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Trois délégations partent en Chine, en Russie et en Ukraine pour remplir l'arsenal anti-US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles S-400 russes. ©Novosti/Photo à titre d'illustration

« Des délégations vont bientôt partir pour la Chine, la Russie et l’Ukraine, pour préparer des accords de l’importation de systèmes et équipements sophistiqués pour défendre l’espace aérien de l’Irak et compléter les systèmes de caméras thermiques modernes installés aux frontières du pays. » C’est ce qu’a annoncé Badr al-Ziadi, membre de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, au journal irakien Al-Sabah, ajoutant qu’il s’agit de « mesures visant à détecter le moindre agissement des terroristes ».

Une délégation parlementaire constituée de représentants des deux pouvoirs exécutif et législatif irakiens devra bientôt effectuer des visites en Chine, en Russie et en Ukraine, pour conclure les accords d’achat d’armes sophistiquées. (…) Plusieurs pays se sont déclarés prêts à fournir des armements modernes à l’Irak, en échange de pétrole. Cela semble être d’ailleurs le meilleur moyen de garantir le bon déroulement des importations d’armes en termes de qualité, en supprimant tout intermédiaire ou toute éventuelle tentative de corruption. 

Le parlementaire irakien a également ajouté : « L’Irak a eu tort de faire confiance dans le pacte sécuritaire aux États-Unis ; à cause de cette approche erronée, l’Irak n’a pas encore installé des équipements militaires sophistiqués à ses frontières, malgré un lourd coût économique imposé au pays à cause de ce pacte. Les Irakiens devront donc s’appuyer sur eux-mêmes et se tourner vers l’Orient pour équiper leur armée. »

D’après ce membre de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, les batteries de DCA S-300 et S-400 font partie des équipements militaires que l’Irak va importer. 

Ces informations tombent alors que des analystes politiques mettent en garde contre le complot américain consistant à « fomenter un coup d’État militaire en Irak, en abusant des contestations de rue dans certaines régions du pays ».

À ce sujet, l’écrivain et activiste irakien, Karim Badr, estime qu’en Irak, nous sommes témoins des agissements d’« un système qui vise les symboles et les personnalités irakiens et qui est dirigé par un bureau affilié aux États-Unis ».

Reconnaissant le droit des protestataires irakiens d’exprimer leurs revendications, l’analyste irakien Karim Badr a affirmé dimanche 18 janvier que « les forces de l’ordre ont la responsabilité d’affronter ceux qui veulent exploiter les manifestations et les faire virer en violence ».

Cité par l’agence de presse Buratha, l’analyste irakien a précisé : « Ceux qui cherchent à détourner les protestations populaires suivant les diktats des puissances étrangères ne veulent nullement le bien du peuple et du pays. Ils veulent tout détruire en abusant aussi et surtout des médias. (…) Une véritable guerre a été lancée en Irak où les Américains veulent réaliser leur complot, à savoir, un coup d’État militaire en exploitant les protestations. (…) Les États-Unis soutiennent en réalité les saboteurs ; or, ce serait une trahison d’appeler ces personnes “protestataires”. »

De violentes protestations ont repris vendredi dans les provinces irakiennes de Bagdad, Zikar, Babel, al-Diwaniya et Wassit. À part Bagdad, les gouvernorats desdites provinces ont annoncé ce lundi 20 janvier jour férié.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV