Après l'attaque au missile de la Résistance contre la base des États-Unis à al-Omar, des signes se multiplient laissant prévoir le départ des militaires américains du territoire syrien.
Après 2014, les forces américaines ont pris le contrôle de parties du nord de la Syrie à l’aide de leurs supplétifs kurdes du PYD et y ont implanté de nouvelles bases militaires.
Bien que les forces américaines opérant en Syrie se soient toujours protégées derrière une barrière sécuritaire, les récentes évolutions montrent que la donne a changé pour elles.
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Auparavant, cette persuasion existait que les militaires américains, quoi qu'il arrive, seraient toujours à l’abri; ce qui a nettement changé lorsque l’occupation américaine a décidé de frapper les combattants de la Résistance à Abou Kamal, à la frontière irako-syrienne. Car à peine 24 heures après cette frappe aérienne, la base des États-Unis sur le champ pétrolier d’al-Omar, à l’est de la Syrie, a été prise pour cible d’une attaque au missile.
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Ces derniers jours, les sirènes d’alerte ont été à plusieurs reprises déclenchées sur le champ pétrolier d’al-Omar. Des sirènes qui en disent long et il semblerait que les militaires américains déployés en Syrie connaîtront bientôt le même sort que leurs confrères en Irak.
Plus de barrière sécuritaire pour les GI’s
L’attaque au missile contre la base d’al-Omar prouve que les militaires américains ne sont plus en mesure de se protéger, c'est pourquoi ils hésitent et doutent de rester en Syrie.
Aujourd’hui, rester ou partir, ce n’est plus une décision au niveau de la Maison-Blanche mais plutôt une nécessité car les Américains ne profitent plus d’aucune marge de sécurité en Syrie.
Rester en Syrie équivaut à des dégâts et pertes en vie humaine pour le camp américain; d’où, le compte à rebours pour un retrait US du territoire syrien.
Moscou et Washington plus aussi de concert qu’avant
L’attaque au missile menée par la Résistance contre la base militaire américaine en Syrie prouve que le niveau de coordination entre Moscou et Washington s’est considérablement affaibli.
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Il est vrai que les États-Unis et la Russie n’ont entretenu aucune coopération tangible et officielle après le début de la crise en Syrie en 2011 mais il existait toujours une sorte de respect mutuel et de coordination non-écrit qui assurait aux militaires de toutes les deux parties une marge de sécurité considérable.
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Or, la récente attaque contre la base d’al-Omar montre que le niveau de coordination entre Moscou et la nouvelle administration américaine n’est pas aussi fort qu’auparavant.
Avec al-Waght