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Base US à al-Omar à nouveau frappée; la 1ère semaine d'août ressemblera à la première semaine de juillet?

À Deraa, les USA tentent en effet d'éviter le naufrage : depuis que le dernier raid israélo-américain depuis le ciel d'al-Tanf le 26 juillet où se trouve plus un milliers de forces spéciale US à guider, Patriot, radars, autres munitions à l'appui, les pas tâtonnant d'une entité sioniste dont les capacités aériennes, les seules qui soient encore représentables, a tourné au fiasco, l'Amérique fait tout pour que cet épouvantail désormais en totale phase de dégonflage ne perde pas au moins le tout de son vrai faux superbe. Car tout effondrement signifie a peu près la fin de l'emprise US sur le Moyen-Orient. Déjà que les USA ont les mains ligotées en Irak et que la Syrie devient un Irak bis pour leurs troupes US!  Au fait, si le  duo Biden-Austin a décidé de retirer ses forces d'Afghanistan, de fermer ses méga bases au Qatar, de mettre les verrou sur quelques unes de leurs petites bases au Koweït,  où la Résistance irakienne a déjà mené plusieurs opérations anti US avec en toile de fond la mort des soldats américains un peu comme au Qatar où l'un des hauts commandants de l'US Air force a trouvé la mort assez récemment dans un hôtel de Doha, c'est qu'il y a quelque chose de très mauvais qui s'est produit de façon irréversible en Asie de l'ouest et qui a épuisé non seulement la toute puissance militaire US mais encore celle de son rejeton sioniste.

 À peine quatre jours après la frappe "aéronavale" contre un cargo-base logistiques israélien en plein mer d'Oman que l'axe US/Israël/GB tentent sans preuve à attribuer à l'Iran tout en poussant l'OTAN à en faire autant sans que celle-ci ose aller plus loin que le stade de condamnation verbale, la trêve US/Résistance vient d'être rompue : selon des sources syriennes, parallèlement à l'armée syrienne qui mène une opération-éclair contre les noyaux des agents takfiristes d'Israël à Soueïda, à Deraa, des roquettes ont été tirées dans la nuit de lundi à mardi contre les positions des forces US à al-Omar. Évidemment les médias évoquent le ciblage des repaires des FDS mais vu que le mois de juillet a commencé par cinq attaque aux missiles et aux drones contre les champs pétroliers du nord de Deir ez-Zor où les Yankee maintiennent illégalement leurs positions, ce double tir de roquette pourrait signifier beaucoup de choses : une nouvelle escalade anti US sur la rive est de l'Euphrate pour les heures ou les jours à venir d'autant que les sources russes parlent du déploiement des radars made in Iran à al-Mayadin, haut lieu de la Résistance sur les frontières syro-irakiennes, et qu'un tel déploiement de radar qui pourrait supposer qu'une offensive balistiques d'envergure se prépare simultanément à une prévention défensive.

Au fait la première semaine de juillet a été marquée par une tempête balistique et dronesque sans précédent qui a poussé, une fois le choc dépassé, les troupes américains à lancer des raids héliportés contre les villages limitrophes d'al Omar et de Conoco puis face à l'impossible tâche qu'a été la répression des tribus de l'Est syrien, procéder à la ruse et tenter de soudoyer les jeunes des tribus de Hassaké et de Qamishli moyennant de grosses salaires façon de contrer par les syriens la Résistance syrienne. La mayonnaise n'a pas pris et ne prendra pas. 

Les unités de radars qui viennent de s'installer à Deir ez- Zor et qui pourraient compter pas de modèle particulièrement efficace en termes d'interception, comme le Radar Qadir avec une antenne réseau à commande de phase 3D, équipé d’une antenne Yagi ayant 512 branches, d'une couverture horizontale de 1100 kilomètres et verticale de 300 kilomètres et fonctionnant sur les bandes VHF, HF et UHF avec la capacité de détecter les cibles lointaines et les aéronefs qui présentent une SER faible comme les F-35 pré annonce une longue et cruciale bataille en Syrie orientale. 

En effet, le retrait US en Jordanie en provenance du nord de l'Asie de l’ouest, à savoir du golfe Persique, de l'Afghanistan et même de l'Irak où le Pentagone n'a plus ni la possibilité de lancer des frappes terrestres, ni celle de se mettre à l'abri des drones, des roquettes et des bombes improvisés ni même avoir recours à des frappes aériennes comme en 2019 et 2020 vise avant tout à créer un front de combat aussi loin que possible des capacités balistiques de la Résistance. Quelques 14 bases militaires viennent d'accueillir ou se trouvent sur le point d'accueillir presque 65% des quelque 70 000 militaires américains déployés dans la région et ce depuis juin 2021 leurs redéploiement, quitte à  faire de la Jordanie une base de projection grandeur nature. 

Quel est l'objectif? Outre de se maintenir évidemment aussi loin que possible de la ligne de tir des missiles de la Résistance, les quels missiles peuvent couvrir la région du golfe Persique, de l’Ouest irakien et de l’Est syrien, cette présence payée cache et à raison de plus 800 millions de dollars par an à verser sur le compte du roi Abdallah II de Jordanie cherche à offrir aux Américains la possibilité d'agir et de réagir sur une superficie équivalant à 75% de toute la région de l’Asie de l’Ouest, étant donné l’emplacement des bases aériennes jordaniennes se trouvent en plein milieu de la région. Les Américains veulent aussi, parasites qu'ils sont, profiter des forces, armement et équipements militaires de la Jordanie qui a une armée et une force spéciale bien formées et entraînée.Il s'agit on s'en doute de se payer donc des "bases quasi gratis" sans "visibilité" soit rester à l'ombre sans perdre son marge de manœuvre. C'est la leçon de plus de deux ans d'attaques de missiles de drones subies en Irak, attaques qui viennent d'ailleurs de commencer en Syrie orientale.

Une Syrie où la base US à al-Tanf ne répond guère aux besoins d'une occupation prolongée par les temps qui courent. Mais reconfigurant à une cible prioritaire, couper la route stratégique qui relie l'Irak à la Surie et partant l'Iran à la Méditerranées. En d'autres termes des centaines d'avions et de soldats déployés dans le nord de la Jordanie devraient "bouter la Résistance du Levant et pourquoi pas de l'Irak tout en créant un bouclier pour éviter de nouveaux Épée de Qods contre l'entité sioniste. Sauf que les calculs sur les papiers faits au sein des think tanks US/Israël ne répondent que rarement aux réalités du terrain et que cette réalité est en fonction du temps. Le Président Biden qui a offert deux semaines d'accueil royal au roi Abdalleh II croit-il réellement que la Résistance est restée les bras croisés à passer comme les GI's et les marines à manger du  Mcdo et à jouer au loto dans des bases militaires? La démonstration de force de la première semaine de juillet partagée entre les drones qui se sont abattus sur les positions des militaires US/France/GB à al Omar et les missiles tactiques visant  le champ gazier Conoco ont prouvé qu'il existe effectivement un plan de "désaméricanisatioin" par étape commencé en Irak et qui va vers la Syrie en passant via le Sud-Liban et le Sud syrien vers Israël. Cette dynamique a demandé des décennies de préparation et ce ne seront ni les F-15 ni les F-22 ni les F-18  positionnés en Jordanie qui pourront l'arrêter.

Certains observateurs argueraient qu'en Syrie orientale l'accord russo-américain pourrait présenter un obstacle; mais face à l'irréversible marche de l'histoire, Poutine a fini par lâcher Israël, lui annonçant sa guerre dans le ciel syrien. Il ne tardera pas à en faire autant face à l'Amérique maintenant que le gros du travail de désaméricanisation du Moyen-Orient est fait par la Résistance.

 À propos, Avia.pro nous apprend : 

"Un avion russe inconnu a été abattu près d'Alep: Des sources militaires syriennes ont publié des séquences vidéo uniques d'un avion russe inconnu abattu dans l'ouest de la province syrienne d'Alep. Plusieurs sources affirment qu'il s'agit d'un avion, tandis que d'autres sources rapportent qu'un véhicule aérien sans pilote a été abattu. Sur les images vidéo présentées, vous pouvez voir le site du crash de l'avion abattu. À en juger par l'apparence de l'épave et la zone de leur propagation, on parle toujours d'un véhicule aérien sans pilote qui pourrait effectuer des ajustements aux frappes sur les positions des djihadistes turcs. Il est allégué que le drone a été abattu depuis des MANPADS, alors qu'il existe des preuves qu'il s'agit d'une réponse à un véhicule aérien sans pilote turc inconnu abattu la veille dans la même zone."... Ce sera une goutte qui fera déborder la vase? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV