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Une opération "aérienne" US/Israël planifiée depuis deux mois qui tourne au méga fiasco

F-35 visibilisé par des appareils optiques. (Tasnim)

Pour une première sortie « aérienne » post-Netanyahu placée sous le signe de la campagne de guerre dans la guerre,  c’est plutôt limite surtout quand on sait que ce raid israélien perpétré dans la nuit de lundi à mardi 20 juillet contre  les sites militaires d’al-Safirah dans le sud d'Alep, où se trouvent des stocks d’armes, mais encore des centres de recherches visiblement balistiques syriens, avait été planifié, travaillé et retravaillé de semaines durant, au QG d’un axe US/Israël qui se sait désormais privé de sa suprématie aérienne et qui voulait en faire non pas seulement une réponse à cette tonitruante première semaine de juillet où la Résistance a ouvert, et de façon parfaitement inattendue pour les Yankee, le front anti US en Syrie orientale, élargissant soudain  le champ de bataille de la Mésopotamie au Levant, mais encore une riposte à cette défaite historique que l’entité et de son parrain US ont subi à Gaza en mai et dont les dimensions « affectent » désormais le moindre geste et acte israélien voire même le discours de ses dirigeants.

Hier soir, quelques heures avant que le raid soit lancé, Bennette en était à sommer les colons de rentrer chez eux et à laisser tranquille la mosquée d’al Aqssa puisque le jeu ne vaut plus la chandelle et que l’équation Qods contre Guerre régionale est définitivement inscrite dans la durée. Lundi soir vers 23 heures, l’Armée de l’air sioniste dont le commandant en chef, Amikam Norkin, l’un des rares rescapés de la purge au sein de l’armée sioniste suite à la débâcle  à Gaza , avait reconnu  fin mai que l’un de ses chasseurs avait été intercepté et verrouillé au-dessus de l’enclave par un missile intercepteur inconnu et que ces missiles palestiniens ont été jusqu’à viser et viser très juste les bases aériennes israéliennes les « mieux protégées » dans le cadre de ce qui ressemble à une chasse au sol des avions stationnés.

En juin, cette confession de Norkin a refait surface, cette fois sous la plume des journalistes sionistes qui ont affirmé qu’en mai, un F-15 israélien avait été pris pour cible d’un missile intercepteur, un « Tamir » tiré « par erreur » d’une batterie de Dôme de fer et qu’il avait failli s’écraser. Autant les révélations du Sioniste Norkin renvoyaient à l’émergence dans le ciel gazaoui d’éléments d’une DCA capable d’intercepter et de détruire des chasseurs sionistes, autant l’aveu de Haaretz concluait aux capacités de jimming et de suppression électronique auxquels l’armée de l’air sioniste est exposée.

Hier soir, il était donc question pour le duo US-Israël à revenir sur cet amas d’échec et à limiter la casse autant que faire se peut : Selon le site militaire russe Avia.pro, Américains et Israéliens ont mis tout dans leur balance pour « aveugler » les radars des S-400 russes au niveau de Hmeimim avant d’expédier le F-35 Adir dans le ciel d’Alep-sud. Etait-ce une performance ? Mille fois non. Et pourquoi ? 

Pour frapper le sud est d’Alep que les satellites bidon US/Israël ne tarderont pas à visualiser par clichés tachetés interposée, Israël s’est vu contraint de faire appel à ce qui a de meilleur en termes d’objets volants. Hier soir il n’était plus question d’activer les F-216 dans le ciel du sud du Liban, ni même dans celui du Golan occupé ou lancer des frappes depuis la Galilée puisque c’est là que se situe désormais une zone quasi « no-fly » pour l’aviation israélienne, à la portée des missiles sol-air et des dispositifs électroniques de la Résistance. Il y a une semaine Israël y a perdu encore un drone.  Mais ce n’est pas tout : la frappe à F-35 Adir d’hier soir, une première depuis deux mois contre une Syrie désormais entrée en phase de conflit ouvert contre les troupes US, une Syrie balistique qui a fait goûter  le 21 avril un avant-goût de ses capacités de missiles quand elle a tiré avec succès un M-600 contre le sud d’Israël avant que l’engin ne tombe à 30 km du réacteur de Dimona, a été censé de passer inaperçu puisque l’avion de 5e génération US  avec ses 800 défauts que l’entité a revu et corrigé au prix de milles sacrifices est classé « furtif ».

Et bien rien de tout cela : Même Reuters qui ne passe pas pour un média objectif a avoué qu’au niveau d’interception, la première démonstration de force d’un Israël aux « ailes brisées » s’est heurtée de plein fouet à la DCA syrienne  et que la manœuvre s’est avérée un royal déculotté puisque, «  les missiles ont ciblé plusieurs points de la zone, mais la plupart d'entre eux ont été abattus ». Evidemment, Reuters n’est pas du genre à préciser ce genre de propos et piocher un peu plus en avant pour savoir si oui ou non le S-200 pièce typique de la DCA syrienne que les Russes ont renforcé ces derniers temps par des Buk M2E en est le responsable mais tout porte à croire que cet nouvel échec de la furtivité « israélienne serait à mettre sur le compte des systèmes de soutien annexe que l’armée syrienne aurait érigé à l’aide de la Résistance à travers ses sites sensibles pour prendre de court l’ennemi sioniste  dans l’espace aérien syrien : il existe en effet des systèmes de détection optique made in Iran qui pourrait avoir rallié la DCA syrienne.  

Ce sont des dispositifs généralement déployés dans un rôle complémentaire aux côtés des systèmes de défense aérienne de missiles et d'artillerie. L’Iran pourrait avoir livré à son allié  des capteurs thermiques dont la portée est régulièrement améliorée depuis quelques années. Ce sont des capteurs capables de chercher spécifiquement des sources de chaleur telles que les moteurs d'avion, mais avec le développement des capteurs d'imagerie, ces systèmes optiques iraniens en sont à intercepter des températures encore plus faibles et des  cibles situées dans des conditions météorologiques défavorables ou encore sur de longues distances. On peut citer les deux systèmes TIC-S-1 et TIC-S-2 dont le fabricant iranien possède des versions à exporter.  Ces dispositifs sont basés sur la technologie FPA ont une portée de 50 et 150 km, respectivement, pour détecter les cibles aériennes et en approche. Le bijou de l’Adir sioniste aurait pu avoir été intercepté par un pareil système vu que ses missiles sont en majorité tombés dans le filet de la DCA syrienne.

Vidéo: la DCA syrienne intercepte à plein régime, échec des F-35 Adir, 20 juillet/SouthFront

Vidéo: c'est la vidéo largement répandue par les médias sionistes et qui met en scène le seul missile ayant réussi à s'abattre au sol/Twitter 

Considérant qu'aujourd'hui les chasseurs avancés de quatrième et cinquième génération dans le monde utilisent des détecteurs électro-optiques avec une portée de plus de 70 km, le TIC-S-2 iranien peut considérablement améliorer la capacité des batteries anti-missiles syriennes en termes électro-optiques, ce qui a fait du raid d’hier soir un fiasco.

Mais pour Israël le pire ne se situait pas là hier soir : A peine quelques heures après la frappe contre al Safira, une salve de roquettes est partie du Liban en direction de Shlomo,  colonie située en Galilée occupée. Ce fut évidement la panique, la sirène d’alerte dans tous les sens et des  obus de mortier que les soldats israéliens tiraient contre le sud du Liban croyant qu’un remake de mai allait avoir lieu … ce matin Gantz, le gourou du ministère de la Guerre se met à jaser et à en « accuser » le gouvernement libanais , histoire de faire croire encore qu’Israël est capable d’attaquer le Liban de mener une guerre multifront… Au QG US/Israël, on avale les couleuvres et on se demande si oui ou non on a bien fait d’avoir joué l’ultime carte de l’arsenal aérien anti Résistance, F-35, pour un résultat aussi médiocre… Dernière chose, et hier soir le « Sultan » n’était pas loin. Le raid visait entre autres à soutenir une attaque aux roquettes made in Turquie contre les positions de l’armée syrienne à Hama comme pour rappeler à la bonne mémoire de la Russie que le temps n’est plus à tergiverser et à espérer encore que quelque chose de pro Russie advienne depuis Ankara ou Tel-Aviv.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV