La première étape de l’accord de cessez-le-feu à Hudaydah conclu début décembre à Stockholm en Suède sous l’égide des Nations unies est entrée en vigueur.
Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 décembre, les forces de l’armée et les combattants des Comités populaires yéménites ont commencé à mettre en œuvre la première phase de l’accord de Hudaydah, a rapporté l’agence de presse iranienne Fars News citant Yahya Saree, porte-parole officiel des forces armées yéménites.
« La première étape de l’accord de Stockholm a été mise en œuvre hier dans la soirée », a annoncé l’agence de presse Saba.
« Conformément à l’accord, les forces yéménites ont été déplacées dans le port de Hudaydah. Nous nous attendons à ce que le comité chargé de superviser la trêve contraigne l’autre partie à respecter ses engagements et à reculer conformément à l’accord dans l’est de la ville de Hudaydah et les autres zones sensibles », a déclaré citant Yahya Saree.
Le 13 décembre, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a fait part de la conclusion en Suède d’un accord entre les groupes yéménites sur le port de Hudaydah et une désescalade dans la ville de Taëz.
Selon Antonio Guterres, les belligérants se sont accordées sur les trois points suivants :
1. La cessation des combats dans la ville de Hudaydah et les ports de Hudaydah, d’al-Salif et de Ras Issa ;
2. Un mécanisme pour l’échange de prisonniers ;
3. L’annonce des accords des deux parties sur Taëz.
Depuis avril dernier, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont lancé une offensive pour occuper la province de Hudaydah dans l’ouest du Yémen. Mais les opérations, bien qu’appuyées par les États-Unis et la France, ont toutes échoué. Finalement, il a été convenu que l’on instaurerait, conformément à l’accord de Stockholm, un cessez-le-feu dans cette ville et que les deux parties se retireraient de leurs positions, permettant ainsi à l’aide humanitaire de parvenir à la population.