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"Etat minimal de préparation; nous perdrons toute guerre à venir"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des roquettes et missiles palestiniens sont tombés par milliers sur Israël depuis Gaza en mai 2021. (Illustration)

L’armée israélienne ne dispose que d’un minimum de moyens et capacités nécessaires à écarter les menaces sur divers plans, estime un haut cadre militaire israélien.

En effet, le général Eyal Zamir, a profité de la tribune d’une cérémonie d’adieux organisée à l’occasion de la fin de sa carrière au poste de chef d’état-major adjoint, pour avertir que « l’armée israélienne se trouve à son plus bas niveau de disposition, si bien que sans un renfort quantitatif et qualificatif, elle ne sera pas capable d’écarter les différentes menaces qui se profilent à l’horizon ».

Cité par le journal Yediot Aharonot, le général Eyal Zamir a indiqué : « Il se pourrait que nous soyons obligés de nous engager dans une guerre difficile, longue et multi-fronts sur les champs de bataille et aux frontières, à quoi pourraient aussi s’ajouter des défis internes. Par conséquent, nous devons nous rassurer qu’il y ait une ferme volonté, mais aussi et surtout, une possibilité de fournir à l’armée des forces réservistes suffisamment puissantes. »

Le général israélien a essayé d’être clair pour dire que les signes de l’éclatement d’affrontements sur des fronts multiples sont sérieux : « La récente attaque contre Gaza s’est effectuée dans les circonstances où la situation sur le front Nord face au Hezbollah était plutôt calme ; et pourtant, nous savons que ce front (Hezbollah) dispose d’une puissance de feu dix fois plus importante que celle du Hamas. »

Le général sioniste a également affirmé que l’armée israélienne avait grand besoin de se fournir en technologies dernier cri.

D’après Yediot Aharonot, « cette révélation doit naturellement préoccuper tout citoyen israélien. L’importante question à laquelle devra répondre l’appareil politique, notamment le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre des Affaires militaires Benny Gantz, est de savoir ce qu’ils comptent faire dans l’immédiat pour améliorer la situation ; or, il est évident que la récente guerre de Gaza a permis à la partie d’en face de s’entraîner à agir contre Israël ».

Toujours est-il que le ministre des Affaires militaires du régime israélien, Benny Gantz, a prétendu qu’en cas d’une reprise de l’envoi de ballons incendiaires depuis Gaza, Israël y répondrait par des attaques aériennes.

Ces allégations tombent alors que le mouvement de résistance palestinien Jihad islamique a une fois de plus insisté sur l’exigence d’affronter le régime sioniste.

D’après le porte-parole du Jihad islamique, Tarik Salmi, « les forces de la Résistance et tous ceux qui ont une arme à leur disposition, ont le devoir de combattre l’ennemi sioniste ».

Citant ce porte-parole, le site d’information PalToday a écrit qu’il serait impossible de faire cesser, par négociation ou imploration, les attaques israéliennes contre les villes et villages et les camps de la Cisjordanie.

Seulement « une confrontation avec force » peut assurer à la Résistance palestinienne une puissance dissuasive efficace face à Tel-Aviv, ajoute le porte-parole.

De même, un membre du bureau politique du Jihad islamique, dénommé Youssef al-Hassayana, a affirmé que les mouvements, organisations et groupes de résistance palestiniens font partie des richesses emblématiques du peuple palestinien et de l’Oumma islamique.

Ce membre du Jihad islamique a évoqué « l’importance du dialogue et de l’interaction entre différents groupes et courants palestiniens en fonction des circonstances du jour, « de façon à focaliser tous les efforts sur une revivification des valeurs nationales, en parfaite conformité avec cette phase de libération [des territoires occupés] et en insistant sur les droits nationaux et les principes indéniables auxquels adhèrent tous les Palestiniens ».

Ce responsable du Jihad islamique a aussi et surtout déconseillé de mettre de l’espoir dans « cette illusion qu’est le compromis avec l’ennemi sioniste ».

« L’expérience montre que la politique de colonisation israélienne représente la plus grande menace à la cause palestinienne, aujourd’hui aussi bien qu’à l’avenir, car ce régime cherche à occuper la Palestine tout entière et à mettre en errance ses véritables propriétaires », a-t-il ajouté.

Et pour finir, le membre du bureau politique du Jihad islamique, Youssef al-Hassayana, a affirmé que par unité et résistance, le peuple palestinien pourrait bel et bien parvenir à la victoire. « Une véritable contribution collective fournira à tous les groupes palestiniens la voie la plus courte pour atteindre à leur idéal national et se libérer du joug des occupants », a-t-il également indiqué.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV