Au train où vont les événements, ce plan B des Américain sur quoi ils travaillent depuis des mois et qui vise à "geler" le front de combat anti Israël au sud du Liban au cas où une nouvelle bataille multifront, un peu comme celle qui s'est produit presque de façon éclaire au mois de mai depuis Gaza et qui continue, près de trois mois après, à imposer des modifications de taille aux calcules géostratégiques américains, a du plombe dans l'aile: L'armée libanaise et son commandant en chef glissent des mains US/Cie". On se rappelle en effet qu'en mars le commandant en chef du CentCom s'était rendu au Liban, avant de se déplacer dans le sud à bord d'un cohorte de six hélicoptères militaires bourrés d'espions et de cartographes de la CIA .
Le prétexte officiel aura été à l'époque le dévoilement d'une pompe à eau opérationnelle depuis deux ans mais des sources bien informées savaient que le Yankée cherchait où planter une base US déguisée avec des soldats libanais là dedans, base qui soit à la fois proche de la vallée de la Békaa au sud du Liban et à quelques lieux du Jabal al-Cheikh, où l’axe US/Israël croit que le Hezbollah dispose de nombreuses bases pour ses missiles stratégiques tout en surplombant Damas. Les évolution ultérieures ont renforcée cette folle hypothèse d'un axe US/Israël totalement débordé par les événement qui ayant épuisé les options multiples, révolution colorée, guerre civile, blocage gouvernemental, soudoiement par ONG interposées... en est venu à placer l'armée libanais et son commandant en chef en face de la Résistance. Cet axe y voit même à travers Joseph Aoun, son chef un futur Sissi et va jusqu'à hasarder le commentaire suivant : " "En pleine crise politique et économique, le commandant en chef de l’armée libanaise s’est rendu au Caire. Or, au-delà de l’aspect humanitaire de sa visite en Égypte, Joseph Aoun multiplie les visites à l’étranger. Notamment en Occident. L’Ouest compte-t-il épauler celui qui serait perçu comme un contrepoids parfait au Hezbollah? ..De ce fait, le commandant en chef n’hésite pas à se rendre à l’étranger pour solliciter aide et appuis. Mais, derrière ses nombreux déplacements, il se positionnerait également en principal interlocuteur de l’Occident et en rival de l’actuel Président, Michel Aoun."
Et si Joseph Aoun avait tout simplement fait rouler dans la farine le camp US/Israël?
Le 22 juillet, et alors même que le général McKenzie croyait avoir cartographié en avril et "sous l'égide de l'armée libanaise" une zone du sud du Liban, "bourrée, selon lui de missiles tactique sol-sol que le Hezbollah, façon de les faire détruire ultérieurement par l'armée libanaise, cette même zone est devenue soudain le thépatre d'une contre réponse aérienne totalement inattendue. Toute la dernière semaine de juillet, des agences d'information on évoqué le changement radical de la Russie dans sa politique israélienne en Syrie, en évoquant les capacités du système de DCA Buk M2E qui a intercepté et abattu 17 des 18 missiles tirés sans s'arrêter sur le fait que le sud Liban bénéficie lui ausis de cette couverture.
Plus d'un analyste verrait à travers ces manifestation le jeu double d'une Armée qui sait comment mettre à profit ses liens pro occidentaux en faveur de la Résistance. Aussi que Les États-Unis aient augmenté de 12% en mai dernier, ce mois de mai de tous dangers où Israël a vu de ses yeux sa propre mort, cela ne fait rien, l'armée libanaise a continué à aider en même temps les palestiniens à lancer leurs salves de roquettes contre Israël.
Sur le front nord Israël en est à s'apercevoir que "50 pour cent des logements dans le nord de la Palestine occupée ne sont pas assez solides" et que "28 pour cent des Sionistes ne disposent pas d’un abri adéquat contre les missiles".
Le rapport poursuit : "en cas de guerre, l'absence d'un plan global pour évacuer les colonies près de la frontière libanaise aggrave la situation d’autant plus qu’il n'y a pas de refuge pouvant protéger contre les missiles du Hezbollah qui seraient complètement en mesure de cibler l'ensemble des territoires occupés. et ce à raison de 100 à 3000 engin par jours soit autant d'engins tirés en 11 jours de guerre contre Gaza. Le 22 juillet , jour où l'entité a frappé Qusseir, "son" armée a passé de nombreuses heures à retrouver deux Africains qui étaient entrés au Liban depuis le nord de la Palestine. La recherche des deux hommes a été si difficile qu'elle a nécessité une grande mobilisation militaire et un état d’alerte. Selon les médias israéliens, l'utilisation d'hélicoptères et de fusées éclairantes, la fermeture de plusieurs routes entre la base militaire de Piranit et la colonie Sasa et celles entre les ruines archéologiques de Baram et la colonie Baram ont été au menu.
Le correspondant militaire israélien du journal conservateur israélien Makor Rishon a posé une bonne question : "vu que l'armée israélienne a passé des heures à retrouver deux infiltrés africains depuis le Liban, combien de temps lui faudrait-il pour retrouver un commando spécial et entraîné du Hezbollah?" Mais le site n'est pas allé jusqu'à reconnaître que ce genre de coup destiné à tester les capacités des forces israéliennes, l'armée libanaise y est aussi impliqué.. Après tout l'armée libanaise sait bien faire la part des choses et ne jeter la proie des "missiles" pour l'ombre "des promesses d'aide US/Israël"...