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"En Jordanie les troupes US ne seront pas non plus à l'abri des missiles et des drones de la Résistance"

Irak: "Terrifiante " révélation d'Abdullah II. (Image d'illustration)

Cet entretien soigneusement canalisé d'Abdullah II de Jordanie, qu'il vient d'accorder à CNN au bout d'une semaine de grâce  auprès d'une Amérique qui après avoir tenté de le faire descendre par Hamza interposé, en vient à croire que la Jordanie pourrait abriter après tout, les troupes US en totale débandade en Irak et en Syrie, les stratèges du Pentagone ont tout intérêt à bien analyser surtout cette partie où il a évoqué en termes à peine voilés "ces drones irakiens qui partis de Syrie peut-être, s'écrasent parfois en Jordanie". Evidemment le souverain a cherché à plaire à ses amis golfiens quand il s'est mis à critiquer l'Iran, son programme balistique et ses drones, se mettant dans le même panier qu'une Arabie qui lui en veut ou à un Israël qui chercher à s'accaparer d'al-Aqssa dont lui le roi est l'administrateur.

ceci étant, Abdullah II s'est voulu plutôt alarmant à l'adresse des Yankee qui ont ces derniers temps mis les verrous aux portes de plusieurs de leurs bases au Qatar pour déménager sur les frontières jordaniennes avec l'Irak et la Syrie, armes lourdes, Patriot, avions à l'appui, croyant pouvoir se mettre à l'abri de la Résistance ou y cherchant une base arrière d'abord à leurs opérations d'infiltration en direction de l'Irak et de la Syrie ensuite à leurs très probable campagnes aériennes massives que de plus en plus de généraux au sein du Pentagone jugent comme étant le seul recours viable, maintenant que le concept de "base américaine égale la sécurité de troupes US" est devenu, à la faveur des missiles furtifs et précis de la Résistance, synonyme de "piège à rats US". 

Car en reconnaissant que le ciel du Royaume aurait été, pas une fois mais à plusieurs reprises, percé par les drones de la Résistance irakienne, le roi a surtout tenté de faire comprendre qu'avec ou sans Patriot les bases américaines seront visées et que le jeu que Washington vient de lui proposer et qui consiste à louer le ciel et la terre jordaniennes dans une profondeur de 5 kilomètres moyennant quelques 800 millions de dollars par an, ne vaut peut être pas la chandelle. D'ailleurs Abdullah n'avait pas trop de mal à étayer ses propos par le contexte en cours. Presque au moment où le roi jordanien faisait implicitement éloge "des missiles performants" de la Résistance, le groupe « Brigade Al-Tha’irin » venait de publier une vidéo mettant en scène la toute dernière frappe aux drones Murad 4 irakien contre la base ultra protégée de l'US Army à Erbil, la fameuse Harir qui depuis avril en est à sa cinquième coup dronesque reçu avec en toile de fond ses parties les mieux protégées à savoir le QG de la CIA, le QG des forces d'intervention rapide, les hangars des avions et des drones de reconnaissance, parties en mille éclats. Les images datent du vendredi 23 juillet vers  01h45 du matin.

« Nous revendiquons l’opération qui a visé la base d’al-Harir dans le Kurdistan irakien, où se sont réfugiés les lâches occupants américains, leurs espions et leurs mercenaires. Dans le cadre de cette opération qui a eu lieu à 2 heures du matin, des dégâts ont été infligés aux équipements militaires américains », peut-on lire dans le communiqué de ce groupe, ce qui laisse entendre qu'au cours d'attaque, le groupe avait aussi la possibilité par drone de reconnaissance interposé de visualiser la débandade des militaires américains qui courant dans tous les sens cherchaient à se mettre à l'abri.

D'ailleurs et selon des sources bien informées, ce cinquième essaim de drone lancé contre Harir avait une taille un peu plus grande que d'habitude pour compter au lieu de deux ou de trois appareils, quatre drones de type Murad-4. La Résistance irakienne a-t-elle franchi une étape en synchronisant désormais des drones suicides et des drones de reconnaissance? Possible. Toujours est-il que la précision de la frappe et son impact auront été tel que le porte-parole de la coalition américaine Wayne Maruto a officiellement annoncé samedi qu’une position des États-Unis à Erbil avait été visée.

