Jeudi 26 décembre, la désormais moribonde coalition pro-Riyad a massacré à l'aide des canons d'artillerie CAESAR et autres armes fournies aux criminels de guerre saoudiens près de 40 civils yéménites alors qu'ils se trouvaient dans un bazar frontalier non loin des frontières du Sud saoudien. Les forces armées yéménites ont promis une riposte rapide et à la hauteur de ce crime. Mais elles, elles ne tuent pas des civils.
Vendredi 27 décembre, deux missiles balistiques de type Badr-P1 ont pris pour cible un centre de commandement des troupes saoudiennes à Najran et le tir a été un franc succès. Ce samedi matin, Riyad en a été encore à prendre pour cible la côte ouest et un village de Hudaydah, mais la frappe du vendredi qui est intervenue après une relative longue accalmie a bien tiré les sonnettes d'alarme. Après avoir fait une royale démonstration de force avec sa DCA, Ansarallah rappelle qu'un retour au statu quo ante pour l'agresseur saoudien n'est qu'une question d'heure.
Les sources spécialisées dans le militaire dont le site Avia.pro, reviennent sur la frappe au missile de vendredi pour relever que le Badr-P1 avait une nouvelle fois "humilié" les Patriot américains dont les batteries étaient déployées tout autour de la base saoudienne à Najran : " les missiles P-1 d'Ansarallah qui semblent être une optimisation de Strela russe ont agi tout comme les missiles de croisière, car ils ont visé un camp saoudien tout en réussissant à percer les défenses d'au moins deux systèmes de défense aérienne Patriot déployés à quelques kilomètres seulement du site de l'attaque.
Des missiles ont atteint avec succès leur cible. Et en plus ils ont sillonné à travers un itinéraire non pas rectiligne, mais bien placé entre les reliefs montagneux, ce qui rend doublement important leur succès. Ces attaques balistiques ont infligé de lourdes pertes côté saoudien à la suite de quoi desquelles les combattants d’Ansarallah ont lancé une contre-attaque et ont réussi à reprendre aux Saoudiens des dizaines de kilomètres carrés de territoire, ajoute le site avant de souligner : "ce qui est important, c'est que l’engin P-1 Strela, créé dans les années 50, n'est pas un missile de haute précision, mais celui d'Ansarallah l'est". Selon la Résistance yéménite, cette frappe aux missiles a été une riposte à la récente frappe de l'armée de l'air saoudienne contre des civils à Saada.
Une reprise massive des attaques balistiques contre l'armée saoudienne n'est donc pas à écarter.
Le chef du Comité national des affaires des prisonniers, Abdel Qader Al-Murtada, a dénoncé l’incurie affichée par la coalition saoudienne sur tous les points, y compris à l’égard de 2 000 prisonniers de guerre pro-saoudiens, capturés lors de l’opération de Najran (Nasr Min Allah) au mois de septembre.
"Bien que Sanaa ait proposé à plusieurs reprises d'échanger des prisonniers, la coalition saoudienne se montre indifférente à l’égard du sort de 2 000 prisonniers capturés au cours de cette opération et n'a pas donné suite à leur situation", rapporte la chaîne d’information yéménite, al-Masirah qui ajoute : "La coalition d'agresseurs saoudienne ferme toujours ses yeux sur l'une des clauses de l'accord suédois signé en décembre 2018 qui porte sur l’échange des prisonniers."
Les forces yéménites ont annoncé le samedi 28 septembre le démantèlement de trois brigades de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et la capture de 2 000 soldats saoudiens au cours d'une fulgurante opération militaire de grande envergure dans la province frontalière saoudienne de Najran. Alors que certaine presse ne cesse de parler d'un changement d'attitude de Riyad dans le dossier yéménite, ce dernier poursuit sans répit ses attaques, mais en en modifiant sa forme. Ainsi et par criante d'avoir à faire face à la DCA d’Ansarallah, les agresseurs saoudiens ont lancé ce samedi 28 décembre une attaque balistique cotre le front Hiss à Hudaydah, sur la côte ouest yéménite, les frappes au drone ou les raids aériens n'ayant pas beaucoup de succès.