Dans le cadre d’un exercice d’été tactique, les pilotes des bombardiers stratégiques à longue portée Tupolev-95ms ont mené des vols nocturnes pendant de longues distances, selon l’agence de presse TASS.
Lors de cette manœuvre nocturne, les membres d’équipage des avions ont bien accompli les missions d’approvisionnement et les tirs fictifs de missiles de croisière d’autant plus qu’ils se sont entraînés à utiliser les systèmes automatiques pendant les attaques d’un ennemi fictif.
Cet exercice se déroule sous la supervision directe du commandement du Centre russe pour l’Extrême-Orient et il se poursuivra jusqu’au 9 juillet.
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Par ailleurs, quelque 200 avions de transport militaire de type Il-112B vont bientôt intégrer le ministère russe de la Défense.
En outre, le destroyer anti-sous-marin l’amiral Chabanenko sera bientôt remis à la Flotte du Nord de la Russie après avoir subi d’importantes réparations et s'être équipé de nouvelles armes.
Ce mardi 6 juillet, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que Moscou riposterait d’une manière foudroyante à toute mesure non amicale des États-Unis.
Lors d’une interview avec le quotidien indonésien Rakyat Merdeka, Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou entendait donner une réponse dure et agressive à tout pas non amical franchi par les États-Unis.
« Le président russe a déclaré, explicitement et au grand public, que seul un équilibre d’intérêt mutuel, fondé sur le principe d’égalité, serait admissible », indique M. Lavrov.
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Il a ensuite fait allusion à la toute récente rencontre Poutine/Biden à Genève et aux fanfaronnades de la partie américaine suivant cette rencontre : « Aucun désaccord n’a été abordé lors de la réunion de Genève, mais les Américains ont repris le même discours après cette rencontre en disant qu’ils avaient “mis en garde” la Russie. Les Américains ont dit qu’ils avaient averti que si la Russie ne se soumettait pas “d’ici quelques mois” aux “règles de jeu” évoquées à Genève, elle serait soumise à de nouvelles sanctions. »
Le haut diplomate russe a souligné que « toutes les tentatives destinées à se poser en position de force dans un prochain dialogue avec Moscou sont vouées à l’échec ».
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« Si Washington cherche vraiment à établir une relation durable et prévisible avec la Russie, d’après ce qu’il dit, il faudrait donc une coopération équitable », explique Sergueï Lavrov.
« Moscou croit que le sommet Poutine/Biden était une réunion amicale, mais ne se fait pas d'illusions à ce sujet. Ce sommet a eu du résultat concret mitigé, mais c’était pourtant un pas en avant vers la normalisation des relations entre Moscou et Washington. Toutes les deux parties ont été convaincues qu’elles ne pourraient pas améliorer leurs relations sans se livrer à un respect mutuel et sans considérer les intérêts l'une de l’autre. »
Le 16 juin, les présidents russe et américain se sont rencontrés pour la première fois après dix ans à Genève pour discuter un éventail de sujets.