Les amis kurdes des États-Unis, ceux là même qui participent au pillage systématique du pétrole syrien et qui agissent indépendamment de Bagdad pour exporter le pétrole d'Erbil et qui combe d’ignominie, disent que les troupes d'occupation ne devront pas quitter l'Iran se sont eux aussi précipités pour le reconnaître : « Un drone a ciblé l'une des positions de la coalition internationale dans la région du Kurdistan vendredi à 01h30 du matin », a déclaré le porte-parole de la coalition à l’agence de presse kurdophone Rudaw. Cependant, il a prétendu que l'attaque n'avait causé aucun dégât matériel ni aucune victime.

La question est dès lors la suivante : le Premier ministre irakien qui en visite à Washington cherche par mille et une contorsions à empêcher le départ d'Irak sous les coups de missiles et des drones de la Résistance, des Yankee y parviendra-t-il? Le secrétaire général des bataillons Sayyid al-Shuhada en Irak, Abu al-Alaa al-Walai, a la réponse : « Peu importe la promesse que fait le comité de négociation au nom du pays, si cela n'implique que le départ des occupants. Pas un seul soldat américain ou britannique ni aucun autre soldat étranger ne restera en Irak », a-t-il souligné. « Ceux qui plaident pour le maintien des forces étrangères devront supporter les conséquences du massacre des Irakiens et de la violation de leur dignité », a-t-il averti

Même son de cloche du côté, d'Abu Ali al-Askari, le chef de la sécurité des Kataeb Hezbollah, qui a déclaré en réaction aux pourparlers irako-américains : « Si l'ennemi n'annonce pas explicitement le retrait de ses forces et que les commissions parlementaires et sécuritaires nationales ne suivent pas le processus de retrait, la Résistance continuera d'intensifier ses opérations contre les bases US jusqu'au départ du dernier soldat. »

Les Américains ont déclaré au gouvernement irakien que 2 500 de leurs 5 000 soldats se sont retirés d'Irak, mais aucune autorité officielle n'a pour l'instant confirmé cette estimation. De nombreux experts irakiens dénoncent un mensonge éhonté puisque personne ne sait combien de soldats US opèrent en Irak, une grosse partie d'entre eux étant des agents secrets et bénéficiant de la couverture diplomatique. En attendant, Biden et Kazemi devaient publier un communiqué commun fixant au 31 décembre 2021 la date finale du soi-disant retrait des troupes américaines d'Irak mais c'est une erreur que de croire possible en Irak, un scénario à l'Afghane. Pourquoi?  Parce qu'il y a en Mésopotamie un arsenal anti US de fabrication inter Résistance qui frappe et frappe fort et dont personne n'a le secret. 

Alors ce changement de statut militaire en formateur, les Américains pourront en rêver autant qu'ils veulent, cela ne fera pas arrêter les frappes de la Résistance. Car ce changement vise d'abord à monopoliser l'entraînement des forces militaires afin qu'ils puissent toujours avoir un impact direct sur la sécurité et la stabilité du pays et maintienne la dépendance de l’armée irakienne vis-à-vis des USA.

Le roi Abdullah II l'a très compris, il y a quelque chose d’insaisissable dans les drones et les missiles de la Résistance, cette chose qui a même poussé les USA à annoncer le retrait de ses Patriot de cette même Jordanie. Et quid d'une campagne massive de l'aviation US contre la Résistance en Irak si les Américains se trouvaient dans l'obligation de quitter la Mésopotamie? La réponse Abdullah semble l'avoir: A part des drones, il devrait y avoir d'autres surprises dans l'arsenal anti US d'Irak. Des radars par exemple, genre radar Hafez.  

C'est un dispositif de types de radars de recherche à réseau flou 3D actifs et à moyenne portée qui a la capacité de détecter et d'intercepter différentes cibles telles que les objets volants entrants et les missiles de croisière, ainsi que divers drones à basse, moyenne et haute altitude. Hafez a également la capacité de changer le faisceau électroniquement en très peu de temps et ce, dans la direction et la hauteur adéquates, détectant ainsi des cibles à une distance de 250 km.

Bien entendu, Hafez peut également suivre 100 cibles et fournir leurs informations au système de défense et à ses utilisateurs en un ligne. Et puis, l'une des caractéristiques les plus importantes de Hafez est qu'il peut détecter avec précision plusieurs cibles lorsque l'air et l'espace sont encombrés. Un peu comme le ciel de la Jordanie tel que les 30000 GI's débarqués en provenance du Qatar se l'imaginent, quand leur campagne anti Résistance. Puis The last but not the least, le Hafez n'est pas comme le radar de Patriot, rapidement saturable puisqu'il est même capable de détecter des missiles ARM (missile anti-radar)... le reste de ses vertus on en parlera une fois la Résistance irakienne s'en sera servi. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV