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" Levez le blocus anti Liban... car un troisième pétrolier iranien est en route!!!"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, lors d'un discours télévisé le vendredi 27 août 2021. ©Al-Manar via Tasnim News

Ce 27 août marque le quatrième anniversaire de la libération d'Ersal, cette bande frontalière libanaise avec la Syrie qui s’étend sur 10 % du territoire libanais et que les agents takfirstes ont occupé de 2012 à 2017 avant qu'elle ne soit libérée par la Résistance. Tout comme la première libération celle qui a vu l'entité sioniste quitter le sud du Liban, celle-ci a bousculé bien des calculs de l'Empire qui, à l'époque, comptait s'emparer par terroristes interposés de la côte méditerranéenne de la Syrie et du Liban, cette côte ultra gazière qui fait partie d'un corridor maritime anti-sanction partant de l'Iran et accédant à la Syrie et bientôt au Liban. 

Dans un discours dédié à cette grande victoire, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a déclaré : « Nous avons baptisé cette occasion « la Seconde Libération » et nous l’avons considérée comme une fête car en ce jour (28 août) les groupes terroristes armés ont été expulsés de la chaîne de l’anti-Liban. Nous insistons à célébrer cette occasion pour tirer les leçons de cette expérience douloureuse et pour rappeler les dangers et les menaces, et remémorer les grands sacrifices consentis. »  « Cette victoire, on ne l'a pas remportée gratuitement. C'est au prix de moult sacrifice, de longue patience et résistance que le Jurd a été libéré. Son occupation faisait partie de projets particulièrement dangereux dans notre région. Daech cherchait à s'emparer de toute la Syrie et le Liban devait aussi faire partie de cette conquête. Daech cherchait également à lier Palmyre à Qalamoun, sur les frontières libanaises et il avait tout le soutien international régional et de larges moyens militaires. Des milliers d'hommes armés avaient été ramenés dans la région pour l'appuyer. »  

« Ce Daech fabriqué de toute pièce par Obama et Clinton comme l'a reconnu Trump a plus d'une reprises. Au fait Daech se posait comme une menace permanente contre le Jurd, la Bekaa, Beyrouth et l'armée libanaise. D'ailleurs il se privait pas de menacer l'armée dans ses vidéos. Puis l'État était incapable de lui faire face de défendre les villages de la zone parce que l'ambassade US menaçait notre État de couper toute assistance à l'armée libanaise si celle ci s'engageait contre Daech. Évidemment le président Aoun ne s'est fléchi face aux pressions US et au terrorisme. Le Hezbollah a été appelé au secours par les Libanais, les Musulmans et les Chrétiens d'Ersal », a-t-il souligné. 

Et Nasrallah d'ajouter : « Après le refus du gouvernement d'intervenir pour libérer Ersal et protéger les populations, la Résistance s'y est engagée au prix de nombreux sacrifices. De nombreux volontaires y étaient. Les deux armées syrienne et libanaise, les deux peuples syriens et libanais ont contribué à cette libération. Puis l'Iran et son rôle positif à aider à la fois la Syrie et le Liban dans leur guerre contre le terrorisme a fait de cette libération une expérience parfaitement nouvelle, un nouveau tournant dans cette équation qu'est Armée Peuple Résistance. »

Cette équation tripartite nous a permis de gagner une guerre pour le Liban et l'arme du Hezbollah a été au cœur de cette équation, cette arme que certains cherchent à éliminer. Eh bien je dis terroristes, si vous revenez le Hezbollah reviendra aussi. Comme nous l'avons dit déjà au régime sioniste.

Dans une autre partie de son discours, Nasrallah a appelé le gouvernement à apaiser les souffrances du peuple et à assumer ses responsabilités.

Selon ce dernier, le projet du gaz égyptien dont a parlé l’ambassadrice américaine a besoin de 6 mois à un an pour se réaliser. Il a déclaré que « la déclaration de l’ambassadrice américaine sur les projets sur lesquels les USA imposent des vetos depuis des années, montre leur mensonge ».

Il a indiqué que le projet devait être tout d’abord discuté avec la Syrie et que le Liban devait mener ces discussions.

« L’administration américaine devrait lever son veto sur le soutien au Liban si elle voulait vraiment l’aider », a-t-il ajouté.

« Si le temps arrive et il n’y a pas de compagnies prêtes à extraire le pétrole et le gaz des eaux régionales, nous sommes prêts à demander l’aide d’une société iranienne qui a une grande expérience. Je propose ceci au prochain gouvernement libanais, des compagnies iraniennes ont le courage de forer et d’extraire du pétrole et du gaz et les vendre. Les entreprises iraniennes n’ont pas peur des bombardements israéliens. »

Plus loin dans ses propos Nasrallah a évoqué le scandale américain en Afghanistan : « Les États-Unis ont fait la même chose en Afghanistan. Ils y ont transféré Daech depuis la Syrie et pourtant ce à quoi on assiste aujourd'hui en Afghanistan c'est le spectacle du débâcle américain.

C'est un effondrement éthique d'abord qui s'est reflété à travers les images de ces Afghans accrochés aux avions et que les Américains refoulaient.

Au fait les terroristes de Daech ont été transportés à bord des avions et des hélicos US depuis la Syrie vers l'Afghanistan dans le strict objectif de faire peur aux pays voisins et de les plonger dans le choc.

Daech est un outil américain. La situation en Afghanistan devra servir de leçon au monde entier. Même aux Européens que l'Amérique n'a même daigné de consulter avant sa décision de se retirer.

Plus loin dans ses propos Nasrallah a dénoncé la loi César, une loi qui n'est pas seulement contre la Syrie mais aussi contre le Liban : oui c'est un blocus total contre le Liban. Cette loi a privé les investisseurs libanais d'investir en Syrie et a privé le Liban de toute possibilité de relance. Si ce n'était pas le blocus US on aurait pu ressusciter le secteur du gaz et de l'électricité. Je dis aux Américains si la vie des Libanais vous importe, alors levez le blocus, renoncez à vos menaces. Avec l'Iran nous sommes tombés d'accord sur l'envoi d'un troisième pétrolier. Ceci dit pour la prochaine étape nous avons besoin de plus de trois pétroliers.

Que le jeu policien cesse et le gouvernement se forme dans les plus bref délais ! Et qu'on arrête ce genre de gestion qu'on a vu dans le dossier de la double explosion de Beyrouth."

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SOURCE: FRENCH PRESS TV