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Russie: l'intégration du nucléaire iranien et son programme de missiles est une erreur

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Réacteur nucléaire à eau lourde à Arak. ©AFP/Photo à titre d'illustration

Mikhail Ulyanov, le représentant de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, a jugé déraisonnable l’intégration de la question nucléaire iranienne avec d’autres dossiers.

En ce qui concerne le Plan global d’action conjoint (PGAC, conclu en 2015 sur le nucléaire iranien), Ulyanov a déclaré dans un tweet : « certains analystes estiment que la normalisation de la situation à ce sujet nécessite d’aborder les questions du programme de missiles de l’Iran et de son comportement dans la région. Ce qui n’est pas juste. Il n’est pas judicieux d’intégrer le dossier nucléaire iranien et d’autres questions qui peuvent d’être résolus dans des contextes plus larges régionaux. »

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Le représentant de la Russie auprès des organisations internationales avait déjà tweeté : « Les États-Unis sont fiers de dire que les pressions exercées contre l’Iran avaient un grand effet destructeur sur l’économie de ce pays. Mais ce qui devrait également être pris en considération c’est l’affaiblissement du régime de non-prolifération nucléaire, les problèmes causés pour le peuple et l’échec complet des objectifs déclarés (les 12 revendications de Pompeo). »

En ce qui concerne le programme de missiles, le général de brigade Hossein Dehghan, conseiller du Leader de la Révolution islamique, a souligné le 18 novembre dans une interview avec l’Associated Press que l’Iran n’entamera en aucun cas des négociations avec aucune partie au sujet de sa puissance militaire.

Dans le cadre de l’avancement de son programme nucléaire, l’Iran a annoncé d’avoir commencé à injecter du gaz UF-6 dans ses centrifugeuses IR-2m à Natanz.

Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Kazem Gharibabadi, a confirmé le 18 novembre le début de l’injection du gaz UF-6 (hexafluorure d’uranium) dans 174 centrifugeuses IR-2m situées sur le site nucléaire de Natanz (centre).

« Le directeur général de l’AIEA a publié, mardi 17 novembre, un rapport d’une demi-page pour confirmer que les inspecteurs de l’Agence ont constaté que l’Iran a commencé à injecter du gaz UF-6 dans les installations nucléaires de Natanz destinées à l’enrichissement du combustible nucléaire à des fins pacifiques.

« Le 14 novembre 2020, l’AIEA a constaté que Téhéran avait commencé à injecter du gaz UF6 (hexafluorure d’uranium) dans ses 174 centrifugeuses IR-2m situées sur le site nucléaire de Natanz », a indiqué l’Agence dans son nouveau rapport.    

En ce qui concerne le dossier nucléaire, les autorités iraniennes ont appelé à plusieurs reprises les États-Unis à respecter leurs engagements et à retourner à la loi.

Suite à l’annonce des résultats des élections présidentielles américaines, Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré dimanche 8 novembre que l’Iran s’attendait à ce que le nouveau président des États-Unis entreprenne des mesures concrètes.

Dans un entretien accordé à la chaîne iranienne arabophone Al-Alam, Saïd Khatibzadeh a déclaré :  « L’Iran a une liste d’engagements à respecter par les États-Unis et ces derniers devront compenser les dommages qu’ils ont causés. »

 Il a déclaré que les États-Unis n’avaient aucune autre option que de respecter leurs engagements et de retourner à la loi.

« Les États-Unis ont violé l’accord nucléaire et ils ne sont pas en droit de poser des conditions à l’Iran », a souligné Saïd Khatibzadeh, ajoutant que les Américains avaient infligé des milliards de dollars de dommages à la nation iranienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV