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Ve flotte US à Beyrouth: de quoi a peur l'US Navy?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Logo du Hezbollah libanais. (Photo à titre d'illustration)

Nouveau scénario de provocation ; l’US Navy a fait part, le 21 septembre sur son site web, du déploiement de sa Ve flotte sur une base navale à Beyrouth, capitale libanaise. 

« Le navire de transport rapide expéditionnaire USNS Choctaw County (T-EPF 2) est arrivé à Beyrouth, au Liban, le 20 septembre, pour participer à la toute première mission de la station centrale de partenariat (CPS) du Commandement central des forces navales des États-Unis », a-t-on appris du site web. 

Cela intervient alors qu’Israël a fait appel au géant parapétrolier Halliburton pour l’exploitation d’hydrocarbure du champ contesté du bloc 9, entre le Liban et le régime israélien. Le Hezbollah restera-t-il les bras croisés face à cette agression ?

Ayant réussi à régler la crise de carburant au Liban, le Hezbollah pourrait désormais passer à l’acte pour résoudre le problème du forage des richesses pétrolières du Liban, selon un article, publié par le site Web libanais El-Nashra. 

Le Hezbollah a fait arriver au Liban des navires et des convois pétroliers iraniens, via mer et terre, sous les yeux des Américains et de l’ennemi israélien ; une affaire que le mouvement de résistance considère comme équivalente à la victoire du mai 2000 et du juillet 2006 face à l’ennemi israélien et à celle de 2017 contre les takfiristes.

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Le succès du Hezbollah à s’imposer comme une force militaire puissante dans la région lui permet de se transformer en une force économique capable de rééquilibrer l’économie du Liban.

Avant de se lancer dans le règlement de la crise de carburant du Liban, le Hezbollah avait connu un succès sans précédent dans la gestion de ses institutions financières, sanitaires et sociales.

Cette supériorité du Hezbollah l’a incité à briser le silence face à la mainmise du régime israélien sur les richesses pétrolières du Liban, contrairement à la « politique de l’autruche » qu’a adoptée l’État libanais à ce propos. 

Cela dit, aucune partie libanaise, régionale ou internationale ne devrait être surprise par une éventuelle décision du Hezbollah de commencer le forage de la richesse pétrolière dans la zone contestée avec Israël.

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Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, s’est dit prêt à assurer la sécurité des sociétés iraniennes qui accepteraient d’explorer le pétrole libanais dans les eaux régionales au cas où d’autres sociétés étrangères ne seraient pas disponibles, ou pour mieux dire n’auraient pas le courage de défier l’ennemi israélien.

Dans la foulée, des sources concordantes ont révélé, pour la première fois, des informations sur l’accès du Hezbollah au dossier concernant les entreprises qui font du forage dans les blocs litigieux, et ce, en raison d’inaction persistante de l’État libanais. 

Aujourd’hui, la Résistance attend la réponse officielle de l’État libanais à la violation israélienne pour pouvoir décider d’une réaction appropriée. 

Des sources concordantes estiment que face à la violation par Israël de l’accord-cadre, l’État libanais devrait s’en retirer officiellement et annuler tous les contrats signés auparavant avec les sociétés Total, Novatek et ENI ».

En effet, si ces sociétés continuent à tergiverser et à reporter les opérations de forage, l’État libanais ferait mieux d’ouvrir la voie à d’autres sociétés et de leur permettre à se lancer dans les opérations du forage des champs pétroliers du Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV