Cet incident produit au large de la Crimée ce 23 juin lequel a impliqué deux destroyers de l'OTAN, dont HMS Defender ne devrait pas être pris à la légère par Moscou, ni séparément de cet autre événement plus ou moins médiatisé, lequel a impliqué la première opération dite aéronavale d'un F-35B britannique qui à en croire les sources occidentales auraient réussi sa première mission contre "Daech en Irak", bien que ces mêmes sources ne soufflent mot ni sur la nature de la dite mission ni non plus sur le lieu exact, se contentant de publier des photos de l'appareil qui pourrait au demeurant appartenir à n'importe quel F-35B embarqué.
En effet alors même que le dit avion du 5ème génération british partait en mission anti Daech, les unités de DCA syrienne "appropriées" à savoir les S-300 qui n'ont jamais verrouillé sur les avions d’Israël se tenaient en état d'alerte complet tout comme la flotte méditerranéenne de la Russie avec son super lance-missile Moskva qui parti de Tartous ne perdait pas un seul instant HMS Queen Elizabeth et son comportement particulièrement provocateur fonçant à une allure folle vers la côte ouest syrienne. Or au lieu de tirer sur la base navale russe à Tartous qui gène au plus haut point l'axe US/OTAN surtout depuis que la Russie y mène des travaux de prospection gazier, sous le nez et la barbe d'Israël, et de ses partenaires gaziers à l'OTAN Chypre et Grèce eet et compte comme l'a dit le vice Premier ministre Yuri Borisov en visite à Damas à faire de son port un hub commercial de premier plan, la Royal Navy a tiré sur la Crimée. En effet entre cette manoeuvre de diversion contre Tartous et cette violation flagrante des eaux territoriales russe à la hauteur de la Crimée, il y a un modus operandi très anglo-saxonne qui saute aux yeux et dont devrait bien se méfier la Russie.
Selon Avia.pro, le destroyer lance-missiles britannique HMS Defender a violé les eaux territoriales russes près de la Crimée, refusant d'obéir aux exigences légales de l'armée russe de changer de cap, à la suite de quoi des chasseurs et bombardiers russes ont été envoyés pour intercepter le navire de guerre britannique
Sur la vidéo, les chasseurs et les bombardiers russes poursuivent le navire britannique, le repoussant de la péninsule de Crimée, tandis que la séquence vidéo montre que le navire de la flotte russe de la mer Noire accompagnant le navire de guerre britannique n'a pas le temps d'empêcher le navire de percer. dans les eaux territoriales de la Russie.
N'est-ce pas une manière de mettre à l'épreuve les capacités navales russes en temps de combat? de nouvelle images publiées par les sources russes montrent en effet que HSM Defender transportait à son bord des commandos britanniques et ukrainiens et que ces derniers se tenaient bien prêts pour passer à l'assaut. Avia.pro ajoute : " Les troupes britanniques et ukrainiennes à bord du HMS Defender de la marine britannique se préparaient à attaquer les navires de guerre russes en les embarquant. Comme on l'a appris, le nombre d'équipages à bord du destroyer lance-missiles britannique "HMS Defender" a encore augmenté, tandis que l'équipage a reçu des armes militaires et qu'il a lui-même été mis en alerte maximale. Une nouvelle tentative britannique n'est pas à écarter."
Il s'agit donc d'un plan de guerre bien avancé avec en filigrane des opérations de saisi voire de débarquement comme celui que la Grande Bretagne a tenté en 2019 contre un pétrolier iranien à Gibraltar, Grace 1. L'incident aurait pu parfaitement déboucher sur un face-à-face qui certes, ne serait resté confiné à la Crimée et qui se serait rapidement étendu à la Méditerranée orientale. Au fait un subtile mouvement de balançoire semble se placer désormais entre la mer Noire et la Méditerranée de sorte qu'avance le souhait du chef du Pentagone quand il est arrivé au mois de janvier aux commandes et dit aux congressemans :" Notre politique en Syrie consiste à harceler les Russes de façon qu'ils quittent le Levant puis le Moyen Orient".
Ceci fait poser un second niveau d'analyse, la Russie pourrait-elle, oui ou non faire confiance aux sourires de Biden?
Pour le reste, l'interception ratée d'un destroyer british dans les eaux de la Crimée est loin de réjouir l'armée syrienne et autres alliés et partenaires de la Russie dans la région. L'axe US/OTAN aura-t-il une quelconque chance de succès en cas d'une opération aéronavale d'envergure contre la Russie en Méditerranée orientale? C'est ce à quoi semble s'exercer sa Majesté en multipliant les provocation en Crimée et près des côtes syriennes.
C'était du temps où Israël croyait encore avoir la capacité de couper la route maritime qui permet à l'Iran de contourner les sanctions Us et d'alimenter la Syrie en essence. Cette époque est révolue depuis le mois de mai et la fermeture forcée sous les coups de missiles de la Résistance du champ Tamar, n'empêche que ses missiles sont aptes à servir la Russie tant qu'elle servira la cause de la souveraineté aérienne, terrestre et maritime de la Syrie, un des piliers de la Résistance.