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T4: c'est le tour aux Syriens d'envoyer en enfer la DCA américaine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base aérienne syrienne T-4 de Tiyas. @DR

Le Patriot peut-il sauver les troupes américaines qui en ont été lundi à avoir été la cible de la quatrième attaque aux missiles tactiques sur la rive est de l’Euphrate dont deux en l’espace à peine d’une demi-journée ? Une toute dernière information en provenance de Deir ez-Zor fait état des colonnes de fumée qui s’élèvent tout autour du champ pétrolier al-Omar où Américains, Français et Britanniques contribuent depuis 4 ans déjà au pillage systématique du pétrole syrien en faveur évidemment de l’entité sioniste et sur le dos des millions de Syriens sanctionnés suivant la loi César qui ne s’applique ni aux sociétés américaines ni à celles d’Israël, d’Arabie saoudite...

Sabereen News n’a pas confirmé l’attaque aux roquettes ou aux missiles ciblant al-Omar ou Conoco, station de gaz syrien, mais « il n’y a pas de fumée sans feu ». Depuis quelques heures, l’Amérique de Bidon expose à Deir ez Zor et à Hassaké des « batteries de DCA » ! Et de quel type ? Des Patriot ou des C-RAM ? Vu l’arrivée précipitée des dizaines de convois logistiques qui, chassés d’Irak à coup de missiles et de drones, échouent via le point de passage al-Waleed en Syrie orientale, il est fort possible que le Patriot ou le CRAM se pointent du nez. Mais est-ce suffisant ? Selon des sources bien informées la Resistance « est-syrienne », forte de centaines de jeunes des tribus, pourrait bien surprendre les Yankees non pas uniquement par ses salves de roquettes ou de missiles ou de drones, mais par un mélange d’entre eux.

Après tout, au Yémen et pas plus tard qu’en janvier-février, la Résistance yéménite dont la touche est partout présente au Levant a réussi à mettre au pas le géant pétrolier Aramco en frappant à la fois et en une seule opération la côte est sur le golfe Persique et la côte est sur la mer Rouge soit Raas Tanoura et Khamis d’une part et Yanbu de l’autre. Et les armements utilisés ? Le missile balistique Zolfaqar, le missile de croisière Qods et évidemment les éternels Samad et Qassef K2.

Les Patriot sauront sauver les GI's à al-Omar ? Au fait, au Yémen ou en Irak, les essaims de drones de la Résistance n’ont jamais compté plus de cinq appareils. En Syrie où la ligne de front est vaste, les choses pourront être bien différentes : la Résistance est-syrienne pourrait activer à titre d’exemple le drone iranien « Kian 2 » en tant que drone kamikaze ayant par exemple la capacité d’attaquer un large éventail de cibles au sol, pire, le drone « Arash » avec une portée de 1400 km et une capacité antiradar qui peut écraser la défense aérienne et mener des opérations antinavires. Il est aussi considéré comme un drone-suicide ayant la plus grande portée à l’échelle mondiale. En Syrie, c’est ce genre de drones qui pourrait être activé contre les Yankees, surtout qu’al-Tanf et la base US qui l’occupe devront eux aussi passer sous le coup. Puis au sein de l’axe de la Résistance on a réaménagé des C2 pour les rendre portables et mobiles. 

L’Iran a récemment dévoilé le couple TIAM/Taha : TIAM 1400 est un système d’autodéfense UAV qui a la capacité de détecter et d’identifier les radars de surveillance et de guidage de l’ennemi. Taha 1400, c’est un dispositif qui consiste en un système perturbateur de radar embarqué sur le drone. Ce système utilise des antennes directionnelles, couvre intelligemment une large zone d’opération et maintient la sécurité de vol de divers drones dans la zone ennemie. Les unités balistiques est-syriennes pourront facilement adopter ces dispositifs portatifs et faciles à manier si ce n’est déjà pas le cas, dans la pure tradition de la guerre asymétrique. Les radars Patriot PAC 3, les meilleurs dans l’arsenal US, auront du mal à y faire face. Même si les Américains comptent les accompagner d’autres gadgets comme Bradely ou de canon. Voici ce que les agences disent de l’arsenal américain à al-Omar ou à Conoco. 

Peu importe qui dirige les États-Unis, ils faisaient figure du meilleur élève au Moyen-Orient pour mener une série interminable de doubles jeux, ne pas tirer leçon des défaites précédentes et perturber la stabilité de la région.

À la suite des récentes attaques contre la base américaine dans le champ pétrolier d’al-Omar en Syrie, les États-Unis y ont déployé des systèmes de défense aérienne de peur de subir d’autres dommages. Cela intervient alors qu’auparavant, les États-Unis avaient annoncé le retrait de huit systèmes antimissiles Patriot et THAAD de quatre pays à savoir l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Koweït et l’Irak. En d’autres termes, la politique américaine au Moyen-Orient n’a pas changé.

Suite aux attaques intenses aux roquettes et aux drones contre les bases américaines à l’est de la Syrie, ce matin mardi, il a été rapporté que les États-Unis avaient pris des mesures pour renforcer leurs positions dans la province syrienne de Deir ez-Zor.

À cet égard, selon le site Web Mspressagency, depuis lundi matin, du matériel militaire a été envoyé régulièrement aux bases de la coalition américaine dans le champ gazier de Conoco et le champ pétrolier d’al-Omar. Selon les sources locales, 20 véhicules militaires y ont été envoyés à peine quelques heures après l’attaque contre les bases.

« Parmi les équipements envoyés à la base militaire de Ramilan située au nord-est la province de Hassaké se trouvaient trois véhicules militaires blindés Bradley 9, deux canons de 130 mm, diverses munitions et troupes américaines », a rapporté le site Web Mspressagency.

Le rapport poursuit qu’en envoyant du matériel militaire aux bases américaines, la milice kurde soutenue par les États-Unis, connue sous le nom de Forces démocratiques syriennes (FDS), a renforcé ses positions autour et à l’intérieur du champ pétrolifère d’al-Omar par le déploiement de 150 guerriers et la construction de plusieurs remblais autour de la base.

Selon la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, après les attaques intenses aux roquettes et aux drones contre les bases américaines à l’est de la Syrie, dont la base américaine dans le champ pétrolier Conoco, les États-Unis y ont déployé plusieurs systèmes de défense aérienne.

De son côté, l’agence de presse officielle syrienne (SANA) a confirmé lundi que des équipements à grande échelle avaient été envoyés vers les bases américaines dans l’est de la Syrie.

L’agence SANA a rapporté qu’un convoi militaire de 37 véhicules était entré dans la région de Tal al-Hamis depuis l’Irak avant de se diriger vers plusieurs bases militaires américaines à la périphérie de Hassaké.

Selon la même source, le convoi était composé de plusieurs camions transportant des armes, des munitions et du matériel logistique, trois véhicules lourds transportant des blindés militaires, ainsi que huit véhicules lourds transportant des caisses camouflées.

Cette mesure des États-Unis intervient alors que des sources d’information ont signalé dimanche une attaque à la roquette contre une base américaine sur le champ pétrolier d’al-Omar. Mercredi dernier, certaines sources ont fait état d’une frappe aux drones contre la base américaine dans le champ pétrolier d’al-Omar, dans l’est de la Syrie.

Les forces américaines sont stationnées dans plusieurs bases militaires en Syrie, dont les plus importantes se trouvent à proximité du champ pétrolier d’al-Omar et du champ gazier de Conoco dans les provinces de Deir ez-Zor et d’al-Tanf, situées dans le sud-est de la Syrie.

Les attaques aux missiles, aux roquettes et aux drones contre les positions américaines en Syrie ont pris de l’ampleur. Le Pentagone a récemment exprimé son inquiétude face à l’escatelleslade de attaques, les considérait comme une menace sérieuse pour les troupes américaines en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV