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Second coup aux drones-sous-marines de la Résistance en l'espace de 48 H après l'attaque contre Tamar 2?

Léviathan en feu? (Capture d'écran)

Au neuvième jours de la guerre de la libération de la Palestine, c'est Ofakim, et son cité industriel, située dans la région de Beer Sheva où Netanyahu puise souvent le gros de ses voix qui est passé sous les roquettes et missiles de Qassam. le Dôme de fer a tenté quelques interceptions mais sans grand succès. deux roquettes ont percé le soi-disant bouclier pour exploser en pleine colonie. Depuis trois jours déjà, les observateurs relèvent une extension des raids balistiques contre les bases militaires avec une nette prédilection pour les bases aériennes, celles au Néguev, Hetzarim ou Nevatim, ou celle plus au nord Kissoufim, l'objectif étant visiblement de chasser au sol les chasseurs israéliens, tout comme le fait la Résistance yéménite dans le sud d'Arabie avec les bases d'Abha, de Khamis Mushait, de Najran entre autre.  Cette tendance se confirme dès ce mardi, puisque pour la première fois Gaza a frappé une base de soutien logistique à l'est de Rafah, Soufa, d'où décollent visiblement les F-16 Soufa visiblement. Mais le ciel n'est qu'un des terrains où se déroule la démonstration de force balistique de la Résistance à l'expiration de son deuxième ultimatum lancé depuis le 15 mai. 

Mais depuis lundi, et le raid spectaculaire antinavire de la Résistance qui a littéralement paralysé  une corvette Sa'ar au large de Gaza, le facteur naval a fait décidément son entrée en jeu. 

A peine 48 heures après ce que plus d'un analyste qualifie de " première attaque sous-marine de la Résistance" contre Israël, attaque qui a visé le champ gazier Tamar 2 situé non loin des eaux libanaises à la hauteur de Haïfa, un second incendie s'est déclaré dans cette même zone. Puisque Tamar2 aurait été visé une première fois par un drone sous marin kamikaze, s'agit-il d'un second coup à UUV? Les brides d'informations qui parviennent ne permettent pour l'heure aucune synthèse, n'empêche que le terminal pétrolier qui brûle d'un impressionnant feu, bien visible depuis le Liban, pourrait bien provenir de Léviathan. Interrogé par la presse, le ministère israélien de l'Energie qui a décidé depuis le 15 mai de mettre les verrous sur les portes de Tamar 2 quitte à voir les fonctionnaires de Chevron quitter les lieux, a évoqué des "problèmes techniques".  " Ce sont des échappements des puits de gaz parfaitement naturels, dit la presse israélienne.

Début avril, Haïfa a été le théâtre de plusieurs incidents : la fuite des réservoirs d'ammoniac, un méga incendie dans la raffinerie de Bazan. Tout ceci intervient alors même que la semaine dernière, les soldats sionistes ont tué Mohammad Tahhan, un jeune libanais alors que ce dernier tentait de franchir les frontières de l'entité pour porter secours aux Palestiniens. La Résistance palestinienne l'a baptisé "martyr de Qods" et présenté ses condoléances au Hezbollah. La Résistance libanaise a depuis vengé l'assassinant de ses combattants par l'entité sioniste et les funérailles qu'il réservé au martyr Tahhan a renforcé l'hypothèse d'une riposte.  Dans la nuit de lundi à mardi, 18 mai, des sources médiatiques libanaises ont annoncé que trois roquettes avaient été tirées depuis le sud du Liban vers le nord de la Palestine occupé, ce qui a provoqué le mouvement de panique de l'artillerie israélienne et des tirs de fusées éclairantes. Des bombes éclairantes ont été tiré dans le ciel  de Mays al-Jabal et Adaisa plus  des sirènes de missiles qui ont retenti en Galilée.

Les vidéos postées sur Twitter, le 18 mai, l'incendie à Haïfa

Depuis le début de la guerre Israël/Gaza, c'est la seconde fois que des roquettes sont tirées depuis le sud du Liban contre Israël, un Israël qui totalement débordé, continue à démentir. Interrogé sur par la presse israélienne, le porte-parole de l'armée sioniste a catégoriquement démenti "toute implication du Hezbollah" dans ces "tirs de roquettes" comme pour éloigner la perspective ô combien "terrifiante" d'un front Nord ouvert en même temps que le sud: "ce sont des groupes de palestinens qui procèdent à des tirs sporadiques nocturnes depuis les fermes de Cheeba. Six roquettes en tout et nos canons y ont répondu. Ce n'est pas le Hezbollah et ce genre d'attaque risque de se poursuivre jusqu'à la fin de la guerre contre Gaza". 

Est-ce le Hezbollah qui tire? Peu probable dans la mesure où la Résistance libanaise n'a pas l'habitude de cachotterie et son action, il le revendique immédiatement. Ces manœuvres qui ont l'air du déjà vu renvoie en effet à une dynamique de fuite en avant : en été 2020 au plus fort des tensions sur le front Nord où le Hezbollah avait promis de venger le sang de Kamal Mohsen, tué part Israël dans un raid contre la Syrie, l'entité sioniste a fait des tentatives similaires pour amortir la pression. Certains analystes y voit surtout une tentative US/OTAN destiné à ouvrir le front Nord et s'y impliquer. Le 16 mai, un groupe de transporteurs français a débarqué au sud de Chypre. Le 17 mai, quatre bombardiers stratégiques B-52H de l'US Air Force sont arrivés en Espagne, en plus des six déjà basés au Qatar. et Le 18 mai, trois destroyers lance-missiles du groupe de porte-avions de l'US Navy opérant dans la mer d'Oman effectuent une transition avec l'intention explicite de se rendre, sinon vers la Méditerranée, du moins vers la partie nord de la mer Rouge, plus près d'Israël.

Il y a peu McKenzie se rendait au sud du Liban inaugurer une pompe à eau pas loin de la Zone où l'Amérique croite avoir trouvé des stocks de missiles tactiques du Hezbollah. Un front Nord ouvert, croit sans doute Washington, pourrait potentiellement lui permettre de les éliminer. Mais la règle d'engagement  en faveur de lal R2sistance est irréversible. Il faut désormais compter avec cette méga carte que la Résistance vient de mettre sur la table : des drones sous marines ... Le second raid contre les gisements offshore sionistes a l'air d'être suffisamment dissuasif. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV