'intelligenceonline, l'accord avec Haliburton a été négocié du côté de la société américaine par Zaid Khadra, responsable de son développement commercial à Dubaï, et Ahmed Kenawi, vice-président senior à Londres, qui a vécu à Dubaï pendant quatre ans. Cela soulève des questions sur le rôle des Émirats arabes unis dans les actions du régime sioniste contre le Liban dans le cas de la démarcation de la frontière maritime.Le régime sioniste profitera de cet aléa pour forcer les Libanais à renoncer à leur droit maritime ou à prendre des mesures qui feront obstacle aux efforts de Beyrouth.

L'implication de personnalités de Dubaï dans le forage de Karish n'est pas surprenante. Plus tôt ce mois-ci, un accord d'une valeur d'environ 1 milliard de dollars a été finalisé entre la société israélienne Delek Drilling et Mubadala Petroleum de Dubaï pour le développement du champ gazier Tamar. Or Israël n'attend pas le Liban et commence à forer à Karish North, près de la zone disputée entre les deux parties. Le Liban a déjà demandé à l'ONU des éclaircissements concernant l'activité à Karish Nord.

Mais quelle réponse le Liban réserve-t- a cette action provocatrice du régime sioniste ? Le nouveau gouvernement adoptera une position différente de celle de son prédécesseur, et que feront les responsables pour restaurer les droits maritimes du Liban ?

Ce qui est sûr c'est que l'implication emiratie dans cette affaire fait écho à une amertume. La bataille balistique du mois de mai Israël/Gaza pendant laquelle le site offshore israélien Tamar a été bloqué sous les coups des missiles anti navire et les drones sous-marine de la Résistance a prouvé a l'axe US/Israël à quel point l'avenir de ses ambitions énergétiques est à la merci des missiles de la Résistance. Eilat, au cœur des projets gaziers liés a la normalisation n'a pas échappé à ce constat ciblé copieusement pendant les 11 jours qui ont duré les attaques. Le choc fut d'ailleurs tel que l'entité en est venu à remettre en cause le volet énergétiques des accords d'Abraham sous prétexte des problèmes environnementaux.  Voici là ou réside la réponse aux questions ci dessus. Les sociétés américaines ou emiraties ne sauraient détourner tranquillement les richesses offshores libanaise sans se sentir en sécurité.

Des drones du Hezbollah utilisé  pour la scène navale pourrait bien aider en ce sens. Surtout que des prototype comme Simorq sont capable de faire face à la menace américaine et d'opérer dans des zones reculées, voire en Méditerranée.  Simorq, a été présenté début décembre 2019 par le commandant de la marine iranienne, Hossein Khanzadi. Et il ressemble beaucoup à Hermes 450 d'Elbit Systems. C est la version de mission navale du drone iranien Shahed-129, rapporte le site web israélien Israel Defense. Et puisque le Hezbollah capture ces temps ci et à  vrac les drones sionistes dont Hermès  450 pourquoi ne pas les soumettre à la retroinginerie et en faire de quoi chasser US/Emirats des réserves gazières libanaise. Les conseillers militaires du Hezbollah ont fait apres de vieux missiles soviétiques yéménites de redoutables missiles intercepteurs il n'existe aucune raison qu'ils n'en fassent pas autant avec le Hermes 450 et autres pièces de l'arsenal de drones sionistes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV