Depuis que le chef du MI6, Jonathan Powell à qui le président Poutine vient d'adresser une sévère mise en garde, s'est mise en tête, sans doute à l'instigation du clan démocrate au pouvoir à Washington, que le groupe terroriste Al Nosra, rebaptisé HTS par les soins du Sultan Erdogan, a la capacité de changer la donne dans le nord de la Syrie, et à servir de "troupes au sol" de l'axe otanien et ce, aux côté des FDS qui eux, s'occuperaient du nord est syrien, Moscou a l'intime conviction que les choses iraient d'ici peu détériorer non seulement dans le nord ouest syrien et à Idlib mais encore plus à l'est, à Qamichli, à Hassaké voire même à Deir ez-Zor. Surtout que parallèlement à la consécration d'al Julani, le gourou de HTS par sa Majesté, les agissements otaniens en Méditerranée orientale ont gagné en ampleur avec ces exercices navals conjoints franco britannique où Macron et Johnson jouent aux conquistadors dans le cadres des entraînements aéronavales qui visent, à n'en pas douter d'abord le nord de la Syrie et ensuite et surtout, comme le soulignait au début de son mandat, le chef du Pentagone, la Russie en Syrie.
En effet ce méga clash à venir contre les forces d’occupation dans le nord et l'est de la Syrie que la conseillère du président Assad a décrite vendredi comme étant la priorité de toutes les priorités du quatrième mandat d'un Assad réélu à 95% des voix, a commencé à être préparé quand la Russie a décidé fin mai de sortir soudain ses Tu-22 à Hmeimim.
Samedi 5 juin, les médias kurdes ont annoncé l’arrivée dans la ville de Qamichli (dans le gouvernorat de Hassaké) d’une délégation néerlandaise, à qui les FDS ont remis quatre proches des terroristes de Daech ou ce qui revient au même leurs agents en fin de mission. Une délégation française se serait également rendue à Qamichli fin mai conduite par la Fondation Danielle Mitterrand et la Mairie de Paris de la dame d'Hidalgo, amie d'Israël,signant là ce que le MAE syrienne condamne à titre d'une autre implication directe de la France dans l’agression contre la Syrie»..
Toutes ces visites en catimini témoignent d'une chose : la Syrie ne saurait se débarrasser de ces troupes d'occupation à moins de recourir à la force, constat auquel adhèrent non seulement la Russie et la Résistance, deux alliés de poids de Damas, mais encore la Chine dont le président a présenté en personne ses félicitation à Assad tout en se déclarant prêt à apporter un "appui militaire" à l'"armée syrienne. En attendant, les évolutions succèdent dans le nord de la Syrie. A Alep, l'armée syrienne réactive ses bases de défense aérienne dans le nord qui a été envahie par les terroristes dans les premières années de la guerre.
Il s'agit de la base de défense aérienne située dans la ville de Taanah, près de la ligne de front avec les forces turques qui occupent la ville d'al-Bab à l'est. La base, qui abritait autrefois un système de défense aérienne S-75 Dvina de fabrication soviétique, a été occupée par les terroristes en 2012. L'armée syrienne a repris la base et ses environs en 2016 des mains de Daech. Selon des sources locales, plusieurs camions transportant des missiles de défense aérienne sont arrivés dans la base ces derniers jours. Les missiles provenaient des usines de défense du sud d'Alep, où l’armée syrienne entretient et développe ses équipements. A Taanah des fortifications sont construites autour de la base de défense aérienne, qui était presque abandonnée jusqu'à très récemment. Certaines sources ont affirmé que de nouvelles batteries de S-200 y serait installé le nombre des systèmes S-200 semblant insuffisant eu égard à la menace que fait encourir OTAN à la Syrie et le grand clash qui se prépare. Un récent exercice de défense aérienne dans le nord d'Alep a été d'ailleurs organisé visiblement pour mettre à lm'épreuve des systèmes S-75 Dvina "optimisée. Les systèmes de conduite de tir et de communication ont été numérisés et un canal de poursuite thermique a également été ajouté au radar d'acquisition Fan Song. Les radars Fan Song suivent une seule cible à la fois et peuvent guider jusqu'à trois missiles à la fois.
Or les systèmes S-75 Dvina modernisés de la Syrie peuvent être mortels pour les drones de combat turcs, qui volent à basse vitesse et n'ont aucune contre-mesure. C'est probablement la raison pour laquelle l'armée syrienne s'efforce de moderniser et de réactiver ces systèmes le long des lignes de front avec les forces turques qui brandissent de temps à autre leurs Bayraktar et Karayel comme pour menacer le ciel syrien et remettre au gout du jour l'un des plus vieux rêve d'Erdogan à savoir l'établissement d'une zone tampon dans le nord de la Syrie. Mais l'affaire de préparation à la garnde guerre va au-delà des optimisations simples. Selon Avia;pro, la Russie qui se sente désormais directement visée à travers l'agissement de l'OTAN au large de la Syrie vient de déployer des Lance-flammes lourd TOS-2 en Syrie.
La Russie a utilisé pour la première fois le lanceur de roquettes TOS-2 Tosochka avec des roquettes thermobariques lors des exercices Kavkaz-2020 organisés récemment et les nouveaux systèmes ont détruit les colonnes de véhicules blindés avançant de l'ennemi fictif. Le tir de roquettes non guidées dans l'équipement thermobarique TBS-M3, qui ont des caractéristiques énergétiques accrues, a causé des dommages importants à l'ennemi fictif. Puis cette version est apte à contrer des armes de précision, genre JDAM ou GBU ou missiles de croisière que le régime de Tel-Aviv a largement utilisés contre la Syrie. Une chose est sûre : avec tous les changements que connait la donne dans le ciel du Moyen Orient où Missiles tendent à mettre au pas Avions de chasse, l'OTAN prendrait de très gros risques en se plaçant à la première de combat Empire/Résistance. Le chef du MI6 aurait bien dû le savoir, lui qui a suivi de près les 11 jours de bataille balistique Israël/Gaza, laquelle a vu Tel-Aviv plier l'échine dès le troisième jour.