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La Russie s'en prendra aux portes-avions de l'OTAN

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Tir d'essai d'un missile hypersonique russe. ©Air-Cosmos/Illustration

Le site russe Avia-pro a écrit que « face au danger des porte-avions, la Russie avait sécurisé le Moyen-Orient en déployant des armes hypersoniques en Syrie ».

Malgré l'absence de commentaires officiels concernant les informations apparues sur le transfert de plusieurs missiles hypersoniques russes du système Kinjal (Dagger) vers la Syrie, il faut reconnaître que l'apparition de ces armes dans le pays permettra de bloquer l'utilisation des porte-avions dans tout le Moyen-Orient, précise Avia.pro.

Selon des données précédemment rapportées, parallèlement au transfert de chasseurs-intercepteurs MiG-31K vers la Syrie, des missiles hypersoniques y ont été envoyés. Cela permettra, le cas échéant, de faire face rapidement à toute menace contre la Russie ou contre ses alliés.

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«Les capacités du système de missiles hypersoniques russe Kinjal sont suffisantes pour détruire un porte-avions entier à une distance pouvant atteindre 210 kilomètres et en [quelques petites minutes] ; il s’agit d’une réponse digne aux États-Unis et aux autres pays de l’OTAN », a souligné Avia.pro.

Avia.pro indique que dans le cadre des exercices en cours, la Russie a mené des frappes au-dessus de la Méditerranée avec l'utilisation de l'ARC "Dagger" et ce alors que, selon certains rapports, des chasseurs intercepteurs sont toujours en Syrie.

Fin juin, convient-il de rappeler, le missile aérobalistique air-sol hypersonique à haute précision russe Kinjal a été déployé pour la première fois sur la base aérienne de Hmeimim, en Syrie.

À en juger par les données présentées, le transfert des systèmes de missiles hypersoniques Kinjal vers la Syrie est associé à la tenue d'exercices militaires à grande échelle, qui viennent de coïncider avec l'arrivée dans la région d'un groupe de porte-avions de l'OTAN dirigé par le porte-avions Queen Elisabeth.

Les experts estiment que la Russie est prête à démontrer à l'OTAN et aux partenaires de l'Alliance atlantique qu'elle contrôle pleinement la situation en Méditerranée orientale.

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Plus tôt en mai, l'armée russe a annoncé avoir déployé trois bombardiers à longue portée à capacité nucléaire sur sa base aérienne en Syrie, Hmeimim, 4 jours après que le commandant en chef de CentCom eut menacé la Russie avec ses chars Bradley.  

Le ministère russe de la Défense a alors déclaré que trois bombardiers Tu-22M3 étaient effectivement arrivés à la base aérienne de Hmeimim, située dans la province côtière de Lattaquié et principale plaque tournante des opérations de Moscou en Syrie. Le ministère a déclaré que les équipages de bombardiers effectueraient une série de missions d'entraînement au-dessus de la Méditerranée, le Tupolev Tu-22M3, étant un bombardier supersonique bimoteur à longue portée capable de transporter des armes nucléaires et d'une portée dépassant 3100 miles.

Mais, le déploiement du missile Dagger russe en Syrie intervient alors que plus loin des frontières du Moyen-Orient, la Russie a testé divers systèmes de défense sol-air sur la péninsule de Crimée en réaction à l’organisation d’exercices militaires multinationaux Sea Breeze 2021 coorganisés par l’Ukraine et les États-Unis dans la mer Noire.

« De nouveaux systèmes d’armes uniques seront bientôt opérationnels », a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des diplômés d’universités militaires au Kremlin.

« Les armes à ultrasons, y compris les systèmes Avangard et Kinjal sont déjà au service de l’armée russe. Bientôt, des armes et des munitions nouvelles et uniques, notamment le missile balistique Sermet, le missile à ultrasons Tsirkon et le missile sol-air Prometei », a précisé le président russe.

Poutine a poursuivi : « La Russie élabore déjà un nouveau programme national d’armement avec un horizon de planification jusqu'en 2034, notre effort consistant à se concentrer sur le renforcement du potentiel de défense du pays et la mise en œuvre du matériel militaire ».

Malgré l’appel de l’ambassade de la Russie à Washington à l’annulation des exercices Sea Breeze 2021, l’Ukraine et les États-Unis ont commencé lundi 28 juin des exercices militaires avec la participation de plus de 30 pays dans la mer Noire située au sud de l’Ukraine.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV