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Des missiles balistiques iraniens "stockés" à Hmeimim .... Israël menacé en Galilée

La DCA syrienne a intercepté des missiles israéliens, le 15 février 2021. ©SANA/Capture d'écran

Le choc est trop dur pour que l'entité puisse y passer une éponge et afficher l'indifférence: alors même que les Israéliens se font chaque jour un peu plus du bile noire à l'idée de n'avoir pas encore reçu d'appel téléphonique du nouveau locataire de la Maison Blanche et combe de ridicule, le font même savoir à la tribune des Nations unies, une série noire "aérienne"a commencé depuis le début février : quatre drones israéliens dont un Hermes-450 interceptés et abattus entre Gaza et le sud du Liban, laissant conclure à l’existence d'une DCA surprise que d'aucuns disent être le BUK russe planté quelque part dans le sud du Liban tandis que d'autres y relèvent un dispositif anti-aérien iranien à la fois fourni au Hezbollah et à Gaza, dispositif placé de surcroît sur un centre de commande et de contrôle conjoint, puisqu'à de synchroniser son action ; le 11 février, le crash d'un avion militaire à Afula, localité au nord du territoire occupé, non loin du Hezbollah et la mort de ses deux passagers, "incident" que la presse sioniste a d'abord censuré avant de tenter de le minorer sans oser reconnaître publiquement si oui ou non l'appareil a été civil ou militaire.

Cet enchaînement d'incidents "aériens" n'a pas tardé à s'ajouter aux rapports "inquiétants" sur l'établissement d'un corridor aérien militaire entre l'Iran et Hmeimim, cette méga base aérienne russe qui juste après la visite de l'émissaire du Leader iranien à Moscou s'est mis à accueillir à un rythme fou des vols militaires iraniens, visiblement chargés de cargaisons fort embarrassantes pour Israël. Le site Avia.pro, proche de l'armée russe dit :  " Il y a quelques jours, des avions cargo militaires iraniens ont effectué un assez grand nombre de vols vers la base aérienne militaire russe "Hmeimim". Selon un certain nombre d'hypothèses, les cargaisons livrées par Téhéran à la Syrie contient de missiles balistiques à courte portée, censés être utilisés à la fois contre Israël, mais aussi contre les terroristes pro-Turquie - l'Iran et ses alliés ayant visiblement l'intention de lancer une offensive à grande échelle au missiles balistiques de précision".

Et le site d'ajouter: "Auparavant, les avions iraniens ne se posaient pas à la base aérienne de Hmeimim, préférant utiliser l'aéroport international de Damas. Néanmoins, en raison des frappes israéliennes, une décision pourrait avoir été prise de transporter des missiles tactiques iraniens à livrer à l'armée syrienne via la base aérienne russe de Hmeimim, qu'Israël n'osera bien entendu pas frapper. Une base située sur la côte ouest que la Russie développe très rapidement pour pouvoir y accueillir des avions stratégiques comme Tu-95, capables de transporter des armes nucléaires stratégiques. Une fois le développement de la base achevé, les bombardiers pourraient en toute logique attaquer des groupes terroristes en Syrie et soutenir les forces russes en Méditerranée. A ce rythme, les bombardiers russes seraient capables de répondre plus efficacement aux crises et aux situations inattendues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ajoute le site, citant un rapporté daté de 9 février du journal russe Nezavisimaya Gazeta.

Récapitulons : Primo; simultanément à l'émergence parfaitement inattendue pour le camp US/Israël/OTAN d'une "contre-force aérienne de taille", capable de faire efficacement face aux chasseurs et aux drones les plus performants d'Israël, force émergente qui possède sur le terrain à savoir sur les frontières nord et sud d'Israël un vaste contingent terrestre à même de mettre au pas l'armée de terre israélienne, il y a la Russie qui est de son côté en phase d'élargir rapidement ses composantes capacitaires aériennes. Secundo, cette "force anti-IDF" 'éclair" est placée depuis peu sous la protection du réseau interconnecté de DCA déployée à Hmeimim où il y a en effet tout ce que compte l'armée de l'air russe de pièce de défense à savoir  TOR-M1; BUK, Pantsir-S-400 et S-300... Ce qui revient à dire que les missiles balistiques de précision que le CGRI serait sur le point d'acheminer à bord des vols militaires récurrents à Hmeimim et que ce même CGRI a testé en décembre 2020 et en janvier 2012 en mer en terre et dans le ciel pour en vanter à raison la puissance, y seraient entreposés pour passer aux mains de l'armée syrienne et du Hezbollah. Evidemment, l'armée du Sultan Erdogan qui après avoir été enlisé à Idlib et à Ain Issa, caresse le rêve d'occuper le Sinjar dans le nord pétrolifère kurde de Syrie n'en échappera pas mais la Russie sait que pour l'axe de la Résistance, la cible "suprême" est Israël. 

C'est sans doute en pensant à ces "terrifiantes" évolutions que le duo Netanyahu-Gantz a quitté précipitamment dimanche le cabinet sécuritaire sioniste pour aller ordonner un énième raid au missile contre la Syrie. Dans la nuit de 14 à 15 février, les missiles de croisière israéliens ont été lancés depuis le Golan occupé contre le sud ouest de la capitale Damas, soit l'aéroport international, dans un ultime effort destiné à changer la donne. Mais le compte n'y était pas : peu de temps après ce sixième raid israélien depuis le début de l'année 2020, les images d'une DCA "syrienne" visiblement boostée" ont envahi le toile, une DCA qui à l'identique de ce missile sol-air du Hezbollah ayant fait de Hermes 450 une bouchée de pain, intercepte et détruit un à un, les engins israéliens. 

Mais de cette "réalité nouvelle" à savoir " la perte du ciel du Liban en même temps que le ciel de la Syrie", cela fait un certain temps que le duo Netanyahu-Gantz est conscient car au ciel du Moyen-Orient truffé des centaines de satellites et de radars, tout se sache : «Certes, ce n’est pas la première fois que le Hezbollah abat un appareil israélien en pleine mission mais à la différence des fois précédentes, l’appareil a été visé à 60 kilomètres à l’intérieur du Liban, tout comme l’avait promis Nasrallah, c’est-à-dire dans le ciel libanais. Cela veut dire que le mouvement chiite a réussi à faire monter un palier dans son bras de fer aérien avec Israël en cherchant à fermer le ciel du sud du Liban à Israël. Certains croient que c’est un message à l’adresse de Biden à qui le Hezbollah exige, sur le dos d’Israël de lever l’embargo contre l’Iran. D’autres estiment que la Russie, jusqu'ici réticente à ce que la Syrie d'Assad en fasse autant, n’est pas non plus étrangère à cet avertissement, le Hermes 450 ayant été visiblement abattu par une DCA russe de type BUK. ... Une chose est sûre : A ce rythme, Israël est perdant. », écrivait quelques jours avant cet énième raid raté d'Israël, le chroniqueur de Israël Hayom, Limor. 

Et il croit pas si bien dire : le raid au missile de ce 14 février, l'entité sioniste n'a pas osé le lancer depuis le Liban et histoire de masquer cette défaite histoire, à savoir celle de son armée de l'air face à la DCA "intégrée" de la Résistance, il a aussitôt lancé des exercices aériens dans le ciel de la Galilée: Cela s'appelle "Fleur de Galilée", cet exercice dont le commandant en chef de l'armée de l'air israélienne, Amikam Norkin a annoncé le début ce lundi et qu'il compte poursuivre jusqu'à mercredi. Dans un tweet, il écrit : "L'exercice "Fleur de Galilée" qui vise à promouvoir les capacités d'IDF, implique des chasseurs, des avions, des hélico de combats israéliens, une hausse de trafic aérien et de multiples détonations. Différents scénarios, y compris ceux du maintien de la supériorité aérienne de l'armée de l'air, de la protection (!!!!) du ciel d'Israël, d'attaque et de collecte de renseignement". 

Et d'ajouter : " C'est un exercice qui met à l'épreuve les procédures de programmation, de contrôle et d'exécution de l'Armée de l'air (là où de grosses failles existent, NDLR) et ce, parallèlement aux capacités logistiques et technologiques, son but étant de préserver """la liberté des opérations aériennes""". 

Avouons que le langage est nouveau : "protection du ciel d'Israël", "la liberté des opérations aériennes" dans le ciel d’Israël, ... Cela signifie que non seulement le ciel libanais et le ciel syrien ont déjà échappé à l'entité sioniste mais encore que celle-ci n'a plus aucun contrôle sur son propre ciel!  Alors l'idée d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus d'Israël par l’intermédiaire des missiles balistiques tactiques que l'Iran aurait livrés à l'armée syrienne et au Hezbollah et que la Russie protège, est-ce une "illusion"? Les faits sont là, au lecteur d'en juger ...   

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV