Un cessez-le-feu qui ne cesse d’être violé par les terroristes a finalement poussé Damas à lancer une opération d’envergure pour sécuriser les quatre coins de la province de Deraa, dans le sud du pays, ce qui coupera à jamais les mains aux Israéliens.
Fin 2018, l’armée syrienne et les combattants de la Résistance ont nettoyé 90 % de la superficie des provinces de Deraa et de Quneitra de la présence des terroristes qui ont été obligés de rendre leurs armes.
Dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, qui a été conclu grâce à une médiation active de la Russie, un grand nombre de groupes terroristes a évacué la ville de Deraa et ses banlieues pour aller s’installer à Idlib.
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Cependant, certains groupes terroristes ont été autorisés à rester dans la province de Deraa à condition qu’ils rendent leurs armes et qu’ils respectent le cessez-le-feu.
Il est à noter que ces terroristes ont accepté de rendre leurs armes sous l’ordre de leurs maîtres occidentaux, israéliens et arabes qui savaient que leurs supplétifs seraient totalement éradiqués en cas de la poursuite du conflit.
Début 2019, les terroristes ont commencé à violer le cessez-le-feu avec le feu vert de leurs maîtres, attaquaient les postes de contrôle, déposaient des pièges explosifs sur la route des convois militaires, tuaient et blessaient des dizaines de militaires de l’armée syrienne.
Pendant les deux dernières années, l’armée syrienne a lancé des opérations limitées en réaction à la violation du cessez-le-feu par les terroristes. Elle est même allée plus loin en voulant éradiquer les terroristes dans la province de Deraa. Mais les Russes sont passés à l’acte et ont appelé Damas à la retenue.
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Or, les offensives lancées pendant les derniers jours par les terroristes, grâce aux renseignements fournis par les Américains, les Israéliens, les Britanniques, les Jordaniens et les régimes arabes du golfe Persique ont prouvé une fois de plus que la retenue ne faisait que de permettre aux terroristes de se réorganiser et de se préparer à perpétrer de nouvelles attaques.
C’est la raison pour laquelle l’armée syrienne a décidé d’acheminer les forces de la 4e division à Deraa.
Jeudi 29 juillet, les affrontements opposant les terroristes aux militaires de l’armée syrienne ont été intensifiés et répandus même jusqu’à la banlieue de Deraa et d’autres districts de cette province.
Une dizaine de soldats de l’armée syrienne ont été tués et une quinzaine d’autres blessés par un assaut surpris de terroristes qui ont pris le contrôle de quelques postes appartenant à l’armée dans l’est aussi bien que l’ouest de la province de Deraa.
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De son côté, l’armée syrienne a effectué un retrait stratégique pour que les forces de la 4e division puissent se préparer à lancer une opération d’envergure qui est censée de mettre fin pour toujours aux agissements des terroristes dans le sud de la Syrie.
Dans le même temps, les drones et les avions de combat de l’aviation israélienne multiplient leurs vols au-dessus des régions frontalières avec le Golan occupé.
Toujours est-il que les agissements des terroristes à Deraa tout comme les vols d’avions israéliens au-dessus de la frontière du Golan occupé visent, entre autres, à couper les lignes de contact entre la Résistance et leurs forces alliées dans cette zone. Sous prétexte de questions sécuritaires, la Jordanie vient de fermer le passage Jaber à la frontière syrienne.
L’opération imminente de l’armée syrienne couvrira les quartiers du sud de la ville de Deraa ainsi que les régions de l’est, du sud-ouest et du sud de la province de Deraa.
