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Le radical changement de cap russe en Syrie ou ..... la perche tendue de la Russie à un Israël fini ?

Exercice de drone iranien (Archives)

Le mardi 20 juillet, à peine quelques heures après le premier raid aérien de l’ère Bennett lancé contre le site militaire syrien,  al-Safira, situé dans le sud d’Alep,  que d’aucuns estiment avoir été une tentative de riposte recommandée par le Pentagone après que ses bases de détournement de pétrole eurent été à cinq reprises pris pour cible à al-Omar et à Connoco de missiles et de drones de la Résistance est-syrienne, et ce, de manière parfaitement synchrone avec des opérations balistiques anti-US d’une régularité inouïe, d’une précision et d’une efficacité inouïe  pendant cette même période en Irak,  des avions de transport américains ont atterri en Israël depuis la base de Ramstein, QG de l’EUCOM, amenant à leur bord troupes et matériel de l'US Air Force.

Sur le papier, c’est le Juniper Falcon 2021 « prévu de longue date » et « reportée en raison de la pandémie » qui se prépare, et ce, pour une durée de deux semaines, mais quand on sait que cela fait des mois que l’entité israélienne a quitté l’EUCOM pour se faire réintégrer sur l’ordre du Pentagone au sein du CentCom, là où il devrait aider les acolytes golfiens de Washington à faire face à la toute-puissance balistique et « dronesque » de la Résistance et qu’aux dernières nouvelles cette l’entité traverse  son cinquième pic de Pandémie et de la pire variante à savoir Delta, on a du mal à croire que "Juniper Falcon 2021" qui mobilise dans sa foulée, tout ce que l’Amérique comptes d’affidé en Europe et en Afrique soit tenu tout bonnement pour respecter un calendrier retardataire.

Quelle urgence a poussé l’axe US/Israël à s’agiter si nerveusement ?

Car rappelons aussi un autre fait concomitant, également très très parcimonieusement médiatisé, à savoir cet autre exercice de drones dit « sans précédent » qu’Israël a organisé à partir de 12 juillet sur la base de Palmachim, au sud de Tel-Aviv, cette base qui s’est fait parler d’elle en mai, quand la Résistance l’a visée à coup de ses roquettes et de ses missiles sans que le système de DCA, Arrow y présent, ne soit capable de lever ne serait-ce qu’un instant le petit doigt. A Palmachim, site de campement de Hermès- 450, ce sont encore les éléments de l’EUCOM, à savoir les USA, la Grande Bretagne, la France, l’Italie et l’Allemagne  qui se sont entraînés à piloter des drones, à simuler des opérations de soutien aux troupes terrestres, des exercices de repérage et de frappe d'unités ennemies, et des opérations conjointes avec des avions pilotés ou contrôlés à distance, l’ennemi étant évidemment l’axe de la Résistance.


Déjà un premier niveau d’analyse se dégage : Après sa tonitruante défaite en mai face à l’une des plus complexe opérations balistiques jamais réalisée dans l’histoire conjuguant 4000 missiles et roquettes des dizaines de drone, Israël est de facto supprimé de CentCoM, là où son armée de l’air, seule composante de toute son armée qui fonctionne encore, il est diagnostiqué militairement mort,  pour être à nouveau placé sous perfusion de l’OTAN qui s’est mobilisée dans son complet pour faire face à la fois à la toute-puissance dronesque de la Résistance mais aussi ses capacités balistiques, car "Juniper Falcon 2021" est essentiellement axé sur la menace des « missiles balistique ». Mais voici que tout ce branle le bas de combat fait dès le début un très bruyant pschitt !

Le raid aérien contre le sud d’Alep sur quoi l’entité sioniste avait travaillé et retravaillé depuis 25 mai, en y activant ses F-35 et en prenant toutes les précautions nécessaires puisque le coup a été lancé sous la protection US depuis al-Tanf, c’est-à-dire de l’est vers le nord, jusqu’ici quasi dépourvue du bouclier défensif puisque la Russie s’en foutait qu’Israël frappe la Syrie ou la Résistance. Mais c’était sans compter avec de très rapides évolutions qui se font  dans le ciel du levant où les missiles anti US, anti Israël, de croisière ou balistiques, ainsi que les drones de la Résistance,  repoussent et mettent au pas  les avions israéliens, américains et otaniens et où  Buk, Pantsir-S, Khordad-3 Khordad-15 réussissent, en opérant de façon intégrée et même sans avoir besoin de recourir aux S 300 S400 ou à Bavar 373, de ratatiner les gadgets « aériens » de l’axe US/OTAN/Israël que son complexe militaro-industriel a vendu pendant des décennies au monde entier comme arme-miracle et qu’Ansarallah, les Hachd al-Chaabi, Gaza et le Hezbollah ont ratatiné et discrédité irréversiblement.

Le 18 juillet, 7 des 8 missiles de croisière sioniste de type « Spice 1000 », tirés sous la supervision du Pentagone planté à al-Tanf,  ont été interceptés et détruits sous les yeux ahuris d’un Israël qui a raté son numéro sous les yeux réprobateurs des maîtres et alliés US/Europe qui depuis l’opération "Epée de Qods" font feu de tout bois pour rattraper le coup… sans succès. Deux jours plus tard, il a fallu une seconde frappe encore pire en termes de performance pour que le camp US comprenne et les dés sont jetés et que la donne aérienne est définitivement tourné en leur défaveur.

Le 21 juillet les 4 missiles de type « Spice 1000 », lancé conter al Quseir, à Homs ont encore loupé leur objectif, l’un ayant même été intercepté dans le ciel du Liban, confirmant la crainte de l’Entité qui a assisté ces dernières semaines à l’interception et à la destruction-éclair de ses drones les mieux vantés, Hermès-450, entre autres dans le ciel du sud Liban, d’avoir à éviter la ligne de mire anti aérienne du Hezbollah. A l’heure qu’il est, le dispositif de brouillage de « Spice 1000 » se trouve aux laboratoires de rétro-ingénierie de la Résistance.

Mais le 22 juillet, Israël n’en était pas au bout de sa surprise. Ce samedi, Avia.pro, site proche du ministère russe de la Défense écrit  :

« L'armée russe en Syrie a reçu l'ordre de repousser les attaques de l'armée israélienne en interceptant des missiles, ainsi que de détruire les avions de l'armée de l'air israélienne au cas où l'armée israélienne déciderait de répéter l'attaque depuis l'espace aérien syrien ou au-dessus des eaux neutres de la Méditerranée. Avant l'incident de cette semaine, la partie russe a ignoré les attaques des forces israéliennes, cependant, elle a reçu l'ordre inattendu d'utiliser les défenses aériennes existantes pour repousser les attaques. Selon un certain nombre de données, l'armée russe contrôle désormais entièrement l'espace aérien des républiques arabes dans les territoires contrôlés par l'armée syrienne."

Et d’ajouter : «  La Russie a changé d'attitude à l'égard des frappes aériennes israéliennes en Syrie - les officiers de l'armée de l'air russe commandant des batteries de missiles syriens auront désormais la latitude d'intercepter des missiles israéliens ou des avions israéliens s'ils franchissent la frontière et pénètrent dans l'espace aérien syrien ou même s’ils opèrent tout autour. Des sources militaires russes rapportent que lors de l'attaque du 19 juillet dans la région d'Alep, le système de défense aérienne syrien a intercepté 7 des 8 missiles de précision tirés par des avions israéliens sur des cibles.

Le raid du 22 juillet d’Israël a également été tourné au fiasco. Selon des sources militaires russes, le changement de politique russe est intervenu après que le président russe Poutine a reçu un signal de la Maison Blanche à Washington indiquant que l'administration du président Joe Biden n'accepterait plus de soutenir les attaques israéliennes en Syrie. Washington n’est pas non plus content des raids israéliens en cours. Si ce rapport est correct, après tout, ce n'est pas seulement un changement dans l'attitude de la Russie envers les attaques israéliennes, mais aussi un changement dans la politique américaine envers les opérations militaires d'Israël en Syrie, selon DEBKAfile, site proche du renseignement de l’armée israélienne ».

L’entité sioniste devra se sentir bien groggy, à l’heure qu’il est, de ce concours de la Résistance  même si la version d’Avia.pro demande quelques rectificatifs. Au fait, ce n’est pas tant un choix pour l’Amérique qu’une obligation que de frapper à la porte des Russes non pas tant pour calmer un Israël qui depuis le 21 mai date de sa capitulation face à la Résistance  est militairement mort, et géostratégiquement, inutile que pour « contrer » par Poutine interposé la guerre  déclarée de la Résistance aux yankee qui les poussant vers les portes de l’Irak est arrivé en Syrie  et qui instamment sous peu se solderait par des F-16, des F-15 voire des F-35 pulvérisés dans le ciel du Levant.

C’est curieux de voir l’empire finissant se fier à l’ennemi russe pour se mettre à l’abri des foudres de la Résistance que les Russes savent apprécier à sa juste valeur. A Saint Pétersbourg, la flotte iranienne est l’invitée de marque de Poutine et certaines sources y voient déjà une tempête navale irano-russe à venir en Méditerranée….

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SOURCE: FRENCH PRESS TV