L’armée américaine a dépêché un autre navire en mer Noire.
En pleine tension entre la Russie et les États-Unis, la 6e flotte de l’US Navy a annoncé avoir acheminé le navire de transport USNS Yuma vers la mer Noire afin de rejoindre les forces de l’OTAN impliquées dans l’exercice militaire Sea Breeze.
L’OTAN a intensifié ses provocations contre la Russie en organisant un exercice militaire dans la mer Noire qui a débuté le 28 juin et qui se poursuivra jusqu’au 10 juillet.
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L’édition 2021 de Sea Breeze, qui implique les pays membres et partenaires de l’OTAN, a mobilisé 5 000 militaires de 30 pays participants (la France, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie,...), 32 navires, 40 avions et 18 opérations de forces spéciales navales et sous-marines.
Moscou a demandé l’annulation de l’exercice Sea Breeze 2021, qualifié de « jeu provocateur » et cela via la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova.
La Russie a réagi à Sea Breeze par une démonstration de force, en testant des systèmes de défense aérienne en Crimée, en déployant une vingtaine d’avions de combat, de bombardiers et d’hélicoptères, ainsi que des systèmes de missiles sol-air.
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La Défense russe a signalé à ce propos que la flotte russe de la mer Noire réalisait un ensemble d’actions visant à contrôler les activités des navires participant à Sea Breeze.
L’ambassade russe à Washington a fait savoir que l’envergure prise par ces manœuvres augmentait les risques d’incidents involontaires en mer Noire et que c'était la raison pour laquelle Moscou appelait Washington et ses alliés à renoncer aux opérations militaires d’entraînement dans la région.
Par ailleurs, l’agence de presse russe Avia-Pro réaffirme que les États-Unis ont tenté de mettre la main sur des données classifiées sur les systèmes de défense aérienne russes S-500.
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Des vols réguliers d'avions de reconnaissance militaires américains dans la partie nord-est de la mer Noire ont été associés à des tests des derniers systèmes de missiles anti-aériens russes S-500 Prometheus.
Récemment, lorsque des tests de missiles russes ont été effectués sur le site Kapustin Yar, des avions de reconnaissance de l’OTAN ont mené des vols suspects au-dessus de la partie orientale de la mer Noire.
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Quant aux tests des systèmes de défense aérienne russes S-500 Prometheus, ils se sont bien déroulés comme l'a annoncé le commandant de l’Unité de missiles antiaériens des Forces aérospatiales russes, le général de division Sergueï Babakov.
Le type d'informations que l'armée américaine cherchait à collecter reste inconnu.
