Le régime sioniste continue de faire pression sur le Liban pour l'obliger à retirer ses droits à la frontière maritime et à revenir à l'ancien ordre concernant la démarcation des frontières pour reprendre les pourparlers dans ce domaine. Cité par Al-Akhbar, le ministre des Travaux publics et des Transports de l’époque, Michel Najjar, a déclaré lors d'une conférence de presse à Beyrouth avoir signé ce samedi un décret modifiant le décret n° 6433, relatif à la délimitation des frontières de la zone économique maritime exclusive au sud du Liban. Avec la médiation d’un diplomate américain, le dossier sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés par Israël est au point mort.
Récemment, la société américaine Haliburton a annoncé avoir été embauchée par la société Energean pour le forage du nord du champ gazier de Karish, près de la frontière maritime avec le Liban (près du bloc 9) et L'accord comprend le forage de trois à cinq puits, situés selon les Libanais, dans une zone économique exclusive.
Lors du précédent cycle des pourparlers avec le Liban, en novembre 2020, la partie libanaise avait également souhaité discuter du territoire du champ gazier de Karish. Suite à la formation du gouvernement au Liban, le nouveau Premier ministre, Najib Mikati, a déclaré vouloir revenir à la table des négociations avec la médiation américaine.
Selon un rapport d'intelligenceonline, l'accord avec Haliburton a été négocié du côté de la société américaine par Zaid Khadra, responsable de son développement commercial à Dubaï, et Ahmed Kenawi, vice-président senior à Londres, qui a vécu à Dubaï pendant quatre ans. Cela soulève des questions sur le rôle des Émirats arabes unis dans les actions du régime sioniste contre le Liban dans le cas de la démarcation de la frontière maritime.Le régime sioniste profitera de cet aléa pour forcer les Libanais à renoncer à leur droit maritime ou à prendre des mesures qui feront obstacle aux efforts de Beyrouth.
Mais quelle réponse le Liban réserve-t- a cette action provocatrice du régime sioniste ? Le nouveau gouvernement adoptera une position différente de celle de son prédécesseur, et que feront les responsables pour restaurer les droits maritimes du Liban ?
Ce qui est sûr c'est que l'implication emiratie dans cette affaire fait écho à une amertume. La bataille balistique du mois de mai Israël/Gaza pendant laquelle le site offshore israélien Tamar a été bloqué sous les coups des missiles anti navire et les drones sous-marine de la Résistance a prouvé a l'axe US/Israël à quel point l'avenir de ses ambitions énergétiques est à la merci des missiles de la Résistance. Eilat, au cœur des projets gaziers liés a la normalisation n'a pas échappé à ce constat ciblé copieusement pendant les 11 jours qui ont duré les attaques. Le choc fut d'ailleurs tel que l'entité en est venu à remettre en cause le volet énergétiques des accords d'Abraham sous prétexte des problèmes environnementaux. Voici là ou réside la réponse aux questions ci dessus. Les sociétés américaines ou emiraties ne sauraient détourner tranquillement les richesses offshores libanaise sans se sentir en sécurité.
Des drones du Hezbollah utilisé pour la scène navale pourrait bien aider en ce sens. Surtout que des prototype comme Simorq sont capable de faire face à la menace américaine et d'opérer dans des zones reculées, voire en Méditerranée. Simorq, a été présenté début décembre 2019 par le commandant de la marine iranienne, Hossein Khanzadi. Et il ressemble beaucoup à Hermes 450 d'Elbit Systems. C est la version de mission navale du drone iranien Shahed-129, rapporte le site web israélien Israel Defense. Et puisque le Hezbollah capture ces temps ci et à vrac les drones sionistes dont Hermès 450 pourquoi ne pas les soumettre à la retroinginerie et en faire de quoi chasser US/Emirats des réserves gazières libanaise. Les conseillers militaires du Hezbollah ont fait apres de vieux missiles soviétiques yéménites de redoutables missiles intercepteurs il n'existe aucune raison qu'ils n'en fassent pas autant avec le Hermes 450 et autres pièces de l'arsenal de drones sionistes.