Curieuse médiation : ce mardi 15 juin, alors même que le nouveau cabinet sioniste, parfaitement terrorisé à l’idée d’avoir à revivre la « bataille balistique du mois de mai », avec tout ce que cela lui a coûté en termes géopolitiques, politiques, économiques et financiers, multipliait les messages dans toutes les directions, Hamas, Jihad islamique, Sud Liban, Jordanie pour dire que cette « foutue Marche des drapeaux » n’était ni une provocation ni un Casus belli, mais plutôt une « sale colle » que lui avait posé Netanyahu juste avant son départ, un curieux phénomène s’est produit dans le ciel palestino-égyptien : le président Sissi qui continue, malicieusement, à tirer un infini plaisir à voir l’entité s’embourber dans des crises à répétition, une entité qui a osé attenter, au mépris de plus de 40 ans de Camp David, au canal de Suez, et ce, par normalisation puis affaire Even Given interposés, a envoyé deux avions Mirage 5 à « s’entremettre » sur les frontières Israël-Gaza.
D’aucuns se sont demandé à quoi rime cette nouveauté pour une Egypte qui expédie d’habitude ses médiateurs à Gaza quémander pour le compte de Tel-Aviv une trêve, un cessez-le-feu et Dieu sait à quel point ces diplomates égyptiens avaient un mois de mai et un début de juin chargé. Au fait, les Mirage 5 avaient pour mission de servir d’éviter toute surprise à l’entité : mardi, le régime sioniste a remué ciel et terre pour qu’un remake du tsunami balistique de mai avec ses 4 700 missiles et roquettes tirés contre les ports, les aéroports, les pipelines, les sites-offshore, les navires de guerre, les bases aériennes, les casernes, les usines,… n’ait pas lieu. Ainsi il a juré au Hamas et au Jihad islamique qu’il ne voulait d’aucune provocation et que cette marche de drapeaux, il irait même en changer l’itinéraire.
Anti-aircraft fire against #Israel jets over #Gaza pic.twitter.com/tV1bvbSVES
— Last Defender (@LastDef) November 2, 2019
Mais l’entité sioniste n’en est pas restée là en termes de précautions : outre des batteries de Dôme de fer supplémentaires déployées le long des frontières avec Gaza, et celles déjà situées à Ashkelon, au Néguev qu’elle a renforcée, l’entité en était chercher un deuxième des quatre navires « Saar 6 », payés par le contribuable allemand, sorte de corvette lance-missile qu’il a déployé à Haïfa pour « protéger les plates-formes gazières et la zone maritime ».
Et dont l’ogive pèse 165 kg, que faire de plus, surtout que l’engin qui semble d’ailleurs avoir depuis longtemps trouvé le chemin des stocks de missiles de Gaza comprend un petit radar à réflectivité avec une portée de 130 km, et vole à une altitude de cinq à sept mètres au-dessus du niveau de la mer près de la cible et qu’il est de surcroît équipé d'un système de guidage avec une forte capacité anti-interférence. C’est d’ailleurs de cette façon que les Saar sionistes ont raté même doté de Barak-1, son interception au mois de mai.
Même après la fin de la Marche des drapeaux, et alors que 26 ballons incendiaires, en quelques heures de partant de Gaza ont provoqué des incendies dans la région de Sha’ar Hanegev, dans le sud israélien, l’entité n’a osé envoyer ses chasseurs dans le ciel de Gaza. Ce mercredi matin, l’entité sioniste a visé des locaux dépeuplés à l’est de Khan Younes, et un autre à Quraysh et s’est même pays le luxe de buter un terrain vide non loin du camp de Yarmouk, mais sans avoir eu recours aux avions, préférant impliquer plutôt des drones.
C’est vrai qu’un drone abattu ou capturé, cela laisse moins d’effet dévastateur sur l’image d’une vrai-fausse « puissance aérienne » qu’est désormais Israël.
En effet, ce F-35 Adir que les radars de la Résistance ont intercepté dans le ciel de Gaza au mois de mai et qui selon le commandant en chef de l’Armée de l’air sioniste, Amikam Norkin, a failli d’être visé par un « missile sol-air palestinien » a profondément changé la perception US-Israël de la « suprématie aérienne ». Au fait, l’axe US-Israël savait Gaza doté de système russe 9K38 Igla de missile sol-air (anti-aérien) portatif guidé par infrarouges, mais de là, à supposer qu’il avait des radars à briser la « furtivité légendaire » des F-35 Adir, c’était un pas encore jamais franchi par aucun de ses experts. Aux dernières nouvelles, cet énigmatique incident de mai à savoir l’interception d’un F-35 au-dessus de Gaza, aurait même impacté la normalisation Emirats-Israël, Abou Dhabi étant visiblement bien en colère contre l’arnaque. Depuis Genève, même le président US s'en est mêlé, lui qui au seuil de sa rencontre avec Poutine a pris le soin de vanter les F-35 Lockheed Martin devant le président suisse au risque de provoquer des remous.
Mais comment Gaza en est-il arrivé là ? Les avis divergent : le QG de la Résistance lui aurait prêté la main visiblement depuis la Syrie ou le sud du Liban où des stations radars se multiplient.
New Iraninan radar named "Kashef 99" claimed to be a 3D phase array for detection of small UAVs. It seems to be designed for important sites in urban areas which may be exposed to threats like small suicide drones.
— Mehdi H. (@mhmiranusa) September 2, 2020
Another system called "Emad" looks to be a war simulation tool. pic.twitter.com/dorXqUw83W